54 Gaïa, déesse de toute chose

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Je me réveillais. Je ne savais pas ce qui s'était passé et je ne savais pas où j'étais. Je n'entends pas un bruit autours de moi. Dean est allongé sur le sol à quelques pas de moi. Il ne saigne plus. Sa blessure semble refermée. Quant à moi, après m'être regardé comme je le pouvais, je constatais que mes ailes étaient toujours là, plus brillantes que jamais avec ce dégradé de couleur qui les caractérisaient. Et j'étais nue. Encore.

Où suis- je?

Je m'approche de Dean. Il respire. Merci mon Dieu (ou je ne sais qui mais merci quand même). Toutefois je n'arrive pas à le réveiller. Étrangement, je n'ai pas peur.

Une petite voix ce fait alors entendre.

_ Bienvenue à toi, Gaïa.

_ Pardon?

Je me retournais vers la petite chose qui était derrière moi. On aurait dis une petite fée, un peu  comme la fée clochette de Peter Pan. Elle était toute mignonne avec ces ailes translucides qui visiblement lui permettaient de volée. Elle se déplaçait vite autours de moi et formait une petite boule lumineuse.

_ Cela fait longtemps que je ne t'ai vu. Mais je ne me trompe pas, tu es bien Gaïa, la future déesse de la Terre et de toute chose.

_ Tu es sur qu'il n'y a pas erreur sur la personne petite fée? Je n'ai rien d'une déesse, vraiment.

_ Je ne me trompe jamais, sache le.

_ Très bien. On va dire que je te crois. Et où sommes nous?

Dean ne reprenais toujours pas connaissance. J'avais ma main posé sur son cœur. Il respirait c'était déjà ça.

_ Tu es au centre du Gouffre. Là où le chemin se révèle.

_ Pourquoi faut-il que tu parles aussi bizarrement? Tout ce que j'ai compris c'est que j'étais das le Gouffre? Mais pourquoi? Et comment je suis arrivée là? J'étais dans la prairie et une seconde après je me réveille ici.

_ Tu poses souvent autant de question?

_ Tu ne crois pas si bien dire...

Elle me sourit. Si je la fais rire, c'est déjà ça.

_ Tu es là où tu te trouves quand ton chemin de vie est interrompu. Aujourd'hui, un grand bouleversement a eu lieu dans ton cœur et tu as préféré revenir ici pour te préserver. La dernière fois que je t'ai vu, tu était d'apparence différente mais je ne me trompe pas, c'est bien toi à l'intérieur.

_ Comment ça la dernière fois?

_ Pour te protéger, j'ai fait venir l'entrée du Gouffre jusqu'à toi. Pour te protéger, j'ai fait venir le Maître des limbes avec toi. Tu dois aujourd'hui retrouver qui tu étais auparavant et sauver ce qui pourra l'être.

_ Mais pourquoi vous voulez tous que je sauve le monde?

_ Je suis sérieuse Gaïa, le temps presse et le Fléau a déjà commencé son œuvre. Tu dois retrouver tes souvenirs et l'ensemble de tes pouvoirs originels. Tu dois monter sur ton trône et montrer le chemin aux hommes pour les protéger contre eux- même.

_ Euh. C'est un tantinet mélodramatique là tout de même.

_ J'en suis désolé mais je ne peux me montrer plus honnête avec toi qu'en te disant la vérité avec ses mots. Il y a longtemps de cela quand tu m'as rejointe ici pour accomplir les dessins de ta destiné, tu n'as pu faire un choix. Ta douleur était la plus forte. Mais aujourd'hui, tu n'as plus le choix et tu dois voir qui tu es et qui tu étais afin de suivre ton destin.

Elle se rapproche petit à petit de moi. Elle semble grandir au fur et à mesure de son approche pour finalement s'arrêter juste devant moi. Ses yeux sont à la hauteur des miens. Elle tient dans ses mains ce que je prends pour une sorte de sceptre magique (parce qu'il brille littéralement). Au moment ou elle termine sa phrase, elle fait toucher le bout de son sceptre contre mon front. Je ne peux pas bouger. Je suis hypnotisé par ses yeux qui me donne l'impression de refléter tout le savoir de l'univers.

Un voile sombre prend forme autours de moi. Tout s'obscurcit à nouveau. Je sombre une nouvelle fois dans les ténèbres.






La Faucheuse Lui Va Si Bien (En Cours)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant