Phobie Paralisante

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19h, hiver froid. La nuit était déjà tombée sur la ville. Le métro arriva au terminus. Castiel et d'autres quittèrent la rame du métro et prirent les escaliers. Avant d'arriver à l'extérieur Castiel emprunta un tunnel. Désert. Il ne s'était pas rendu compte qu'il était tout seul dans cet endroit. La faible lumière donnait à cette endroit un aspect morbide. Jaunâtre.

La tête baissée sur son écran de téléphone, les écouteurs dans les oreilles il ne voyait pas ce qui pouvait l'entourer. Alors qu'il lisait un article quelconque il s'arrêta. Ses yeux dévièrent de l'article lorsque deux chaussures rouges se présentèrent à lui. Il fronça les sourcils avant de lever doucement la tête. Tout se figea lorsqu'il vit ce qui était en face de lui. Son cœur rata un battement, voire plusieurs. Son portable glissa entre ses doigts, avant de s'écraser au sol, suivit peu de temps après par les écouteurs.

Castiel resta là, les yeux écarquillés. Sa respiration se fit saccadée et vite erratique. Paralyser, alors qu'il commençait à transpirer. Une crise d'angoisse. Son souffle se fit rare. Il porte sa main à se gorge, essayant de reprendre de l'air, mais rien à faire. Alors que l'air le quittait. La terre se mit à tourner. Il perdit pied et ses jambes lâchèrent. Il tomba lourdement sur les genoux alors que les larmes montaient et dévalaient ses joues. Il avait chaud. Il avait froid. Il ne vit pas son vis-à-vis s'accroupir face à lui. Il sombra dans le noir bien avant.

En se levant ce matin-là Dean savait ce qui l'attendait. Il avait fait un pari stupide avec ses amis deux jours avant. Suite à une vidéo vue sur Facebook, ses potes avaient décider de faire pareil. Pour faire la promotion d'un film certains étaient vraiment prêt à faire des trucs vraiment étranges. Dean avait fini par accepter le défi à condition que ses potes y passent aussi dans d'autres endroits de la ville. Ils n'avaient pas dit non. Alors voilà comment tout avait débuter. Dean avait passé la journée assis dans son canapé, à regarder des séries. Enchaînant les épisodes et les séries différentes. Peu avant 17h il était monté se changer.

Il enfila le costume et se maquilla en conséquence. Il se regarda dans le miroir en soufflant. Non mais franchement qu'est-ce qu'il lui avait pris de dire oui ? Il inspira pour se donner du courage et quitta son appartement avant de prendre la direction du métro. Par chance il ne croisa personne. Arrivé à l'entrée du métro il descendit le premier escalier qui menait au tunnel. Arriver en bas il trouva un coin sombre pour se cacher et il attendit. Les premières personnes arrivèrent et Dean souri avant de sortir doucement de sa cachette.

Vu leurs réactions on pouvait dire qu'il jouait son rôle à la perfection. En fait elles furent toutes les mêmes. Les gens se mirent à hurler avant de décamper. Et le reste de la soirée se passa de la même manière, enfin jusqu'à lui.

A 19h Dean sortit de sa cachette avec le même regard mauvais qu'il affichait depuis le début. Il se retrouva devant un jeune homme. Pas plus vieux que lui. Ses cheveux bruns en bataille et ses yeux bleu avait, avec la lumière jaune, une drôle de teinte. Le brun resta un instant figer face à lui. Au début Dean pensait qu'il allait se prendre un coup. Après tout ce n'est pas parce que tous les autres étaient partit en courant en le voyant, que lui n'avait pas peur. Mais le coup ne vint jamais. Dean vit le jeune homme perdre peu à peu ses couleurs, il devint soudain très pâle. Il le vit transpirer et se tenir la gorge comme s'il manquait d'air. C'est là qu'il comprit que quelque chose clochait. Il écarquilla les yeux en le voyant tomber à ses pieds.

Dean le vit perdre conscience alors qu'il s'agenouillait devant lui. Prit de panique Dean attrapa son téléphone et composa le numéro des urgences. Il vérifia le pouls du jeune homme et souffla de soulagement en se rendant compte qu'il était toujours vivant. Ensuite tout se passa rapidement. Les Ambulanciers arrivèrent et lorsqu'ils virent tous les deux Dean, ils sursautèrent avant de secouer la tête.

Dean regarda le jeune homme brun disparaître avec eux avant de les suivre en demandant s'il pouvait venir. La jeune femme le regarda avant d'accepter à la condition qu'il enlève son maquillage et son costume. A peine arrivé à l'hôpital Dean couru aux toilettes pour se débarbouiller et retirer son costume.

Castiel ouvrit péniblement les yeux. La lumière autour de lui était aveuglante et tout était blanc. Il avait mal à la tête et la bouche pâteuse. Il cligna des paupières pour s'habituer à la lumière. Après quelques secondes il se mit à fixer le plafond en se demandant où il était et ce qu'il faisait là. C'est à ce moment que la porte de la chambre s'ouvrit sur un jeune homme en jean et chemise, un gobelet à la main. Il avait les cheveux blonds et les yeux vert. Il se figea en voyant que Castiel le regardait. Ils restèrent un long moment comme ça avant que le jeune homme ne quitte la pièce en courant. Deux secondes après un médecin fit son entrer suivit d'une infirmière.

Ils firent des tests. Lui posèrent des questions. Savoir s'il se souvenait de ce qui s'était passer, mais tout ce que Castiel voyait était ce jeune homme derrière l'infirmière qui se rongeait les ongles d'angoisses. Le connaissait-il ?

Une fois l'interrogatoire terminé le médecin et l'infirmière quittèrent la chambre, laissant Castiel avec le blond. Le jeune homme avait des traces blanches sur le visage. Et là, ça fit tilte. Tout se mit en place et Castiel écarquilla les yeux. Le clown. Il était le clown. Castiel ferma les yeux, avant de demander d'une voix tremblante.

- Pourquoi ?

- C'était un pari avec des amis, je suis tellement désolé, je ne pensais pas que les choses allaient se passées comme ça... La plupart se sont mis à courir... je me sens tellement mal...

La peine et le mal présent dans la voix du jeune homme força Castiel à ouvrir les yeux pour le regarder. Dans ses yeux on voyait qu'il ne voulait pas que tout cela arrive.

- Castiel Novak, reprit Castiel en levant la main vers le jeune homme.

- Dean Winchesters, répondit Dean en serran sa main.

Ils se regardèrent en souriant et c'est comme çaque commença leur histoire. Comme quoi une phobie peu parfois amener des chosesbien. 

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De que cet OS est sorti d'un cauchemar... Ouais je sais c'est nul x') 

OS DestielOù les histoires vivent. Découvrez maintenant