Chapitre 3

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- Tu sais quoi ? Je le savais...
- Je voulais être sur de pas délirer avant de t'en parler...
- Et qu'est ce qui a changé depuis tout à l'heure ?
- J'ai eu la preuve qu'il était en France.
- Et merde.

Fred s'énerva sur son volant, les bouchons n'arrangeaient rien.

- Calme toi mon chéri ça ne sert à rien de te mettre dans tout ces états.
- Non mais ça me bouffe cet enfoiré est encore là et à tout moment il peut faire exploser notre quotidien.
- Ah Bah ça. Mais on est ensemble et ensemble on est invincible. Tu le sais ça.
- Oui je le sais.
- Puis Bon on a réussi à affronter Léa.
- Et Ravallec.
- Oh m'en parle pas, j'ai de la chance il n'est pas passé aujourd'hui. Il ne manquait plus que ça à ma journée.
- attention la journée n'est pas encore fini.
- Arrête tu vas nous porter la poisse, il est encore capable de s'inviter à dîner.
- Je n'ai rien dit alors. Mais c'est vrai qu'il en est capable, t'imagine il fait comme la dernière fois avec son petit panier de pique-nique.
- T'es bête. Mais mon dieu que c'était drôle et sa tête quand tu l'as mis à la porte.
- Bon si on s'arrêter dans un café pour boire un coup tout les deux avant de rentrer et surtout en attendant que la circulation diminue.
- Oh Oui quelle belle idée surtout qu'on est tôt aujourd'hui.

Fred prit la première sortie qui donnait sur un parking et ils allèrent tout les deux dans un café en bord de Seine pour boire un café pour Alice et un chocolat pour Fred. Ils profitèrent de ce moment pour se câliner et de déposer de tendre baiser sur la joue, dans le cou et même sur les lèvres. Ils s'affichaient complices et amoureux. Faut dire qu'ils en avaient drôlement besoin ces derniers temps de ce genre de moments.

- Au fait J'ai parlé avec Amaury hier.
- Et qu'est ce qu'il t'a dit ?
- Qu'on avait pas besoin de se cacher qu'il savait et qu'il ne dirait rien à son père pour nous parce qu'il tenait trop à Ada.
- Ca veut dire que ce soir on peut dormir ensemble si on déplie le clic-clac pour Amaury ?
- Oui ca veut dire ça. Mais on va attendre la fin du repas pour l'annoncer, d'être sur de ce qui va se passer.
- Tu vas vraiment nous porter la poisse toi.
- Ça fait plus de 6mois que tu es procureur et ça fait tout autant de temps que j'ai l'impression que chaque soir tout peu nous arriver.
- Je ne veux pas que tu te sentes mal par rapport à tout ça. On n'a pas été épargné mais on est heureux non ?
- Oui on l'est. Si on rentrait maintenant je pense que la circulation est plus fluide.
- Oui t'as raison comme ça on pourra rentrer en même temps que les enfants.
- Tout à fait.

Fred se leva pour payer, puis il attrapa la main d'Alice l'entraînant vers le parking. Ils s'embrassèrent une dernière fois avant de monter dans la voiture. Pendant le chemin ils s'échangèrent des regards tendres et des sourires. À la maison, il fut accueilli par des cris de joies.

- Vous rentrez tôt aujourd'hui ! C'est trop bien !
- Oui on a fini plus tôt mon bébé. Elle est où ta soeur ?
- On est jeudi maman elle fini plus tard.
- Ah Oui c'est vrai. Du coup on va pouvoir faire les devoirs tout les deux.
- Ouiiiii.

Alice passa la main sur l'épaule de son compagnon avant d'aller s'installer avec son fils pour la session devoirs du jour. Ada fini par rentrer.

- On va dans ma chambre faire nos devoirs. Fit Ada.
- NON. Le salon c'est très bien pour les devoirs.
- Tu peux ma puce mais tu laisses la porte ouverte.
- Merci maman.
- Alice...
- Fred.
- Bon D'accord.

Alice se mit à sourire tout en aidant Paul à ranger ses affaires.

- Ton pipou je te jure...

Paul explosa de rire en allant ranger son sac dans l'entrée pour demain matin. Puis il alla prendre une douche laissant Alice et Fred seul un moment.

Et maintenant ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant