65 Boules lumineuses

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J'étais à genoux au sol, Lucy dans mes bras et Dean qui faisait de même avec nous deux. On pleuraient tous les trois pour tout ce temps perdu, pour toutes ces vies gâchées, pour notre famille.

Plus je pleurais et plus je me sentais faible de n'avoir pas su faire mieux que de sauter dans un trou. J'étais paralysée par la tâche qui m'attendait maintenant. J'avais retrouvé mon mari et mon fils mais je ne savais pas ce que le lendemain nous réservait.

Pour le moment et comme je voulais leur montrer ce que j'avais vécu et les sensations que ces voyages m'avaient laissé je leur pris chacun la main afin de leur montrer en image les bons comme les mauvais moments.

Cela prit un certains temps, mais je tenais à tout leur montrer. Dean est littéralement scotché. Il me sert la main comme pour me remercier de ce cadeau qui n'avait pas de prix pour lui. Lucifer ne dit rien, je n'arrive pas à connaître le fond de sa pensée et cela me trouble car j'essaye de me montrer le plus honnête possible.

_ Je te promet de ne plus t'abandonner mon fils. Je t'aime plus que ma vie tu sais. Et toi Dean, je ferais de mon mieux pour être une bonne épouse parce que je ne peux m'empêcher de me dire que je n'avais pas vu les signes du Fléau en toi... Vous êtes tout pour moi. Je vous ais tous les deux déjà perdu et je ne veux pas que cela recommence.

Je me remis à pleurer. Mon cœur ne parvenait pas à ce calmer. J'étais aux prises avec des émotions tellement grandes que je ne vis pas tout de suite ces lumières descendre du ciel et arrêter leur course juste devant moi. Sept point lumineux .

Les militaires se regroupèrent pour faire cercle autours d'eux. Sébastien se mis à vociférer dans son talkie-walkie. Et moi j'étais comme attiré par elles. Elles m'apaisaient. Je fis un pas, puis deux puis trois. J'étais juste devant elles.

_ Ma chérie? Qu'est ce que tu fais? C'est quoi ces lumières?

_ Mère? Je ne les reconnais pas, éloignez-vous.

Le temps qu'ils me conseille tous les deux de faire attention, (la première fois que je les entendais me parler comme à une femme et à un mère) ; les sept lumières explosèrent autours de nous et disparurent.

Sébastien gueulait carrément dans un téléphone satellite des ordres, si je comprenais bien, pour faire changer les coordonnées de satellites entourant la Terre pour suivre la course des points lumineux laissé par les déflagrations.

Après de longues minutes de conversations satellites, nous savions seulement que trois d'entre elles étaient reparues sur deux continents différents, avaient été vues entrer littéralement dans une personne et la posséder. Ces trois personnes étaient actuellement sous un périmètre de sécurité étroit de la part des pays correspondant. Ils attendaient des équipes de la sécurité nationale avant de faire quoi que ce soit et tant que ces "possédés" ne bougeaient pas, les forces de l'ordre restaient en retrait. Pas encore de nouvelle des quatre autres lumières.

Elles m'avaient laissées une impression en arrivant devant moi. J'étais sur d'avoir déjà eu cette impression auparavant mais je ne parvenais pas à mettre de mots dessus. Lucy et Dean étaient tous deux à côté de moi. Pourquoi mon autre fils n'était pas venu? J'étais triste de ne pouvoir faire mieux. Lucy me serra la main comme s'il comprenait la situation que je vivais. Dean avait du mal a digérer toutes les informations qu'il venait de voir et d'entendre. C'était difficile pour lui qui repartait un peu de zéro de fait.

Je me détournais d'eux et me dirigeais vers Sébastien.

_ Écoute, pour ici , je pense que vous avez fait tout ce que vous pouviez. Je ne te remercierais jamais assez pour votre aide. Mais je crois que maintenant un autre problème vient de surgir et tu risques d'être pas mal occupé, non?

_ C'est même certains. Tu sais néanmoins qu'il faudra que l'on reparle de tout ce qui vient de ce passer.

_ Je me doute, pas de soucis.

_ Ton téléphone est prêt et une ligne directe t'a été envoyé pour pouvoir me joindre et inversement.

_ Très bien. A plus alors.

_ OK. Fait attention à toi, chasseuse. Il semblerait que tu ais une certaine tendance à attirer les problèmes.

_ Visiblement, oui.

Je le quittais sur ces derniers mots. Nous avions besoin de nous retrouver ensemble avec mes hommes. Aussi je les pris chacun par un bras et nous transporta en direct chez Cassy, mon loft bien assez grand pour y faire une place pour Lucy s'il le souhaitait.

J'étais morte seule et sans attaches voilà un peu plus d'un an maintenant et aujourd'hui, je me retrouvais femme mariée ou presque et mère de famille. Le destin savait bien jouer avec nous.



La Faucheuse Lui Va Si Bien (En Cours)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant