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Castiel se leva avec un mal de tête incroyable ce matin là et le bruit, strident, du réveil lui vrilla les oreilles. Il avait prit peur en croisant son propre regard dans le miroir, les cernes sous ces yeux témoignaient d'une nuit longue, tout comme le suçon dans son cou. Le brun écarquilla les yeux en le voyant avant de juré, comment en était-il arrivé là ? Après quelques secondes il leva les yeux au ciel en se rendant compte de la stupidité de la question.

Il s'était préparer avec une lenteur effrayante, puis avait attraper ses lunettes de soleil pour faire illusion, du moins il l'espérait. Heureusement pour lui, le soleil brillait déjà dans le ciel, facilitant sa future explication quant à ses lunettes de soleil.

En arrivant au stand Alpine, il retrouva son frère, assis en combinaison sur le canapé et son père un peu plus loin, la tête penchée sur un carnet de note, l'air concentré. Le jeune photographe se dirigeât, en silence, vers la pitlane, noire de monde en ce vendredi matin, et observa autour de lui.

Dans les écuries voisines, les bruits de perceuses se faisaient entendre. Dans celle d'à côté, chez Ligier, quelques mécanos discutaient avec les fans et adossé dans un coin Dean Winchester observait la scène, perdu dans un état de concentration extrême, le photographe fut presque soulagé en constatant que le pilote se trouvait presque dans le même état que lui. Se sentant observer le blond tourna la tête vers le photographe et presque aussitôt un sourire se dessina sur les lèvres du pilote. Castiel retira ses lunettes, dévoilant son regard azure, et prit d'une envie soudaine envoya un clin d'œil au blond, qui se mit à rougir, gêner, avant de se redresser en se raclant la gorge.

Le pilote fronça les sourcils en voyant le photographe s'approcher, d'un pas assuré et décider, et se diriger vers le père Winchester. Le blond prit de panique rejoignit son père au moment où le brun s'arrêta.

- Monsieur Winchester ? Demanda le brun.

- Quoi ?

- Navré de vous déranger, je suis Castiel Novak et avant que vous ne m'envoyiez sur les roses, je ne viens pas pour vous provoquer, mais pour vous poser une question...

- Très bien je vous écoute. Reprit John en croisant les bras.

- Je suis photographe pour un magasine sportif et mon supérieur souhaite faire un article sur votre fils, il me faudrait également quelques photos de lui, je ferais la séance photo en fonction de vos disponibilité...

Contrairement a ce que pensait Dean son père accepta avant de disparaître et de laisser seuls, son fils et le photographe. Le pilote regarda le brun avec de grand yeux, alors que celui-ci affichait un sourire satisfait. Castiel s'approcha, un sourire en coin et le regard rieur alors que le blond levait un sourcils.

- Tu n'as pas assez de photos de moi ? Demanda Dean, gêner.

- Je n'aurais jamais assez de photos de toi beau gosse ! Reprit le brun.

- Il faut être prudent...

- Bizarrement ce n'est pas ce que tu disais hier soir !

Le photographe s'éloigna, laissant dans son sillage un Dean quelque peu déstabiliser.

Le reste de la matinée se passa dans le bonne humer et la joie.

A 16h tous les pilotes avaient quittés les stands pour se rendre en centre ville. En attendant le début des festivités, la parade, tous étaient réunis au Quinconces de Jacobins, grande place située non loin de la cathédrale des Jacobins et de la place du jet d'eau, étape finale de la parade.

Pendant que Gabriel et Dean, se préparaient chacun de leurs côtés, discutant avec leur équipe, Castiel lui était parti en repérage pour les photos. Le brun faisait partie des nombreux photographes qui allait immortaliser l'événement, mais lui avait une autre idée en tête et cette simple pensée le fit sourire.

Il prit à quelques endroit la masse en train de s'amasser derrière les barrières, avant de rejoindre la place du Jet d'eau, déjà occupée par la télévision et quelques photographes. En arrivant il croisa des collègues avec lesquels il discutât, attendant le début de la parade des pilotes.

A 17h la parade débutât, entraînant le cris des fans, et se fut le début des défilés de voitures de collections et de motos. Toutes les dix minutes une équipes de courses faisait son apparition, sous les applaudissements. Les pilotes se présentait ensuite sur la place pour une séance de photos obligatoire et Castiel ne comptât pas le nombre de photos qu'il avait pu prendre avant de voir l'équipe de Dean approchée.

Les pilotes de Ligier étaient descendu de la voiture qui les conduisaient, pour saluer les fans, signer des autographes et prendre des photos. Une fois fait ils arrivèrent sur la place, saluèrent tout le personnel et les photographes. Le blond remarqua directement le brun en train de l'observer, appareil photo en main et regard espiègle, il eut soudainement peur. L'équipe de Ligier se mit en place et les photos commencèrent à s'enregistrées, puis se fut le tour du brun. Celui-ci s'avança et fixa le pilote en se mordant la lèvre, avant de commencer à travailler. Dean placé entre ses coéquipiers, commença à avoir chaud, dans l'inconfort il se racla la gorge.

Pendant la séance le brun fit tout pour aguicher le pilote et il voyait, au fur et à mesure, que le blond perdait en confiance. Le pilote se sentait mal et cela ce voyait, tant par son expression faciale, que par ce qu'il se passait au niveau de son entre jambe.

Lorsque le brun annonça la fin, Dean lui lança un regard noir, alors que le photographe se léchait les lèvres en fixant la combinaison du pilote, accentuant le malaise du blond.

La parade prit fin bien plus tard que prévue et lorsque le brun regagna sa voiture il eut la surprise de trouver le blond, dans sa combinaison, assis sur le capot de la voiture, les bras croisés, observant autour de lui d'un air inquiet.

- Ne t'inquiète pas beau gosse, tout le monde est déjà parti ! Intervint Castiel en ouvrant le coffre de sa voiture.

- A quoi est-ce que tu jouais tout à l'heure au juste ? S'emporta le pilote en s'approchant du brun.

Le photographe regarda le pilote, avant de s'avancer vers lui, collant le dos du blond contre la voiture. Le brun approcha sa tête jusqu'au cou du pilote, chatouillant sa peau du nez et glissant une main au plus près de l'entre jambe du pilote, avant de lui répondre.

- Il faut que tu te détende beau gosse, personne ne l'a vu et puis hier soir tu étais d'accord d'après ce que je me souviens.

La façon qu'avait eut le brun de lui parler, déclencha un frisson dans le dos du pilote, mais prit par l'angoisse que quelqu'un les surprenne il le repoussa.

- Non ! ... enfin oui, mais pas ça !

- Où est le problème ? Demanda Castiel en refermant le coffre de sa voiture.

En voyant que le blond ne répondait pas il se planta devant lui, croisa les bras et reprit.

- Je vois... tu veux tout sauf du public hein ? Parfait, mais dans ce cas il n'y aura plus de privé non plus et puis tu sais un jour où l'autre le monde l'apprendra et tu n'y pourra rien ! Sur ce, Dean Winchester, je me casse !

Dean regarda Castiel monter en voiture et quitter le parking, en se demandant comment il allait pouvoir rentrer chez lui. Le brun lui avait prit le volant dans un état de frustration incroyable et pourtant il espérait que rien de tout cela ne soit fini. En arrivant chez lui il gara la voiture à côté de celle de son frère et pénétra dans la maison qu'il louait avec leur père. A l'intérieur il trouva son aîné avachit dans le canapé, un bol de pop-corn sur les genoux et un film en action, il n'avait pas l'ai perturber de commencer les 24h le lendemain. Le brun vint s'installer à ses côtés et alors que le pilote allait entamé une discussion le brun prit les devant, piquant au passage le bol de son frère.

- avant que tu ne dise quoi que ce soit... c'est terminé alors n'en parlons plus !

Gabriel prit de court ne trouva rien à redire et se concentra de nouveau sur le film alors qu'à côté de lui le brun se gavait de pop-corn. 

OS DestielOù les histoires vivent. Découvrez maintenant