-Ceci est la seconde partie d'une chronique complète en deux volets, et la lecture du premier tome est donc vivement recommandée-
Un empire, une guerre éternelle, une dernière étoile.
L'univers d'Androméda connaît enfin la paix. Ses galaxies se sont...
-Ici le frère sergent Iarkus, je me replie avec les survivants de mon unité, ennemi en poursuite!
-Douzième peloton, on se déploie en position défensive pour les couvrir.
-Le Paladin a percé le front et va atteindre la zone d'atterrissage! Tenez la ligne et évacuez les transporteurs avant que...
-Douzième peloton au contact de l'ennemi! Bon sang ce truc est rapide, où est notre soutien aérien!? On se fait massacrer ici!
Assis dans son fauteuil, le frère-capitaine Galhvain ne regardait pas la carte tactique ouverte sur l'écran face à lui. Les yeux mi-clos dans la pénombre, ses lèvres murmuraient une prière silencieuse à un dieu sans nom.
-Frère-capitaine, annonça soudain une voix. L'Avatar est prêt au lancement.
L'officier ouvrit les yeux d'un coup, et s'anima avec une vivacité surprenante. Ses mains dansèrent sur les commandes implantées dans les accoudoirs.
-À toutes les unités, ici le frère Capitaine Galhvain. Votre tâche est accomplie. Battez en retraite; désormais ce combat est le mien.
Il saisit les manettes sorties du siège. La carte tactique s'effaça des écrans qui tapissaient le cockpit, remplacée par l'image un long couloir de métal. Les réacteurs vibrèrent alors que la jauge d'énergie atteignait rapidement les 100%.
-Les dieux sont avec nous, psalmodia Galhvain. Avatar, lancement!
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Plongé dans la bataille, Varig n'avait pas le loisir de penser. Sa réflexion se résumait au prochain mouvement, à la prochaine attaque. Un maelstrom confus de mort, de symboles d'alertes et de ruines sous un ciel d'un bleu insolent.
Individuellement, les unités que lui envoyait la TTC n'auraient pas représenté une grande menace, mais ce déploiement massif était épuisant aussi bien pour lui que pour les réserves d'énergie du Paladin. Au début de l'affrontement plusieurs escouades de Jaëgers avaient tenté de l'encercler, mais elles s'étaient rapidement faites tailler en pièces. Leur opposant était tout simplement trop rapide, trop protégé et trop précis pour qu'ils rivalisent.
Les survivants s'étaient donc repliés et appuyaient l'infanterie, retranchée dans les ruines. Varig les avait poursuivit et se cachait maintenant derrière un immeuble tombé. Des tirs de gros calibre et des roquettes venaient frapper le monticule de gravats, plus pour l'empêcher d'avancer que dans l'espoir de l'abattre.
