- Désolé Je suis curieuse mais comment tu l'as rencontré ?
- Au travail, ca fait pratiquement 10ans qu'on travaille ensemble.
- C'est vrai ?
- Oui je suis devenu juge d'instruction, j'ai été procureur quelques mois aussi mais ça ne m'a pas plus. Ça devenait compliqué a allier avec ma vie de famille. Et lui il est commandant de Police.
- Il me semble que tu me l'as dit hier ça. et ça fait combien de temps lui et toi ?
- Ça n'a pas été simple lui et moi. On c'est cherché un long moment avant de se trouver vraiment. Ca fait 3ans qu'on est ensemble et ça fait une semaine qu'on est marié. Mais j'ai l'impression qu'on a toujours été ensemble.
- Quand je vous vois j'ai l'impression que ça fait des années que vous êtes ensemble, vous avez l'air si fusionnel, si complice.
- C'est Ma moitié, celle qu'on ne croise qu'une fois dans sa vie.
- Ça parle de moi par ici. Je me trompe. Fit Fred en posant des mains sur les épaules de sa femme et l'embrassant sur la joue.
- Peut être, vous avez fini ?
- Oui, ton fils Et Ada sont parti à la douche.
- Je te laisse te servir mon amour ! Et est ce que tu pourrais mettre cette petite merveille qui c'est endormi dans la nacelle qui est dans le salon.
- Avec plaisir. Vous voulez boire quelques choses d'autres ?
- Non ca ira merci. Répondît Virginie.Fred s'éclipse quelques minutes le temps de poser Louise et de prendre un verre à boire. Il s'installa sur la chaise à côté d'Alice. Paul se précipita vers sa maman une fois son sa douche fini. Il s'installa sur ses genoux.
- Mon grand bébé !
- Il est ou Papy ?
- Je ne sais pas, il ne devrait plus tarder. Et toi, qu'est ce que tu nous as préparé de bons avec Pipou ?
- Des pizzas à la Marquand !
- Alors ça c'est ton grand fils ?
- Oui C'est ça. Et voici ma grande, ça va ma puce ?
- Oui maman. On mange bientôt ?
- On attend papy et on ne va pas tarder. Je te présente Virginie Une amie. Ada ma grande.
- Enchantée! Fit Ada timidement.
- Enchantée! Répondît Virginie.
- Tu viens Ada on va jouer. Fit Paul en se levant.
- Vous faites attention à pas vous salir, vous sortez de la douche.
- D'accord maman ! Répondît les deux enfants.Alice continua à discuter avec Virginie jusqu'à être coupée par son père qui rentra. Ils passèrent à table, le repas fut animé avec les pleures de Louise. Fred s'occupa de coucher les enfants laissant les deux femmes discuter tranquillement. Virginie fini par partir, laissant Alice seule dans le salon avec Louise.
- Mon bebe va falloir faire dodo maintenant.
- Bah alors ma petite fille ne veut pas dormir ?
- Non mon petit papa elle est même en pleine forme. Sinon toi t'étais passé où ?
- euuuh... J'étais au café avec François comme tout les samedis.
- Mouais.
- Alice ne fais pas ta juge avec moi.
- Je n'oserai pas. Mais même Louise est d'accord avec moi, tu nous caches quelque chose.
- Ne mêle pas ce petit trésor à tout ça.
- Elle s'appelle comment ?
- Elle s'appelle, elle s'appelle... J'ai pas envie d'en parler pour l'instant Alice.
- Comme tu voudras. En tout cas je suis heureuse pour toi mon petit papa. La dernière fois que tu m'as annoncé que tu avais quelqu'un dans ta vie c'était quand j'étais enceinte de Paul.
- C'est vrai.
- Bon elle c'est endormi je vais en profiter pour aller me coucher, à demain mon petit papa.
- A demain ma chérie.Elle posa Louise dans son berceau et se glissa dans les bras de son mari qui dormait déjà. La nuit passa tranquillement, Louise se réveilla une fois et fini sa nuit dans les bras de sa maman. Au petit matin, Alice se leva tôt pour préparer le petit déjeuner de tout le monde, elle s'occupa de Louise et profita de Paul et d'Ada toute la journée avant de prendre la route le soir pour rentrer à Paris sans eux. Fred posa le carton sur le bureau de leur chambre. Un mois était passé, chaque matin Alice passait à côté du carton mais elle n'avait pas trouvé le courage de l'ouvrir. Ce matin, elle resta un moment arrête devant.
- tu regardais encore la boîte ? Dit Fred en entrant dans la chambre.
- Oui....
- faudra l'ouvrir un jour tu sais ?
- Oui... Mais je ne suis pas encore prête.
- Comme tu voudras. Bon t'es prête mon amour ?
- Presque.
- Ça tombe bien on a une affaire.
- Je me sèche les cheveux et je suis prête.
- Les enfants sont à l'école la nounou de Louise est arrivé.
- tu te rends compte mon amour que je reprend le travail, enfin ?
- J'attends ce jour depuis que t'as accouché.
- Je t'aime !Alice embrassa son mari avant de s'échapper pour sécher ses cheveux et finir de se préparer. Elle enfila ses chaussures une fois dans le salon elle fit un câlin à sa fille.
- Elle commence a se tourner un peu, faut être plus attentif quand on l'a changé.
- Pas de soucis, ne vous inquiétez pas madame Marquand, je vais très bien m'occuper de votre petite princesse.
- Alice on y va. Fit Fred.
- Oui. Oui. Ah et avant que j'oublie, on risque de rentrer un peu tard ce soir.
- Oui C'est dans mon contrat vos horaires flexibles, ne vous inquiétez pas.Alice attrapa son sac et parti avec Fred. Sur le trajet, il l'a senti inquiète.
- Ça va Aller tu sais, je suis sur que Louise sera heureuse de te retrouver ce soir et que tout se sera très bien passé.
- J'espère. J'espère qu'avec l'avocat ça va bien se passer ce soir.
- y a pas de raison. Matthieu n'a donné aucun signe de vie à Paul depuis son incarcération.
- Je ne veux pas qu'il réussisse à gâcher notre vie, notre équilibre une nouvelle fois.
- Alice ! N'y pense pas, ça ne sert à rien de s'angoisser.
- T'as raison.
- On est arrivé !Alice sortie de la voiture, resta en admiration devant la bâtisse qui se trouvait devant eux.
- On peut rentrer sans être invité et tuer quelqu'un dans ce genre de maison ?
- Apparemment.Ils avancèrent jusqu'à l'entrée, un brigadier leur indica la scène de crime. A peine elle entra dans la pièce que Jérôme la prit dans ses bras.
- Alice ca fait si longtemps, tu m'avais manqué.
Fred toussa pour signaler qu'il était là. Jérôme se décolla d'Alice.
- oh pardon Fred Je t'avais pas vu.
- Du coup Si tu pouvais lâcher mon épouse et nous faire un point sur notre victime.
- Votre épouse ?
- Oui, Oui.
- Oui Jerome, du comme l'a signalé mon mari, on aimerait avoir plus d'info sur notre victime.
- Elle est décédé dans la nuit, elle a reçu un coup de couteau et c'est vidée de son sang jusqu'à perdre connaissance et mourir.
- Et personne n'a rien vu ?
- Non Madame La juge ! Le fils de la maison organisait une soirée, selon les témoignages les gens l'ont aperçu avant qu'elle s'écroule. Au début ils ont cru qu'elle était stone.
- Merci Djibril ! Et son identité ?
- C'est la sœur de l'organisateur. Morgane De La Margue, 16ans.
- De la margue ca me dit quelque chose.
- C'est normal Madame la juge, cette famille fait parti des plus grandes fortunes du pays, ils sont à la tête d'une grande chaîne d'hôtel et de restaurant dans le monde.
- Donc affaire compliqué qu'il faut résoudre vite avant que la presse s'en mêle. On ne pouvait pas rêver mieux comme reprise. Dit elle sur un ton fatigué.
- Merci Djibril ! T'en es où avec les témoins.
- J'ai pris les noms de tout les invités présents, j'ai demandé les images de la vidéo surveillance et j'ai interrogé toute les personnes qui étaient encore sur place. Ah et aussi j'ai la liste du personnel qui travaillait cette nuit.
- Bien Et les parents ? Ils étaient en Italie à l'aéroport, je les ai fait convoquer chez madame la juge des leur arrivé en France.
- Parfait mon petit Djibril, je vais finir par croire que tu veux prendre ma place.
- Non commandant, j'oserai pas.
- Je préféré. Bon du coup je dépose madame la juge au palais et on se retrouve à la crime.
- Ça marche !Alice retourna à la voiture en faisant un point sur l'affaire avec Fred. Ils essayaient de réfléchir à des pistes envisageables.
- La meilleure amie jalouse, l'ex petit copain, un mec obsédé qui ne supportait pas la voir avec un autre. Y a tellement de possibilités. Une rivalité au lycée. Quelqu'un du personnel qui ne supporte pas son comportement.
- Y a tellement de mobile possible qu'il va falloir étudier sa personnalité en détail.
- J'espère que ça nous aidera parce que la on a rien.Fred déposa Alice devant le palais, ils allèrent chacun à leur bureau pour tenter d'avancer, ils ne prirent même pas le temps de manger à midi. La seule chose qui les firent s'arrêter ce fut le rappel du rendez vous chez l'avocat. A peine ce dernier sonna sur le téléphone d'Alice qu'elle attrapa son sac et fila rejoindre Fred qui l'attendait déjà sur le parking de la crime. Une fois arrivé devant le bureau de l'avocat, Fred prit un instant pour prendre Alice dans ses bras et essayer de la rassurer, la calmer. Elle était tout en stresse. Puis ils montèrent jusqu'au bureau de cet dernier.
- Madame Et Monsieur Marquand !
- Maitre Noalier. Repondit Alice en lui serrant la main.
- J'ai étudié votre dossier, la demande faite par monsieur Bremond.
- Et du coup ?
- Je ne comprend pas pourquoi il a fait appel. Les récentes enquêtes sociales ont prouvé que vous étiez un couple stable pour le développement d'un enfant. Des suites de cette enquête vous avez pu adopter la petite Ada, alors il n'y a aucune chance qu'on vous enlève votre propre fils. En ce qui concerne l'adoption par monsieur Marquand....

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Et maintenant ?
FanfictionAlice passe du statut de juge à celui de Procureur après son enlèvement. Son mariage avec le commandant ne peut plus avoir lieu, qu'est ce que là va changer dans leur vie ?