Et maintenant ?

Chapitre 36

Alice envoya un message à Ada pour la prévenir de rentrer au nouvel appartement, avant de signaler sa présence aux enfants dans le salon.

- On ne vous attendez plus ! Fit Juliette.
- On ne s'attendait pas à vous retrouver ici, on a perdu du temps à faire un tour à l'autre appartement.
- Bah nous on a fini, les lits sont tous remonté comme il faut. Il vous reste plus qu'à ranger les cartons mais ça on vous laisse. Je trouve qu'on a déjà bien bosser.
- Evidemment mon petit Max Vous en avez même trop fait. Vous êtes merveilleux. Avec Alice on a de la chance de vous avoir.
- C'est normal mon petit papa on n'allait pas vous laisser dans vos états vous débrouiller pour déménager.
- Maman elle est où la chambre ?
- Viens mon petit bonhomme je vais te la montrer moi. Je crois que ta maman elle est un petit peu fatiguée. Dit Juliette en observant Alice assise dans le canapé dans les bras de Fred.
- D'accord Juju !

Juliette attrapa la main de Paul et lui fit visiter l'appartement entier. Montrant toute les chambres.

- T'as vu Paulo tu pourras avoir ta salle de bain.
- Je vais devoir la partager avec Ada maman elle a dit.
- Mais t'avais pas une baignoire dans ta salle de bain avant ?
- Non y avait que la douche.
- Ça va petit frère ? T'as pas l'air d'aller bien ?
- J'ai eu peur de perdre Pipou et je veux qu'il devienne mon papa. Il a dit on remplirait dossier mais depuis on n'en parle plus.
- Tu sais ton pipou il pense a 50 trucs en même temps, alors je suis sur qu'il veut vraiment devenir ton papa mais qu'il n'a pas trouvé le temps de s'en occuper.
- J'espère.
- Et mon bonhomme ! Tu sais Pipou il t'aime très fort, depuis que t'es bébé il a une photo de toi dans son portefeuille. Il tient à toi comme à son propre fils. Alors t'en fais pas. Et si tu veux je lui en parlerai à Pipou.
- Je ne sais pas.
- Viens la mon petit bonhomme ! Tu sais on t'aime tous très fort et on sera toujours tous là !

Paul se blottit dans les bras de sa grande sœur. Ils restèrent un moment comme ça tout les deux. Pendant ce temps en bas, Ada était rentrée.

- Coucou tout le monde ! Je suis avec Amaury.
- Oh bonsoir Amaury, comment tu vas ?
- Bien Alice merci.
- Tu es autorisé à rester jusqu'à quelle heure ?
- 19h.
- D'accord.
- On va monter dans ma chambre.
- Tu laisses la porte ouverte ma puce. S'exclama Fred.
- Oui papa. Fit la jeune fille faussement blasée.

Alice donna une tape sur l'épaule de Fred et elle regarda les deux ados monter à l'étage en souriant. Elle voyait cette petite fille qui était rentrer dans sa vie il n'y a pas si longtemps devenir une grande fille, presque une jeune femme.

- Je ne veux pas qu'ils fassent... Tu sais bien. Ils sont trop jeune. Fit Fred très sérieux.
- Rha mon amour, tu sais ce n'est plus la petite fille qui est entrée dans nos vies. Elle a bien grandit.
- Toi tu sais des choses que tu ne me dis pas....
- Je sais ce qu'elle veut bien me raconter et je sais surtout que tu n'as pas à t'inquiéter.
- C'est ce qu'on dit. Mais si il lui brise le coeur...
- Tu le retrouves et tu le tues. On connaît la chanson. Fini par dire Lucie en rigolant. Ton papy mon Nathan, c'est un sacré phénomène.
- Je vais aller voir si tout va bien quand même.
- Ah non Fred tu les laisses tranquille. Ils ne se voient pas beaucoup en ce moment alors ne gâche pas tout. Elle a besoin de ces moments. Tu t'en rends bien compte qu'elle ne va pas bien depuis qu'il est parti de la maison.
- Oui...
- Alors ?
- Alors je ne bouge pas.
- Je préfère.

Après un moment tranquille dans les bras de Fred, Alice fini par se lever. Elle se dirigea vers sa chambre et commença à défaire ses cartons, ranger ses affaires. Fred surprit qu'elle est bougé sans un mot ne tarda pas à aller la rejoindre. Il l'encercla de ses bras lui déposa un baiser sur son épaule, puis dans son cou.

- Qu'est ce qu'il t'arrive mon amour ?
- Rien j'avais juste envie de défaire un peu nos cartons, me sentir un peu plus chez moi. Et j'avais envie de m'isoler aussi.
- Pourquoi ?
- Parce que tout ce monde autour de moi ça me fatigue... Même si je suis heureuse d'avoir tes filles à la maison j'ai besoin d'avoir mes petits moments toute seule aussi.
- Tu veux que je te laisse ?
- Non... Je veux que tu me serres contre toi.
- T'as vraiment pas l'air bien mon amour.
- je suis triste et je ne sais pas pourquoi. J'ai envie de pleurer.
- Pleure si tu en as besoin... ça doit être les hormones tout ça.