Chapitre 9

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Le seul point commun qu’on avait, c’est que moi aussi je ne me laissais pas faire. Je sais très bien me défendre. J’étais une fille plutôt timide, j’avais très peu d’amis et je m’en foutais carrément. Un jour en sortant du collège, j’ai pris mon courage à deux mains et j’ai décidé de lui parler, lui dire ce que je ressentais pour elle.

Malheureusement, ça s’est mal passé. Elle a commencé à m'insulter, à me traiter de sale pute lesbienne et d’autres d’insultes aussi horribles les unes que les autres. Je ne savais pas que derrière ce visage se cachait une personne aussi horrible.

Flash-Back

Je cours vers elle. Je suis en train de l’appeler mais elle ne m’entend pas car elle a mis ses écouteurs. Arrivée à sa hauteur, je lui fais deux petites tapes à l’épaule, rien de bien méchant, juste pour qu’elle se retourne. Je suis face à elle et soudainement, je perds tous mes mots. Je ne sais plus quoi dire ni quoi faire. « Quelle imbécile je fais » me dis-je à moi-même. Elle prend la parole.

Izzie : Hé. Je peux savoir pourquoi tu m’as tapé à l’épaule ?

Moi : euh… Ouais… Euh… Dis-je hésitante. Pour que tu te retournes.

Izzie : Et pourquoi donc ?

Moi : Parce que depuis tout à l’heure, je t’appelle mais tu ne me réponds pas.

Izzie : Ah d’accord, désolée. Et tu voulais quoi ?

Moi : Je voulais te parler 2 minutes, si tu as le temps.

Izzie : Oui j’ai le temps. Je peux connaître ton prénom.

Moi : euh… Oui, désolée. Moi, c’est Alex. Dis-je avec un sourire nerveux.

Izzie : D’accord. Alex, dis-moi de quoi voulais-tu me parler ? Dit-elle alors que je suis bouche bée.

Moi : Bah… Je voulais… Fin, je veux dire… Euh…

Izzie : Vas-y accouche, je n’ai pas tout mon temps !

Moi : Je te trouve super belle.
Je pense que c’était trop direct. Sur son visage, je vois qu’elle est un peu surprise.

Izzie : euh… Merci pour le compliment.

Moi : Il n’y a pas de quoi.

Izzie : C'est tout ce que tu voulais me dire ?

Moi : Euh… Non.

Izzie : Que veux-tu me dire d’autre ?

Moi : Euh… Tu me plais vraiment beaucoup. " Niveau déclaration, je suis vraiment nulle." Pensais-je.

Izzie : Tu peux abréger, s’il te plaît. Je ne vois pas trop où tu veux en venir. Dit-elle avec une voix pleine d’incompréhension.
Je reprends ma respiration et me lance.

Moi : Voilà, je ressens des sentiments pour toi. Enfin, je veux dire que c’est de l’amour. Ça va faire déjà 2 mois que je me suis rendus compte de ce que je ressens pour toi, c’est plus qu’une simple attirance. J'aimerais te demander si tu veux bien être ma petite-amie. Dis-je d’un trait.

Elle est en train de me regarder et sur son visage, je peux voir de la colère ainsi que du dégoût.

Izzie : Écoute-moi bien, espèce de sale lesbienne. Je ne suis pas comme toi et jamais je ne m’intéresserai à quelqu’un comme toi, c’est clair ? Tu as intérêt à ne plus venir me parler. Je ne parle pas aux bouffeuses de chattes, sale pute. Ne me touche plus jamais, je n’ai pas envie que tu me contamines, sale chienne !

Et sur ces mots, elle est partie me laissant là, les larmes aux yeux.  Ces mots m’ont fait l’effet d’un choc électrique, rapide et choquant. Je m’écroule par terre en sanglots. Quelques minutes après, je sens une main sur mon épaule.

Je me lève et je vois que c’est mon frère. Je le serre aussitôt dans mes bras, il fait de même. Je finis par me reculer, il me demande enfin pourquoi je pleure. Je lui raconte tout ce qui s’est passé et à la fin, je baisse la tête mais il m’ordonne de le regarder.

Owen : Écoute-moi Alex. Ce genre de personne ne mérite pas que tu verses une seule larme pour elle, pas une seule. Ne te rabaisse pas en pleurant de la sorte. Essuie-moi ces larmes. Je m’exécute. Montre que tu vaux mieux que cette pute. Hé oui, c’est elle la pute, pas toi. Tu dois toujours défendre tes valeurs, ce que tu es, t'assumer telle que tu es et ne jamais laisser quelqu’un te marcher dessus comme elle vient de le faire, c’est clair ?
Je lui fais oui de la tête et le remercie. Je n’ai rien d’autre à ajouter car je sais qu’il a entièrement raison. C’est mon petit frère mais c’est lui le plus mature de nous deux.

Depuis ce qui s'est passé avec cette pute d'Izzie, je ne lui ai plus jamais adressé la parole. Je me suis remise de ma peine de cœur, car oui, elle m'avait brisé le cœur et depuis je ne suis plus jamais tombée amoureuse de quelqu’un d’autre. Je ne me suis pas mise en couple, je pense que mon cœur attend la bonne personne.

Fin du Flash-Back

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Acceptez-moi comme je suis [ EN CORRECTION ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant