Fantasme 3.

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Castiel à prit sa pause il a y cinq minutes, à croire qu'il à le don de la prendre quand le monde arrive. J'enchaîne les services entre la charcuterie et la boucherie, du moins dans la mesure du possible, je ne suis pas boucher après tout. Mais ça les clients s'en foutent royalement hein, quand je leur explique ils ont souvent tendance à lever les yeux au ciel où à insister, enfin j'ai appris à faire avec ! Les mains plongés dans la confection des steak haché demander par le client derrière le comptoir, je ne rêve que d'une chose rejoindre Castiel en salle de pause pour me caler dans un des canapés. A son retour vingts minutes plus tard, je termine de servir un client dans mon rayon. Prêt à prendre ma pause, je retire mon tablier, le pose sur le plan de travail et je passe derrière Castiel, qui sert un client, frôlant malencontreusement ses fesses de ma main. Je sens son regard mais, je fais comme si de rien était, continuant la route jusqu'à l'entrée du magasin, pour rejoindre le secteur des employés.

Dans la salle de pause je croise Sam, qui est en train de manger son sandwich, il me sourit et nous commençons à discuter. J'aime cette ambiance bon enfant, nous nous croisons, discutons et rigolons comme si nous faisions tous partie de la même famille. Les minutes de ma pause défiles vite et je me met à chouiner au moment de reprendre, tout comme Sam qui le fait en se moquant de moi. Nous pointons la fin de la pause et nous retournons en rigolant au rez-de-chaussé. Il rejoint la réserve des fruits et légumes et je rejoins mon rayon, derrière lequel Castiel fixe Sam d'un air bizarre.

- Tout va bien ? Lui demandais-je en passant devant lui.

- Oui, oui tout va très bien ! Me répondit-il en me regardant.

Sans un mot, il disparaît dans l'atelier et étrangement je le suis dedans. Il est étrange depuis ce matin, comme s'il réfléchissait à quelque chose d'important. Je m'adosse à une des tables, bras croisés, et je le regarde découpé la viande avec un geste expert. Il donne l'impression de s'énerver sur un morceau de gras qui ne veut pas se détaché de la viande. Son expression d'habitude rieuse et joyeuse est devenue légèrement renfermer à croire qu'il est contrarier de quelque chose.

- Castiel ?

Ses gestes s'arrêtent d'un coup et sa tête se relève face à la fenêtre qui donne sur le magasin. Il semble réfléchir à la suite et, pendant un instant, le temps semble s'arrêter dans la pièce. Je reste en place, avant de voir que des clients attendent, je souffle en regardant mon collègue qui n'a pas l'air décider à bouger, puis je sors. À travers la vitre je sens le regard du brun sur moi et ça me fait frissonner, pourtant c'est comme si de rien n'était que je sers le client. Les deux heures et demi de services son passée vite et c'est légèrement contrarier que je remballe le rayon. À côté de moi Castiel est enfin sortie de son trou, vous me direz, il est midi, il doit sûrement avoir faim. C'est une habitude chez lui, de venir piquer quelques trucs dans le rayons, comme de la saucisse ou du chorizo. Pourtant, en le voyant arriver, je pense plus à un enfant prit en faute qu'à un homme qui à faim. Il me sourit, signe d'excuse, je lève les yeux au ciel en souriant, alors qu'il se rapproche de moi.

Il me plaque contre le comptoir, collant son bassin contre le mien, me faisant hoqueter de plaisir, alors que sa bouche vient prendre la mienne avec passion. Ses mains passent sous ma blouse et sous mon t-shirt, trouvant ainsi ma peau qui frissonne à son contact. Mes mains viennent se logées dans ses cheveux, faisant tomber sa casquette, alors que le baiser devient plus puissant...

J'ai chaud, il faut absolument que je pense à autre chose et vite. Heureusement pour moi un client arrive à ce moment là et c'est avec un sourire que je passe devant Castiel pour aller le servir. Le brun, lui, me regarde faire, les sourcils froncés, avant de prendre l'initiative d'aller ranger son rayon. Le rangement se fait en silence, pour mon plus grand malheur, ce n'est pas parce que je fantasme sur lui que je ne veux plus lui parler. Une fois mon rayon ranger, la trancheuse nettoyer et la plonge faite, je prend l'initiative d'aller aider Castiel. Celui-ci semble heureux de cette idée, puisque c'est avec le sourire qu'il m'indique quoi faire pour l'aider. Une fois la tache terminer, je rentre dans l'atelier pour terminer de l'aider. 

OS DestielOù les histoires vivent. Découvrez maintenant