Au rythme du couché de soleil 3

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Dean n'avait pas réussi à trouver le sommeil cette nuit-là, tournant et retournant dans son lit, essayant à de nombreuses reprises de trouver une position qui lui permettrait de fermer l'œil. Il était resté longtemps, là, les yeux au plafond repensant au comportement du brun sur le ponton, ne comprenant pas ce qui avait bien pu se passer. A force de réfléchir son cerveau faisait des nœuds tout seul, ce qui lui donna la migraine, l'obligeant à se lever pour aller prendre l'air.

Il devait être deux heures du matin et à l'extérieur la douceur de la nuit, caressa son torse nu, lui donnant des frissons incontrôlés. Ce ne fut qu'après trois heures qu'il trouva le sommeil et sombra, sur l'un des canapés d'extérieur, ce fut Sam qui le retrouva le lendemain. Au déjeuné le cadet observa les mouvements de son frère, lents et pas habituel, avant de poser sa tasse et de se racler la gorge.

- Tu m'explique ce que tu as ?

- Rien ! répondit Dean, tête baissée, en mettant de la confiture sur un toast.

- Non, c'est vrai, il n'y a rien, tu as dormi dehors cette nuit et tu es en train de confiturer ta serviette, mais en dehors de ça il n'y a rien.

Dean stoppa sa main avant de froncer les sourcils, il soufflât en reposant tout ce qu'il tenait dans ses mains avant de se frotter le visage.

- La soirée avec Castiel ne s'est pas terminé comme prévu...

- Quoi tu l'as pas emballé ?

- Non Sam ! Il m'a repoussé, il y a quelque chose dans son comportement qui bloque...

- Très bien qu'est-ce que tu veux qu'on face ?

- On ? Demanda Dean en regardant son frère, un sourcil levé en signe d'interrogation.

- Bah ouais, je vois bien que toute cette histoire te rend mal alors je vais t'aider et les autres aussi d'ailleurs !

Le reste de la journée se passa en douceur. Sam avait prévenu le reste de la famille, leur exposant le plan pour découvrir ce que Castiel pourrait cacher et la première idée fut donnée par Gabriel. Exposant le fait que le brun tenait un journal et que peut-être celui-ci pourrait les renseigner, Dean refusa en expliquant qu'il se refusait catégoriquement à fouiller dans le journal intime du brun.

Pendant de longues heures, les idées fusèrent, toutes plus fafelu les unes que les autres, entrainant parfois des débats qui pouvait durée des minutes interminables. Il leurs avait fallu cinq heures, pour enfin réussir à se mettre d'accord et finalement Dean avait pencher pour l'option de le confronter. Après la réunion Charlie passa au bungalow du brun afin d'y déposer une note, indiquant une heure et un endroit, avant de disparaitre.

Le soir venu, Dean attendait patiemment sur le ponton, debout, les bras croisés dans le dos, essayant tant bien que mal de réguler sa respiration et son stress. Lorsque Castiel serait là, il allait devoir garder son calme et le confronter, malheureusement pour lui, il ne se sentait pas près à forcer un homme qu'il ne connaissait que depuis quatre jours.

Castiel, lui, avait trouver la note, accrochée à sa porte, en rentrant d'une séance de footing. C'était son autre échappatoire, après l'écriture, pour se vider la tête. Il pouvait passer des heures à courir, sans but, juste pour oublier. A peine rentrer, qu'il s'était glissé sous la douche, repassant en boucle les mots de la note, se demandant s'il devait si rendre ou pas, après sa réaction de la dernière nuit. Il laissa un long moment l'eau coulée sur ses muscles tendu, avant de se laver et de se préparer. Devant sa porte, Castiel était resté figer, attendant que sa tête lui dicte sa conduite future, mais dans l'absence de réponse il dut se résoudre à ouvrir la porte.

En arrivant au point de rendez-vous, une plage au nord des bungalow, le brun trouva Dean, debout face au soleil, sa posture imposait une certaine forme de respect et étrangement une petite inquiétude. A l'arrière de son dos, ses doigts, croisés, jouaient ensembles, traduisant son stresse. Castiel s'avança alors vers lui, d'un pas lent, tête baissée.

Ils échangèrent un « salut » cérémoniel, laissant un blanc envahir l'air, alors que le soleil commençait à décliner à l'horizon. Puis Dean rompit le silence.

- Je ne te le demanderais qu'une seule fois, parle moi Castiel, ne reste pas dans ton coin, c'est terminé, je te vois !

Castiel inspirât un grand coup, avant de tourner son regard océan vers le jeune homme à ses côtés.

- Ce que je vais te dire, je n'en ai jamais parler à personne et tu risque de prendre peur... 

OS DestielOù les histoires vivent. Découvrez maintenant