Ne nous oublies pas...

24. C'est ma vie

Le proviseur ne souhaite pas sortir pour discuter. Je demande à mes amis d'aller faire un tour mais notre chef d'établissement veut qu'ils restent pour servir de témoin. J'ai de plus en plus peur de ce qu'il va se passer. Qu'est ce qui peut bien être aussi important. Pour tout vous dire, le proviseur ne se met presque jamais en colère. C'est un bonhomme de taille moyenne,  un tout petit peu enrobé ey au tempérament calme. Le voir s'énerver m'impressionne. Je ne sais même pas quoi faire.

-Adisson tu me déçois.

Tient. Sa phrase commence de la manière que celles de mes parents ou de Kaeana. Je pense que mes réprimandes ne vont pas tarder.

-Depuis trois ans je n'entendais parler de toi que en bien. Depuis ta à rupture tu te bagarres et tu arrives à l'internat. Je mets ça sur le compte de la douleur émotionnelle. Et maintenant j'apprends quoi ? Qu'une de mes élèves est enceinte. Pourquoi tu n'es pas avec elle ?

Je ne réponds pas remerciant interirement Kaeana de n'avoir rien dit. Mon silence doit malgré tout se remarquer.

-Alors là Adisson, venant de ta part c'est le pompon. Tu l'as quitté à cause de ça ! C'est ça la raison personnelle de votre séparation. Adisson tu me déçois.

Vous venez déjà de le dire monsieur. Vous radotez, on dirait un vieux.

-Je ne suis pas au lycée ou encore mon au boulot vu l'heure alors je peux dire ce que je souhaite et je ne vais pas me gêner. Adisson tu es un garçon bien mais tu n'as pas de couille pour assumer une erreur.

-Théoriquement monsieur il a bien des couille sinon on en serait pas la.

Merci de ta remarque ça fait plaisir. La prochaine fois que j'ai besoin qu'on m'enfonce Kaeana je t'appelerai.

-Effectivement Kaeana à raison alors je n'ai qu'une chose à te dire. Porte les comme un homme pas comme un lâche.

La dessus il se lève et va se chercher un café. A son retour je suis à cran.

-Pourquoi êtes vous encore ici ? Vous n'êtes plus au boulot.

-Effectivement. Puisque c'est comme ça et bien moi, j'm'en va. (pour ceux qui ne connaissent pas c'est jules Tomte dans le conte musical de Pakita le père Noël à disparu )

Il se lève et quitte la pièce vexé par la vérité. Je prends sa place et m'assois en attendant les résultats. Je réalise alors que tout le monde dans la pièce la entendu hurler sur lui et me jette des regards qui me jugent. Je leur hurle dessus.

-Mais putain, merde c'est ma vie. Je fait ce que je veux.

Ils m'écoutent et retournent tous à leur discussions. Je me rassois un soupirant.

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Kaena a vraiment fini par s'endormir sur les gens de Mathias et lui la tête contre celle de sa copine. Moi je me suis endormi sur min siège, comme un vieux, les bras croisés. Il est six heures du matin lorsque quelqu'un vient enfin nos chercher. Je la suis dans les couloirs suivit par Mathias et Kaeana. Cette dernière a appelé sa mère hier soir lui disant que Cléo etait à l'hôpital laisnqu'elle ne devait pas s'inquiéter avant les résultat. C'est pkus facile à dire qu'à faire. Sa mere lui a répondu qu'elle nous laissé géré mais que quoiqu'il arrive elle viendrait nius voir demain entre huit et neuf heure.

L'infirmier nous arrete devant la porte du bureau d'hier et nous fait entrer. Il s'en va ensuite sans dire un mot. L'homme d'hier est assis sur si bureau en train de consulter des dossiers. Il lève la tête à notre arrivée.

-Ah les jeunes. Enfin réveillé ! Je n'ai pas osé à minuit. Vous aviez l'air d'avoir besoin de ce repos.

-Vous n'auriez pas du nous laisser dormir.

-En tant que médecin je sais que si on dérange quelqu'un pendant son sommeil. Le repose aura été inutile.

-Vous tournez autour du pot. On veut les résultats.

-Désolé jeune fille. Ou sont les parents de Cléo ?

-Sa mère l'a viré de chez elle et son père et mort depuis quelques années.

Kaeana a répondu avant moi. Elle n'a pas peur de la vérité mais moi si. Je sais que sa mère lui as dit que c'était une trainée parce que fou amoureux comme j'étais, je ne pouvais pas l'avoir quitté comme ça. Elle pense qu'elle m'avait trompé.

-Oh. Et dort chez qui ?

-Chez moi et ma mère.

-Et bien je vois qu'elle n'est pas seule même si d'après les bruits de couloirs votre présence ic est déplacée jeune homme.

Comment il sait ça ? Ça m'insuporte toujours d'etre pris de court.

-Même si on a rompu je l'aime et de toute façon mes raisons sont privées.

-Très bien. Où est le proviseur maintenant ?

-Chez lui.

-Merci jeune fille. J'imagine que je n'ai plus qu'à contacter votre mère.

-C'est exacte.

Il tourne autour du pot et ça m'énerve. Je lui fait clairement comprendre.

-Bon elle a quoi ? On pourrait peut être passer à l'essentiel.

-Puisque vous êtes si pressés.

Il prend un tas de papiers et recherche le bon. Un sourire s'étend sur son visage lorsqu'il le trouve enfin

-Voilà ! Cléo souffre d'une légère tumeur au cerveau. Elle n'est pas encore trop importante mais puisqu'elle existe il faut la soigner. Avec sa grossesse, attendre voudrait dire jamais.  Cela pourrait aussi toucher l'enfant. C'est une urgence. Avec ou sans votre accord on l'opere aujourd'hui 17heures.

Je ne comprends plus rien. La grossesse plus la tumeur. Le monde s'abat sur elle c'est pas possible. Et dire que je l'ai laissé tomber pile à ce moment là. Mes parents ont raison. Pour faire un gosse il faut être deux. Je dois l'assumer. Surtout que si Cléo est malade il faut que je fasse tout pour l'aider. Même l'impensable. Même l'impossible. Tout.

Le téléphone retentit et il intercepte l'appel. Il se retourne vers nous pus de temps après.

-Nous avions mis votre amie sous coma artificiel le temps des examens. Elle vient de se réveiller. Je vous donne une demi heure pour la voir puis repos total. Votre mère pourra la voir rapidement puis ce sera fini jusqu'à l'opération.

Nous hochons la tête et nous dirigeons vers la pièce indiquée. Nus faisons confiance à Kaeana. Les filles avent mieux se repérer que les mecs. Je me promets pendant se temps d'aller voir ma mère pour lui expliquer ma situation.  Je redoute aussi la réaction de Cléo. J'espère qu'elle acceptera mon retour.  Être repoussé de sa part me fendrait le coeur.

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Effectivement toujours plus méchante avec Cléo est ma devise. En même temps ce que je réserve à Adisson n'est guère mieux. Je commence à plaindre Kaeana et Mathias dans tout ça mais bon vous verrez.

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Biz