Acceptez-moi comme je suis [ EN CORRECTION ]

Chapitre 16

Je monte à l’étage et je vais vers ma chambre, j’essaie d’ouvrir la porte mais celle-ci est fermée à clé. Je peux entendre Luna pleurer à travers la porte. Ça me chagrine de la voir dans cet état. Je décide de toquer à la porte.

Moi : Luna,ouvre-moi s’il te plaît.

J’attends mais elle n'ouvre pas la porte. Je redescends pour aller retrouver les autres. Je ne veux en aucun cas lui mettre la pression.

Maggie : Alors, elle t’a parlé ?

Owen : Comment va-t-elle ?

Moi : Je ne sais pas. Elle a fermé la porte à clé, je n’ai pas pu entrer. Je pense qu’elle a besoin d’être seule. Je ne veux pas la brusquer, elle ouvrira quand elle se sentira mieux.

Owen : Oui, tu as raison. C'est mieux de la laisser. Comment vas-tu faire ? Tu travailles aujourd'hui, non ?

Maggie : Tu ne vas quand même pas la laisser toute seule. Rassure-moi !

Moi : Ah oui c’est vrai, le travail, j’avais carrément oublié que je devrais aller bosser cet après-midi. Et non, je ne vais pas la laisser toute seule dans cet état.

Maggie : Comment vas-tu faire ?

Moi : Je vais demander à Mark s’il peut voir avec mon patron pour me donner ma journée.

Owen : Pourquoi tu ne le fais pas toi-même ?

Moi : Si je le fais, il ne va pas accepter.

Owen : Ah d’accord. En même temps, il ne t'a jamais appréciée. C’est à se demander pourquoi il a accepté que tu travailles dans son bar.

Moi : Moi-même je ne sais pas. Bon, je vais appeler Mark.

Je prends mon téléphone et m’éloigne pour chercher le numéro de Mark dans mes contacts. Je l’appelle et au bout de la troisième sonnerie, il me répond.

Conversation téléphonique

Moi : Allô. Salut Mark, c’est Alex.

Mark : Oui je sais qui c'est, il y a ton prénom qui s’affiche sur mon téléphone. Je sens dans sa voix qu’il est en train de sourire. Sinon tu vas bien ? Tes mains
vont mieux ?

Moi : Oui je vais bien, j’ai quelques bleus un peu visibles, elles ont un peu gonflé mais c’est à peine visible. D’ici demain ça ira mieux et toi tu vas bien ?

Mark : Tranquille, je vais bien. Je suppose que tu n’as pas mis des glaçons sur tes mains c’est pour cela qu’elles ont gonflé.

Moi : Oui, j’ai oublié de le faire.

Mark : Je ne vais même pas te demander pourquoi tu as oublié.

Moi : Et pourquoi, tu ne me demandes pas ?

Mark : Parce que je sais que c’est à cause d’une meuf.

Je suis un peu choquée qu’il ait deviné, j’en perds presque mes mots.

Moi : Non pas du tout, c’est juste que j’étais fatiguée et je suis allée directement dormir.

Mark : Ouais c’est ça et tu crois sérieusement que je vais avaler ça ?

Moi : Oui mais ce n’est pas pour ça que je t’ai appelé. Dis-je pour changer de sujet.

Mark : Je sais que tu essayes de changer de sujet Alex. Je peux sentir à sa voix qu’il est en train de rire. Et une fois encore, il me scotche sur place, il m’étonnera toujours. Alors dis-moi, pourquoi m’as-tu appelé ?

Moi : Je peux te demander un petit service ?

Mark : Oui, je t’écoute.

Moi : J’aimerais que tu demandes au patron de me laisser ma journée parce que si c’est moi qui lui demande, il ne va pas vouloir.

Mark : Je vais voir ce que je peux faire mais je ne te promets rien.

Moi : D'accord, merci beaucoup.

Mark : Ne me remercie pas, je ne lui ai pas encore demandé.

Moi : D’accord, envoie-moi un message pour me tenir au courant de sa réponse.

Mark : D’accord, bisous à plus.

Moi : À plus, bisous.

Fin de la conversation téléphonique

Je raccroche et retourne auprès des autres.

Maggie : Alors qu'a-t-il dit ?

Moi : Il va lui demander et il me tiendra au courant.

Maggie : D’accord. Bon, ce n'est pas que je ne veux pas rester mais je dois y aller.

Owen : Moi aussi.

Moi : Mais, pourquoi vous partez ?

Maggie : Je te signale que je dois travailler.

Owen : Et moi, je dois aller en cours cet après-midi.

Moi : Ah oui c’est vrai, alors passez une bonne journée.

Maggie et Owen : Merci à toi aussi.

Ils viennent me faire la bise et partent.
Maggie travaille et en parallèle, elle étudie.

Bon maintenant, qu'est-ce que je fais ? Il faut que je parle à Luna, lui montrer que je suis là pour elle, si elle en ressent le besoin. Je décide d'aller la voir, si elle veut bien m’ouvrir.

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