Avant que vous ne lisiez ceci, je tiens à m'excuser pour les fautes et j'espère que ce petit retour vous plaira autant que les autres :)
Bonne lecture ! :)
*******
Le tintement clair d'une clé métallique tapant contre le plan de travail réveilla John et ce fut en bougonnant qu'il quitta son lit. Dans sa chambre, la faible lumière du soleil s'infiltrait par les volets et son bazar habituel, étalé sur le sol, manqua de le faire tomber. Le jeune homme jura entre ses dents, avant d'ouvrir la porte pour descendre les escaliers d'un pas traînant. Au rez-de-chaussée une douce odeur d'œufs brouillés flottait dans l'air et le crépitement du toasteur lui mit l'eau à la bouche. Il attrapa le verre de jus de fruits, pressés, posé sur la table, avant de se poser devant la fenêtre de la cuisine. A l'extérieur, le soleil rasait les murs du garage et son père, s'activait sur sa voiture, réaction typique lorsque son meilleur ami devait venir le voir. Dean Winchester, avait, depuis plusieurs années maintenant, arrêter les chasses et les enquêtes pour se poser. Marié, il avait eu deux enfants, une fille et un garçon, mais son ancien boulot, encore trop encrer dans son esprit, lui avait valu la perte de sa femme et de sa fille. Aujourd'hui, il vivait seul avec son fils cadet, dans une maison, à plusieurs kilomètres de la ville la plus proche. John, pencha la tête en voyant son père se tordre pour regarder sous la voiture, puis il posa son verre et quitta la pièce pour rejoindre le garage extérieur. Le vent d'été s'infiltra sous son t-shirt, le faisant frissonner, alors qu'il avançait, pied nu sur le dallage, vers son paternel. Il s'adossa au plan de travail, les mains dans les poches de son jogging, affichant la même expression mystérieuse héritée de son père, avant de se racler la gorge. L'une des jambes de Dean sursauta, avant qu'il ne sorte de sous l'impala pour fixer son fils en fronçant les sourcils.
- Je t'ai réveillé ? Demanda Dean en se relevant d'un mouvement agile.
- Tu devrais taper moins forts, je dormirais plus longtemps.
- Excuse-moi, je ne sais pas ce que j'ai...
- Moi je sais ! Lança John en attrapant la clé dans les mains de son père, avant de se pencher dans le capot de la voiture.
Dean le regarda faire en levant un sourcil, avant de croiser les bras et d'esquisser un sourire. Les traits de John était étrangement similaire à ceux que Dean affichait dans sa jeunesse, fin, carré, séduisant. Ses yeux vers mousse et ses cheveux châtains, ne permettait aucun doute quant à l'identité de son père et tout en lui, respirait le Winchester, sa posture, sa démarche et son esprit de déduction, chose que visiblement son oncle Sam lui avait enseigner. L'aîné des frères fronça les sourcils en repensant à son cadet, se rappelant de leur dernière rencontre, et de leur discussion houleuse sur le devenir des anciens chasseurs. Sam, après l'abandon de son frère, avait suivi le mouvement, reprenant ses études de droit pour retrouver le métier qu'il visait depuis plusieurs années. Il avait réussi haut la main ses examens et avait rencontrer sa femme par la suite, Amélia, avec qui il avaient eu trois enfants. Après la naissance du dernier, toute la famille était aller s'installer en Espagne et depuis les nouvelles se faisaient rare. Les yeux du chasseur glissèrent sur le bras de son fils, observant le tatouage sur son biceps et un sourire naquit sur ses lèvres en voyant le pentagramme entouré d'une tache d'aquarelle. Les images de toute sa vie défilèrent en accélérer, avant de s'arrêter sur un visage aux yeux bleus et aux cheveux bruns. Castiel restait son seul ami et sa visite, bien qu'annoncée, rendait Dean légèrement fébrile. Depuis le départ de sa femme et grâce à l'observation détailler de son fils, il s'était rendu compte que ses sentiments envers l'anges n'étaient plus seulement amicaux, et cela le rendait bien plus angoisser qu'il ne le laisser paraître. Une clé métallique apparut devant ses yeux, lui faisant lever la tête pour voir son fils lui sourire avec un air moqueur. Dean attrapa la clé en levant les yeux aux ciels, avant de se remettre au travail, sous le regard rieur de son cadet. Pendant de longues heures, ils restèrent dans le garage, les mains plongées dans le moteur, la musique rock se déversant dans les baffles, avant de retourner dans la maison.