La Faucheuse Lui Va Si Bien (En Cours)

34 Dean et moi perdons la raison

J'adorais sentir sa langue jouer avec la mienne. Il me serrait fort dans ses bras et je me sentais importante. Je ne voulais pas qu'il me quitte comme la dernière fois du coup je partais à la découverte de son corps un peu comme ci ma vie en dépendait.

Je le caressais partout tout en l'embrassant à pleine bouche. Lui n'étais pas en reste et bientôt je fus nue devant lui. Pas de complexe ce soir. Je voulais me donner entièrement et laisser l'éclairage naturel de la lune et des étoiles. Je voyais son regard gourmand et admiratif qui me parcourait. Je lui pris sa tête entre mes mains pour ramener ma bouche sur la sienne.

Il me soulève carrément et je passe mes jambes autours de ses hanches. Scène terriblement érotique et sensuelle. Je sens sa force et sa chaleur et j'aime ça aussi. Comme s'il connaissait les lieux, il m'amène jusque sur mon lit ou il me dépose lentement.

Je suis nue, allongée sur le dos, une tête à faire peur j'en suis sur mais pas grave. Dean retire son pantalon d'une poussée de ses mains sur ses hanches. L'avantage avec lui c'est qu'il n'a jamais froid et du coup sa garde robe se résumait à de simples pantalons. Pratiques.

Il s'allonge sur moi et nous reprenons nos caresses. Pas besoin de mots entre nous. C'est juste comme ci nos corps se connaissaient depuis longtemps. Nos respirations s'accélèrent et se saccadent.

Je descends mes mains le long des ses abdominaux, ses flancs, puis plus bas. Elle est en érection, droite, dure, longue, épaisse et fière. Je passe mon pouce sur le bout tout doux de son sexe puis je fais glisser ma main sur toute sa longueur.

_ Hum, tu vas me rendre dingue, petite fille, me soupire t'il dans le creux de mon cou.

_ Tu ne crois pas que tu pourrais abandonner le "petite fille"? lui répondis-je sans arrêter mes caresses.

_ Tu as raison... doucement, sinon je vais venir bien trop tôt... Je ne devrais même pas être là avec toi mais je n'arrive pas à m'en empêcher. Repousses-moi...

_ Je te veux là maintenant avec moi. Montres moi ce que tu as envie de me faire. Et puis tu as surement des petits dons cachés j'en suis certaine.

Il me sourit et ses doigts commencent  à se livrer à une lente et inexorable ascension de mon plaisir. Ma respiration est rapide et je pousse de petits soupirs qu'il a l'air de trouver follement excitants. Ses doigts sont dans mon entrejambe et me caressent, allant de mon clitoris jusque derrière. Ses mouvements de vas et vient, doucement puis plus fort, en rythme, font monter la vague du plaisir. C'est tellement bon. Je suis cambré tout contre lui et je ferme mes yeux pour encore plus apprécier l'instant.

J'avais du mal à regarder dans les yeux de mon partenaire pendant l'acte, je trouvais cela très intime et je n'avais jamais eu suffisamment confiance dans mes partenaires pour cela. Mais pas avec Dean, c'était tellement naturel avec lui. Nous. Dans ce lit. Ensemble.

Dean m'embrassait dans le cou, juste sous l'oreille, là ou la peau est tellement fine. J'ai des frissons sur tout le corps. Et ces mains qui continuent leur progression. Je suis maintenant trempée et mon bassin suit les mouvements de ses doigts.

_ Encore, ne t'arrête surtout pas s'il te plaît.

_ Je suis là.

_ Ne pars pas et ne me quitte pas.

_ Je ne bouge pas et je serais toujours là ma douce, ne t'inquiète pas.

Je prendrais le temps plus tard de réfléchir à se nouveau surnom mais pour le moment je crois que j'adorais comme il me parlait lorsqu'il se lâchait comme tout chez lui d'ailleurs. Je lui griffais les épaules dans l'attente de la déferlante.

Lui n'y tint plus. Sans crier gare, il se redressa, me prit les mains qu'il maintint au dessus de ma tête. D'un genou il m'écarte bien les jambes et me pénètre toute entière d'une seule poussée. Mon Dieu. C'est si bon. Il me regarde et je vois sa fossette.

_ Alors tu aimes mes petits tours de passe passe?

Je ne prends pas la peine de lui répondre. Je redresse mes genoux et contracte mon vagin. Il écarquille les yeux et son sourire s'élargit. Il se penche et tout en m'embrassant se retire de moi. Je n'ai pas le temps de crier ma frustration qu'il me pénètre à nouveau toute entière. Mes yeux sont voilés par le désir. Je ne suis pas loin de perdre pied.

Il entame un rythme lent et profond. Mais je veux qu'il aille plus vite. Je contracte vagin et périnée en cadence tout comme lui. On est en sueur et on se soupire des mots tendres tout en accélérant le rythme.

Nous atteignons ensemble l'orgasme. Il est dévastateur. J'ai des contractions vaginales quelques minutes encore après son passage. Dean est toujours en moi et semble apprécier grandement la sensation.

Je lui caresse le visage et on s'embrasse encore.

_ C'était... magique, je ne vois pas d'autres mots. Je n'avais jamais connu ça avant.

_ Moi non plus je dois l'avouer.

_ C'est surement la magie de mon nouveau lit et de toutes ces étoiles dans le ciel à nous observer.

Oui, je pouvais être poète parfois aussi.

_ Mais. Tu saisis ce que tu viens de me dire?

_ Non. Qu'est ce qui se passe? Tu me fait peur tout à coup.

Il avait reprit son air sérieux et je venais de comprendre que les instants de félicité étaient terminés.

_ Regardes où je suis? Je ne peux pas, ce n'est juste pas possible!

_ Mais de quoi tu parles? On est juste dans ma chambre. Tu regrettes ce qui vient de se passer?

_ Mais non, pas du tout mais regardes. Je t'ai dit que je ne pouvais pas être physiquement sur Terre. Mais là, on est dans ton loft, dans ton lit....

_ Mais...

Il avait raison. Nous étions enlacés dans mon lit. Mais comment était ce possible?