24h.6

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12 heures venaient de s'écoulées et toutes les écuries étaient à cran. Endormi sur un des canapés, Castiel n'entendait que le bruit de fond des moteurs de voitures qui passaient près des stands. Gabriel entrât dans la pièce, les traits du visage tirés, il jeta un regard à son frère avant d'attraper une couverture et de le couvrir. Une fois fait il s'installa sur un des fauteuil et s'endormit quelques minutes.

A 3:30, Castiel fut réveillé par une douce odeur de café et c'est en levant les yeux qu'il comprit. Son grand frère se tenait devant lui, deux tasses en mains, il lui en tendit une en souriant et le brun l'accepta de bon cœur. Ils s'installèrent tous les deux sur le canapé et instinctivement le regard du brun se tourna vers l'écran, geste que Gabriel remarqua.

- Ils sont à la quatrième place et ce n'est plus lui qui court...

- Je m'en fiche...

- Ouais j'y crois !

Pendant de longues minutes ils regardèrent le stand en effervescence, rangeant et dérangeant des pièces comme des automates. Puis la voix du présentateur Bruno Vandestick signala un problème sur la voiture d'une des écuries. Plusieurs accidents avaient eut lieux peu de temps après la course, mais celui-là était sûrement le plus gros. En regardant les images Gabriel se leva, la voiture posée au milieu de bac à gravier du virage porche, laissait échappée de la fumé. Castiel observa son frère, clairement angoissé, le pilote de la voiture Aston Martin était l'un de ses ami d'enfance, chacun d'eux couraient dans une écurie différente mais, cela n'empêchait pas leur amitié de surpasser les coup bas fait pendant les courses.

Dans l'écurie de Ligier, Dean fixait l'écran de la télé, les bras croisés et les sourcils froncés. Il y avait quelques chose dans cette sortie de route qui sonnait faux, mais il ne saurait dire quoi, alors il se contenta d'observer. Le blond savait qui était le pilote et il savait également quel lien il avait avec l'un des pilotes d'Alpine, instinctivement ses pensées se tournèrent vers Castiel. Il se demanda ce qu'il pouvait faire et surtout comment il se sentait, il n'avait qu'une envie le prendre dans ses bras et le consoler, enfin si cela était nécessaire. Le pilote fut sortit de ses pensées par la main rude de son père qui se posa sur son épaule, signe qu'il était temps de se préparer à partir

A 04:00 Castiel se rendit sur la pitlane, il regarda son frère enfilé son casque et il tourna la tête pour voir Dean faire de même à côté, mais avant que le blond n'ai enfilé son casque il tourna son regard vers le brun. Pendant de longues minutes, leurs regard restèrent encrés l'un dans l'autre, comme deux pièces d'un même puzzle. Puis Dean enfila son casque, ses yeux émeraude toujours dans ceux azure du photographe, qui le regarda rejoindre la voiture qui venait d'arrivée.

Il était reparti pour 4 heures de pilotages, avec les changement de trajectoire et de vitesses constant, mettant sans discontinu ses nerfs à rude épreuves, tout comme sa concentration. Ses deux coéquipiers avaient prit pas mal d'avance et il était impensable pour Dean de leur en faire perdre. Alors pendant quatre heures il joua des coudes avec les autres voitures. Après 1:30 la voix grave de son père résonna dans son casque.

- Écoute moi fils, tu va réussir, j'ai trafiquer la voiture de Novak...

- Tu as quoi ?! Hurla Dean en essayant de rester concentrer sur la piste.

- Rien de grave, juste de quoi les retarder, en attendant ne perd pas ta place !

Puis ce fut le silence et Dean ne put faire autre chose que jurer en tapant sur le volant, avant de passer un autre rapport et de reprendre sa course.

Dans le stand Ligier ce fut le coup de massue, lorsque la voiture s'arrêta devant le stand, un liquide foncé coulait sous celle-ci, il ne fallut que deux secondes aux mécaniciens pour trouver le problème. Alors que les hommes se mettaient au travail, Gabriel sortit de la voiture pour rejoindre son père. John qui assistait à la course depuis le début laissa sortir toutes les injures imaginable envers l'écurie Ligier. En arrière plan, le photographe prit en note tous les mots qui sortaient de la bouche de son père et étrangement il sentit une vague de colère lui monter, non pas envers Dean, mais envers lui-même. Comment avait-il pu croire que la revanche se ferait à l'amiable.

OS DestielOù les histoires vivent. Découvrez maintenant