Ne nous oublies pas...

69. Panique matinale

On est enfin le 24 decenvre. Je me lève difficilement. Dans une semaine je serais à neuf mois. Je me demande vraiment comment j'ai fait pour tenir jusque là. Je descends les escaliers au ralenti. Il est huit heure et personne n'est levée. Enfin je crois.

Je file dans la cuisine pour manger en truc. Bébé a faim et quand bébé a faim il faut manger. Je me fais griller du pain de mie et sors le beurre er le Nutella. Je me fais chauffer du lait avec du cacao. Je commence à tartiner de beurre quand j'entends des pas derrière moi. Je le retourne et tombe nez a nez avec ma mère.

-Envie de femme enceinte ?

Je cache mes tartines difficilement.

-Non. Bébé avait faim.

Je pointe mon ventre. Je l'imagine en train de faire la même chose comme font les gamins pour ne pas se faire engueuler.

-T'inquiete je ne dirais rien.

Elle s'approche de moi et le soir le dans l'oreille.

-Je suis passais par la.

Je souris comme si ce qu'elle disait été stupide et ça l'est. Elle a eu Kaeana donc elle aussi à été enceinte.

-T'as de l'eau dans des bouteilles ?

- Oui pourquoi ?

-Il est neuf heure et demi.

Elle comprend aussitôt et me donne des bouteilles. On en a quatre en tout. Je monte alors les escaliers au ralenti et elle m'aide. Qu'est ce que j'en ai marre de ces foutus escaliers.

-Tu pourrais faire le lit en bas je supporte plus ces escaliers.

- Pas de problème.

Elle avait installé un lit en bas quand elle était mal ou qu'elle venait de se faire opérer du genoux. C'est tellement pratique.

Je pousse la porte de ma chambre. Je rentre avec Anne s'en faite de bruit. On dévisse les bouchons silencieusement. J'allume alors la lumière et on arrose tout le monde. Il se réveille en hurlant. Hugo, Logan, Virgile et Adisson m'attrape.

-Me faites pas de mal ! Je suis enceinte !

-Ne t'inquiète pas.

-Les garçons pas de bêtises avec ma fille. Si elle accouche aujourd'hui vous vous en voudrez.

Comme surpris en pleine bêtise il me jette sur le lit. Je hurle de douleur. Je me replis sur moi même. Je sais que ce n'est pas des contractions mais ça fait quand même mal. L'ambiance retombe aussitôt. Hugo qui me soulevait ne sait pas où se mettre. Brooklyn l'entraîne dehors pour le rassurer.

Je ne bouge pas. Les autres descendent pour me laisser avec Anne.

-Respire Cléo. Respire.

-J'ai mal.

Les larmes coulent et je ne les retient pas. Je suis pliée et je ne sais pas quoi faire, comment me mettre ni comment me soulager.

Anne me caresse les cheveux et mon ventre. Je pose la tête sur ses genoux.

-Respire Cléo. Respire. Ce n'est rien. Decontracte toi si tu veux que ça se passe.

J'écoute et j'essaye d'obéir. La douleur me lance souvent. Je crois et tente de me calmer.

-Viens on va dans la baignoire.

Elle m'aide à me relever et on sort de la pièce. Tout le monde est devant. Je les évite et descend d'un étage. Anne fait couler l'eau et m'aide à retirer mes vêtements. Elle me soutient pour m'allonger dans l'eau. Je reste comme ça et ma mère quitte la pièce. La mousse me détend et la chaleur aussi. Je me calme doucement. Quelqu'un toque à la porte.

-Entrez !

Je vois alors Hugo entrer. Il me tourne le dos par respect.

-Tu peux te retourner le savon me recouvre.

Effectivement je suis recouverte. Seul mon gros ventre sort de l'eau. C'est assez mignon.

-Je suis désolé de t'avoir lancé comme ça. J'aurais pas du. J'avais oublier que tu étais enceinte.

- C'est pas grave. Je vais bien maintenant.

-Je sais mais je m'en veux.

Il semble vraiment gêné.

-Adisson m'a fait la morale. Il m'a dit que si jamais tu avais accouché plus tôt et qu'il y avait eu un problème il m'aurait tuer. Brooklyn aussi m'a parlé.

Il se tait. Je sens qu'il a autre chose à me dire mais il n'ose pas. Je ne le brusque pas.

-Tu as de la chance de les avoir.

-Je sais. Toi tu as Brooklyn.

-Je sais. Je l'aime énormément.

-Elle aussi.

-On s'est disputé l'autre jour et je m'en suis voulu jusqu'à la revoir.

-Pourquoi tu me dis ça a moi ?

-Parce que j'ai confiance et que je me sens bien avec toi.

Il fait demi tour pour partir. Il se stoppe la main sur la poignée.

-Adisdon t'aime laisse le revenir.

-Je sais.

Il quitte la pièce et je ferme les yeux. Je pose une main sur mon ventre er reçois un coup.

-Tu nous as fait peur bout de chou. Je t'aime. Ne nous fait plus jamais peur comme ça jusqu'à ta naissance.

Je reçois un autre coup comme réponse et sourit. J'aime son contact et sa naissance va me faire un vide. Je pourrais le tenir dans mes bras mais je n'aurais plus cette complicité que moi seule avait avec lui. Malgré tout j'ai hâte de sentir son coeur battre avec le mien. De le voir dans les bras de son père. J'imagine déjà Adisson fier, parlant de lui a tout le monde.

-Vivement que tu naisses. Tout le monde t'aime et t'attend. N'hésite pas à montrer le bout de ton nez. Et puis si c'est avant le premier de l'an je pourrais célébrer la nouvelle année avec de l'alcool.

Il donne un autre coup et j'appelle ma mère. Elle m'aide à sortir de la douche et elle sort pour que je m'habille. Je rejoins tout le monde en bas. Je m'assois sur ma chaise et termine mon petit déjeuner. Adisson vient derrière moi et pose ses mains sur mon ventre.

-Comment va monsieur ?

-Tres bien. Il bouge comme si de rien n'était.

-Tant mieux ça va dire qu'il n'y a rien de grave.

-J'espere.

-Tout ira bien princesse.

Adisson pose un bisou sur ma joue et je lui en est fait un sur sa joue. On mange alors en riant. On fait comme mon fils. Comme si de rien n'était. Blandine et Henri finissent par descendre. Ils n'ont rien entendu de cette histoire. Anne leur expliquera plus tard.

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Bon d'accord un petit chapitre avec un peu d'action mais il est mignon.

Que pensez vous de toute la bande ?

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