La Faucheuse Lui Va Si Bien (En Cours)

35 Dean reste avec moi

_Je ne comprends pas. Tu n'avais jamais réussi auparavant à venir sur Terre comme ça ?

_Non. Jamais. Et pourtant ce n'est pas l'envie qui me manquait. Mais apparemment je ne pouvait rester que dans l'ombre.

_Mais qu'est ce qui a changé par rapport aux autres fois ?

_Rien.... à part toi.

_Comment ça moi ?

_Les autres fois tu n'étais pas là avec moi.

_Tu crois que c'est parce que je voulais inconsciemment que tu sois là ce soir avec moi ?

_Je ne vois que cette explication pour le moment...

Nous étions toujours dans les bras l'un de l'autre et je n'avais pas la moindre envie de bouger. Lui avait l'air en pleine réflexion, tendu. Moi j'étais sur mon petit nuage. Je fis ce que l'instinct me dictait à ce moment, je me tournais pour le prendre dans mes bras et je l'embrassais. Encore. Solution radicale pour lui changer les idées. Et cela fonctionna.

Nous refîmes l'amour à deux reprises. La première fois langoureusement et lentement, chacun prenant le temps de découvrir le corps de l'autre. Et une autre fois tout en bestialité, comme ci notre vie en dépendait et que c'était notre seule et unique fois.

J'avais adoré ces échanges. J'avais des souvenirs pour un long moment. Je me sentais rassasié, et comblée comme jamais encore par aucun autre partenaire.

Nous avons fini par nous endormir dans les bras l'un de l'autre. Ma dernière pensée cohérente fut que ce n'était peut être pas terrible de tomber amoureuse de son « chef » qui avait je ne sais combien d'année de plus que moi.

La nuit fut agité. L'orage fit rage au dehors et j'entendis les clacs clacs des volets qui menaçaient de céder sous la pression. La pluie se déchaînaient également et fut bientôt rejointe par un énorme orage. On aurait dit que les Cieux n'étaient pas content de ce qui venait de se passer ici et qu'ils voulaient nous tomber sur la tête.

Après quelques heures de déchaînement le soleil finit par se lever sur une journée qui s'annonçait magnifique. Je sentais ses rayons venir me chatouiller le nez. Je n'avais pas envie d'ouvrir les yeux et je voulais profiter encore de ces derniers instants de tranquillité.

_Bonjour toi.

_Hum, je n'ai donc pas rêvé ?

Dean se tenait à côté de moi et devait me regarder dormir depuis un moment.

_Il semblerait que non vu que je suis là avec toi.

_Je ne suis pas sur de ne pas rêver encore. Il me faudrait une preuve de ce que tu avance...

J'aimais le taquiner. Il entrait toujours dans mon jeu. Et il le fit cette fois encore en ce penchant pour m'embrasser le front, le nez et finalement la bouche qu'il prit le temps de savourer.

_Effectivement, vu comme ça...

Et nous refîmes tendrement l'amour.

Je ne connaissais par de meilleurs moyens que de commencer sa journée en faisant l'amour à l'homme qu'on aime. Merde. Je crois que je suis déjà accro.

_Il faut que je me lève petite marmotte. Je dois y aller. J'ai un important rendez vous que je ne peux annuler.

_Ah bon ? Avec qui ?

_Je ne peux pas te répondre. Il y a des choses que je dois garder pour moi.

_Je suis désolé, je ne voulais pas me montrer indiscrète.

_Je le sais ne t'inquiète pas. En tout cas, saches que ces moments que nous venons de passer comptent beaucoup pour moi, petite fille.

_Je croyais que la question du « petite fille » était réglée ?

_Ah oui, laisse moi le temps de trouver comment je pourrais t'appeler alors me dit il avec un clin d'œil à mon intention.

Dean ?Lui toujours si sérieux qui me fait un clin d'œil ? Ça me touchait comme beaucoup d'autres choses chez lui mais je ne voulais pas me montrer trop transparente et souffrir encore une fois à cause d'un homme. Je devais me préserver.

Dean parti quelques minutes plus tard, après m'avoir regardé longuement.Je ne savais pas ce qu'il avait pensé à ce moment là  et je ne voulais pas le savoir. Je filais sous la douche pour retirer les dernières traces de mon maquillage de la veille et la transpiration de mes ébats nocturnes.

Je me sentais mieux moralement c'est sur mais aussi complètement perdue dans mes sentiments et je ne savais pas lequel des deux était le pire. Par moment je me fatiguais littéralement moi- même.