La Faucheuse Lui Va Si Bien (En Cours)

52 Les morts en rang de batailles et Lucifer dévoile son vrai visage

Dean tentait de prendre le contrôle mais ce n'était pas des âmes qu'il avait devant lui et il était donc coincé. Heureusement il avait son épée. Je luttais toujours contre Lucifer mais c'était comme se battre contre un mur. Les militaires tombaient quant à eux comme des mouches. Les balles ne pouvaient rien faire contre des squelettes où des morceaux de chairs restaient encore accrochés par endroit.

Je hurlais de plus en plus désespérément face à toutes ses vies gâchées et à ses familles détruites.

_ Lucifer, tu ne peux pas continuer. Ils vont tous mourir et se sera de ta faute. Pense à ta promesse de les protéger.

_ Non. Eux ne cherchent que la destruction. Ne vois-tu pas que le Fléau est déjà à l'œuvre en eux? Regardes donc. Ils ne savent que tirer profit de ce que la planète leur offre et ne pensent qu'au confort qu'ils auront s'ils poursuivent leur chemin de la décadence.

_ Non ce n'est pas vrai. Ils font régner la paix et œuvre pour un monde ou il n'y a pas de guerre.

_ Comment peux tu croire à ces mensonges...? Tu es tellement naïve et idéaliste mon enfant... Rappelles toi de ton vivant. Tu es jeunes mais tu as vu les guerres à la télévision, les enfants mourant de faim, les femmes violées au nom de ces même guerres, des vieillards massacrés, des handicapés mutilés car plus bons à rien... voilà ce que les Hommes font à leurs semblables. Leurs soifs de conquêtes les conduits à leur propre perte.

_ Non... C'était un souffle qui sorti de ma bouche. Mes souvenirs refaisaient surface et je me surpris à penser que Lucifer avait peut être raison.

Pourtant je refusais de croire que l'Homme était foncièrement mauvais. Il avait juste besoin d'être guidé vers le bon chemin. Il devait comprendre qu'il ne pouvait continuer à détruire tout ce qui faisait la vie.

Je luttais toujours plus fort pour me dégager de sa prise mais Lucifer ne lâchait rien et tentait lui de me tirer vers les premiers arbres. Il voulait laisser les militaires et Dean se battre duels contre l'armée des morts.

Dean luttait vaillamment contre ses assaillants. Il réussissait à progresser vers moi mais pour un mort qui s'écroulait au sol, deux autres lui sautaient dessus.

Il fut bientôt rejoins par Sébastien que je reconnu parce qu'il avait perdu son casque dans la bataille.

Je les regardais. J'avais peur. Je pleurais. Je me débattais. Puis je mordais. C'est ce qui me vain à l'esprit quand Lucifer me susurra à l'oreille que Dean ne sortirait jamais de ce combat en un seul morceau. J'avais beau me dire que Dean était la Mort et qu'il ne pouvait pas mourir je n'était plus vraiment sur de rien.

A ce moment, je me tourna vers Lucifer et pencha ma tête vers son cou. Je voulais atteindre sa jugulaire, mordre, et tirer. Je voulais faire jaillir son sang et que tout s'arrête.

Je ne pus que mordre. Lucifer me lâcha le bras à ce moment et son attention fut consacré à se protéger de la furie que j'étais devenu. Je le tapais, le griffais, lui criais dessus aussi, au cas ou cela eu un effet sur lui. Même si cela était improbable. Cela aura eu tout de même le mérite de permettre à Dean de nous rejoindre et d'assener un violent coup d'épée dans le flanc gauche de Lucifer.

Celui ci me relâcha alors totalement.

_ Sale petit morveux. Tu penses sincèrement pouvoir me tuer avec cette aiguille?

_ Non. Mais au moins vous m'accorder toute votre attention à présent.

Et c'était vrai les morts étaient moins rapides à présents et leurs coups moins précis. Moi j'avais pu me mettre à l'abri ou presque à quelques pas derrière Dean.

_ Très bien, Maître des Limbes. Jouons à présent.

Dean ne répondit pas. Lucifer fit apparaître une épée gigantesque dans sa main. Son corps laissa place à une créature infernale. Elle était grande, toute en noirceur, et musclée. Ses yeux rouges devaient être capables de tuer quiconque lui déplaisait.

Ça y est. J'ai peur. C'est l'image même que l'on voit dans les films lorsque d'apparence humaine, il devient un monstre assoiffé de sang et de perversion. J'étais encore persuadé qu'il y avait du bon en lui mais je devais bien être la seule.