partie58

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<<le simple fait de vivre dans ton coeur m'a appris à rigoler sans jamais pleurer...>>
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Saliya: tu es mon contraire. Tu supportes tout ce que je n'ai pas pu supporter sur mes épaules. Tu as un grand coeur tu sais.

Moi: merci. Mais qu'est ce que tu veux dire au juste?

Elle sourit légèrement.

Saliya: oublie. Ce n'est pas important. Dit moi alors tu comptes rentrer à la maison ?

Moi: je sais pas...euhm je vais y réfléchir à deux fois cette fois ci. Tu sais je bloque toujours sur ces propos blessants qu'ils m'a lancé.

Saliya: je te comprends. mais tu vas pas y rester toute ta vie. Il faut quand même aller de l'avant ma chère avant qu'il ne soit trop tard. Regarde moi! Regarde ce que je suis devenue parceque tout simplement  je n'ai voulu écouté personne....

Moi: je suis désolée je vais y réfléchir...

Je sors du bar café. J'avais d'autant plus mal pour elle que pour moi. Elle a l'air tellement gentille et raisonnable. Mais malheureusement chaque jour est le dernier pour elle. Malgré tout ça elle demeure positive et ne s'en plaint pas. Je suis perturbée mon Dieu.

Hassan

Enfin le temps a fini par me rendre mariem. Je suis profondément heureux de la retrouver. Et le plus beau dans tout cela c'est que je suis devenu papa. Moi Hassan je suis vraiment devenu père en plus d'un beau petit garçon qui a mon portrait carrément. Je suis fou de cet enfant. Mais il y'a un problème moral qui me torture. Je n'ai plus le courage de soutenir le regard de ma mariem, je fuis ses yeux comme un lâche.

J'ai mainte fois essayé de la regarder en face mais il suffit d'essayer que les mauvais souvenirs du viol s'invitent dans ma vision, du coup je ne vois que ça... limite je me dégoute. Je ne peux pas croire que j'ai vraiment pu lui causer autant de mal, un mal terrible.
Mon esprit me rappelle sans cesse qu'à cause de moi elle a vecu l'enfer, et je vois qu'elle m'en tient rigueur. Si seulement je pouvais effacer le passer?

Et la pire punition que la nature m'est imposé, est cet amour que je ressens pour elle et qui ne cesse de grandir. je suis amoureux de mariem. Je suis fou d'elle. Cependant je sais que c'est une peine perdue puisque je sens qu'elle ne me porte plus dans son coeur. Mon DIEU pourquoi n'ai je pas su avant que c'était elle l'amour de vie?

La dernière fois sans que je ne m'y attende, elle m'a pardonné. Mais neamoins je pouvais lire sur son visage, du dégoût envers moi. De l'amertume, de la souffrance destructrice. J'en ai la ferme conviction qu'elle a traversé quelque chose d'autre de plus puissant en émotion, qui a cassé sa joie de vivre. Mais j'ignore ce quoi cette chose. J'aimerais tellement qu'elle se confie à moi. Putain je rêve trop !

Dire que je n'ai même pas reussi à lui parler correctement, je rêve déjà de ses confessions. Reprend toi HASSAN c'est beaucoup trop rêvé.

À la base, j'avais peur et honte de prendre ousmane notre fils depuis qu'elle me l'avait interdit. Bien qu'elle ait eu raison, je ne pouvais cependant me resigner de mon enfant même si je ne le mérite pas. Je me souviens encore de ce sombre chapitre de ma vie où j'ai traité mariem de p*** tout en reniant mon enfant qui grandissait dans son ventre.
                         ......

Aujourd'hui les roles ont changé. Je suis tellement désespérée qu' elle me porte attention, que je la suis partout en ne loupant aucun de ses faits et geste. Bien sur elle ne le sais pas encore.Je la guette en quelque sorte puisque je ne peux pas me passer de son visage. Je l'aime à en perdre la tête. Imaginez un peu, durant trois longues années je n'ai pas regardé une fille. Ni pensé à une autre qu'elle. Elle a depuis ce jour où j'ai appris la vérité, occupée chaque parcelle de mes pensées. Je me suis rendu compte à cet effet, que c'est elle mon grand amour, la femme que je me dois d'aimer, honorer  respecter mais fort malheureusement tel ne fut pas le cas...

Mariage Arrangé : Le Prix De L'amour Où les histoires vivent. Découvrez maintenant