Amour sucré

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La sonnerie du réveil était sûrement le bruit que détestait le plus Misha, ça et l'énervant bruit de goûte d'eau qui tombe. Le brun se leva, prit une longue douche chaude , s'habilla d'un jean foncé et d'un t-shirt gris, avant de se regarder dans la glace. Il faisait peine à voir avec ses traits tirés, ses yeux bouffis et les énormes cernes qui barraient son visage, signe qu'il n'avait pas dormit de tout le week-end, il ressemblait à un panda. Il prit une longue inspiration, alluma l'eau et se mouilla le visage en soufflant : « nouvelle journée, nouvelle école, quelle merde ! » Puis il quitta la salle de bain d'un pas lent, passa dans sa chambre pour attraper sa veste et son sac. Il descendit les marches toujours lentement, traînant son sac derrière lui, comme un poids mort.

Il était arriver la semaine précédente de Los Angeles, avec son père et ses deux frères, et la perspective de commencer une nouvelle année dans un nouvel établissement ne l'enchantait pas vraiment. Ce malgré le fait que son frère Ritch, âgé d'un an de plus, entrait également dans le même établissement.

Dans la cuisine il but un jus d'orange, avala deux tartines, écoutant sans vraiment le faire les discussions de ses frères et son père, Rob. Une fois terminer il alla se brosser les dans dans la salle de bain du rez-de-chaussée, par manque de motivation pour remonter l'escalier, puis il quitta la maison avec son jeune frère Alexander, qui passait au collège en troisième.

Le trajet jusqu'au lycée se fit en bus, seul puisque son jeune frère était descendu deux arrêt après leur départ. La tête contre la vitre et les écouteurs dans les oreilles, Misha observa ce nouveau paysage d'un air mélancolique, en s'imaginant être toujours à L.A avec ses amis et surtout avec le soleil. Sa nouvelle ville manquait de lumière et surtout de sourire, à croire que tout les habitants de cette ville cachaient leurs sourires derrière un masque d'impassibilité permanente.

A l'arrêt du bus Misha, fut le dernier à descendre, signe évident de sa motivation à aller en cours, et lorsque ses pieds touchèrent l'asphalte et que les portes du bus se refermèrent derrière lui, c'était terminer « Impossible de faire demi-tour ». Le brun regarda autour de lui, analysant les jeunes qui passaient devant ses yeux. Téléphones en mains, écouteurs dans les oreilles, sacs identiques et fringues sortant tous des mêmes magasins, il était bien au lycée. Misha soufflât un grand coup avant de suivre le flot d'élève qui convergeaient tous vers les portes du grand bâtiment qui servait de lycée à la ville.

A l'intérieur la même effervescence, fidèle à tous les lycée, animait les couloirs et cette soudaine effusion de sons donna la migraine au jeune homme, qui se dirigeât vers l'administration, tête baissée, évitant du mieux qu'il pouvait les élèves qui couraient à côté de lui. Son emploi du temps lui donna envie de fuir loin dans un autre pays « Non mais franchement qui pouvait suivre autant de cours dans l'année ? ». Pour Misha l'éducation se résumait à une boite remplit d'automates à qui on bourrait le crâne d'idées préconçu sur le monde, oubliant tout ce qui pouvait avoir un aspect intéressante et, par la même occasion, vivant. Cette idée fut confirmer par son professeur d'histoire, qui au lieu de donner vie à l'histoire en elle même, servait de somnifère à la moitie des élèves de la classe, en même temps lire un polycopier n'avait rien de bien vivant.

Le reste de la journée fut aussi ennuyeuse et plate que son commencement, du moins c'est ce que pensait le brun, qui était plus préoccupé à éviter le comité d'accueil qui était charger de lui faire visiter l'école, pour se concentrer sur ce qui pouvait l'entourer.

Profondément ennuyer en cours de math, Misha poussa un soupire en se laissant tomber tête la première sur la table, oubliant qu'il n'était pas tout seul.

- Je suis d'accord, ce cours manque de vie... L'interpella une voix que sa gauche.

Le brun leva la tête et croisa le regard vert mousse d'un brun aux cheveux long, à la carrure de footballer, il fronça les sourcils en le fixant.

OS DestielOù les histoires vivent. Découvrez maintenant