Chapitre 8

1.5K 45 2
                                    

Elle fini par retourner auprès de son compagnon qui venait de se voir interdire l'accès au salon par Paul.

- Bah qu'est ce que tu fais là tout seul ?
- Je ne sais pas. J'ai voulu aller voir Paul il m'a dit, je cite Pipou tu ne peux pas rester là ça me dérange pour ce que je suis entrain de faire.
- Mais quel phénomène celui là.
- J'ai vu que Jérôme était revenu te voir après notre fausse dispute.
- Oui... Je lui ai vite fait comprendre que fallait pas s'inquiéter qu'il pouvait y aller. Merci d'avoir joué le jeu de la dispute... Je sais que ça serait pas le dernier à essayer de nous créer des problèmes.
- Ça on l'a bien vu avec Léa... il est prêt à tout pour te récupérer.
- Et moi je suis prête à tout pour vivre ma vie avec toi.

Il se leva pour la prendre dans ses bras. Ils parlèrent un peu du dossier. Fred annonça que demain matin à la première heure il allait perquisitionner son domicile et son bureau pour voir si il pouvait pas trouver autre chose. Alice appela Victor pour qu'il rédige les mandats. Paul finit par apparaître dans la cuisine en donnant une enveloppe à son Pipou et une autre a sa maman. Il leur expliqua que c'était à ouvrir ce soir une fois qu'il dormirait. Alice et Fred lui firent un câlin.

- Tu vas les mettre sur nos tables de nuit ? Comme ça en allant se coucher tout à l'heure avec pipou on ne pourra pas oublier de l'ouvrir.

Le petit garçon fit oui de la tête avant de s'exécuter. Une fois dans la chambre il regarda ce qui avait posé sur les tables de nuit pour savoir sur laquelle il devait déposer telle enveloppe. C'était pas très compliqué sur celle de sa maman il y avait un livre et sa boîte à lunettes. Pendant ce temps Alice retourna voir Ada et Amaury, laissant Fred se mettre au fourneau.

- Je ne vous dérange pas ?
- Non Maman. Comme tu peux le voir on discute juste pas la peine de nous fliquer.
- Ada s'il te plaît tu vas redescendre de quelques étages. Je suis juste venir voir si tout allait bien. Surtout savoir si Amaury tenait le coup.
- Merci madame Nevers. Je vais bien. Certes j'ai connu mieux mais ça.
- Fallait que je te vois parce que lundi il va falloir que tu viennes avec moi, pour confirmer que c'est bien ton père.
- Je ne sais pas si je suis prêt pour ça.
- Je préférai te prévenir aujourd'hui pour que tu puisses t'y préparer. Je sais que ce n'est pas quelque chose de facile. Je serai là avec toi pour te soutenir, d'accord ?
- D'accord.
- Bien. On ne va pas tarder à manger.

Amaury se leva pour aller dans la cuisine aidait Alice à mettre la table. Fred sortie le plat du four. Ils mangèrent tranquillement. Ada boudait dans son coin, elle ne toucha pas vraiment à son assiette. Fred voulu dire quelque chose mais Alice l'arrêta. Le repas se termina, Ada alla s'enfermer dans sa chambre sans explication. Fred voulu la rattraper mais Alice l'arrêta.

- Laisse je m'en occupe. Toi aide Amaury à installer son lit. Et toi bonhomme dent, pyjama et au lit. Je viens te faire un gros câlin tout à l'heure.

Paul et Fred s'exécutèrent sans râler. Alice toqua à la porte d'Ada. Cette dernière ne répondit pas, Alice fini par entrer.

- Je t'ai pas dit que tu pouvais entrer.
- Ada on peut parler tranquillement ?
- En tant que flic ? Juge ? Ou procureur ?
- Ada s'il te plaît.

La jeune fille ne répondit pas, Alice s'installa sur le lit à côté d'elle.

- C'est quoi le problème ? Le bébé qui va entrer dans nos vies, le fait qu'on te surveille avec Amaury...
- Tout.
- Comment ça tout ?
- J'ai besoin de liberté avec Amaury pas que vous veniez toute les 30 secondes voir ce qu'on fait.
- C'était pas mon intention tout à l'heure... Je voulais juste parler avec Amaury et je vous ai vu tout les deux je n'ai pas eu envie de vous déranger. Après Fred c'est plus fort que lui... Il était pareil avec Juliette.
- mouais.
- Je fais tout pour le raisonner un peu.
- Merci.
- Mais toi tu fais attention à toi d'accord ? Je veux que oses me poser les questions qui traversent ta petite tête. Je ne te jugerai pas et je ne t'empêcherai jamais de quoi que se soit tant que ça ne te met pas en danger.
- Vraiment ?
- Oui vraiment.
- j'aimerai juste pouvoir être moins fliquée avoir des moments avec Amaury sans que toi ou papa vous débarquiez.
- Tu te sens prête ?
- Oui maman...
- T'en as parlé avec lui ?
- Oui...
- Tu resteras mon bébé quand même tu le sais ça ?

Ada prit sa maman dans ses bras en lui disant oui un grand sourire aux lèvres. Alice la serra contre elle profitant du moment.

- Et le bébé qui arrive ne changera rien à l'amour que je te porte et que je porte à Paul.
- Je t'aime maman !
- Je t'aime encore plus fort !
- T'en parleras pas à papa de tout ça ?
- Promis !
- Merci.
- Mais toi promet moi de bien faire attention à toi.
- Promis maman.

Alice déposa un baiser sur le front de sa fille avant de sortir de sa chambre. Elle regagna la chambre de Paul pour lui faire le câlin qu'elle lui avait promis. Puis elle alla prendre une douche avant de s'allonger dans son lit. En voulant attraper son livre, elle retrouva l'enveloppe de Paul qu'elle ouvrit. Elle vit un dessin de sa famille parfaite et derrière elle vit un mot où il était écrit que pour que tout soit parfait il fallait qu'elle se mari avec Pipou pour qu'il devienne son papa. Elle sourit avant de se mettre à lire son livre. Plus tard c'est Fred qui s'installa à côté d'elle et qui ouvrit son enveloppe. Il découvrit le même dessins et le même message. Il ne dit rien et referma l'enveloppe. Alice posa son livre et s'endormi contre Fred sans un mot. Lorsqu'elle se réveilla le matin, elle était seule dans son lit. Fred était déjà parti. Elle décida d'aller au marché avec Paul après avoir prévenu Ada. La journée passa à un vitesse folle, ils passèrent une après midi en famille tranquillement. Le soir une fois sur que tout le monde était couché Alice voulu debriefer avec Fred de la perquisition de ce matin mais il resta de marbre.

- Oh mon coeur ! Qu'est ce que t'as trouvé ?
- Mais rien je te dis.

Alice prit le visage de Fred entre ses mains et le regarda dans les yeux.

- Tu sais que je te connais par coeur ?
- je ne vois pas le rapport.
- Quand tu mens t'as le regard qui fuit et tu prends un ton agacé et c'est exactement ce que tu es en train de faire là tout de suite.
- On à trouvé des dossiers.
- Mais encore ? Parce que des dossiers chez Solanas ou dans son bureau jusque là c'est pas un truc exceptionnel. C'est plutôt que t'en trouves pas qui aurait été surprenant.
- Il en avait un sur toi.
- Sur moi ?
- Oui il voulait te faire tomber mais il n'a rien trouvé.
- Comment ça ?
- Ton seul point faible c'est moi mais c'est aussi ton point fort.
- Développe.
- Je suis ton point faible parce qu'on ne peut pas être ensemble et bosser ensemble. Mais je suis ton point fort parce qu'ensemble on a le plus haut taux de résolution d'affaire. C'est pas moi qui le dit c'est le dossier sur toi.
- Ca c'est parce qu'on est complémentaire dans notre façon de voir les choses.
- C'est vrai qu'on forme une belle équipe.
- Et y avait rien sur Matthieu dans mon dossier ?
- Si mais rien qui puisse t'attirer des ennuis. Tout à déjà été mis au clair avec la loi.
- Je ne me sens pas si irréprochable.
- Si tu le dis.
- Alice...
- Sinon y avait quoi d'autres comme dossiers ?
- Rien d'intéressant.
- Fred putain stop c'est quoi le problème avec ces dossiers ?
- Calme toi s'il te plaît.
- Dis moi ce que vous avez trouvé. Vaut mieux que je l'apprenne maintenant part toi que demain avec Victor ou Djibril.
- Y à un dossier qui ne va pas te plaire.
- Pourquoi il ne va pas me plaire ?
- Parce que c'est un dossier très pointu sur Matthieu.
- Explique moi le rapport avec notre affaire. Quel intérêt de faire une recherche sur Matthieu.
- Pour savoir avec qui il bosse.
- Putain.
- Quoi putain ?
- Va pas l'accuser de ça Fred s'il te plaît.
- J'accuse personne de rien mais c'est quand même étrange avoue le ?
- Je ne sais pas et oublie cette hypothèse. Bonne nuit.
- Alice.... Mon amour....
- Ah non pas de mon amour là. Bonne nuit c'est tout.

Alice se tourna dans le lit. Elle ne pu s'empêcher de repenser à ce que venait de dire Fred. Ça la travailla toute la nuit. Elle fini par se lever incapable de trouver le sommeil. Elle alla prendre un bain pour se détendre. Elle entendit son réveil sonner ce qui la décida à sortir de l'eau. Elle se prépara et prit son petit déjeuner sans adresser la parole à Fred, malgré ces divers tentatives pour ouvrir la conversation. Elle fini par quitter l'appartement accompagné d'Amaury pour aller à la morgue. Elle resta avec Amaury jusqu'à la fin malgré son envie de vomir à cause de l'odeur du formole. Amaury identifia très clairement son père avant de sortir en pleurant. Alice le suivit le prenant dans ses bras, avant de le relâcher se dirigeant vers la poubelle pour vomir.

- Je suis désolé Amaury.
- Ne vous inquiétez pas c'est le bébé ça non ?
- Oui...
- On Peut rentrer à la maison ?
- Comme tu préfères, tu n'es pas obligé d'aller au collège aujourd'hui.
- Je préfère rentrer à la maison.
- D'accord. Ça va tu tiens le coup ?
- C'est dur.
- Si tu veux parler on est là pour ça.
- Merci beaucoup. Et vous ça va mieux ?
- Oui. C'était le formole c'est déjà pas agréable en temps normal mais enceinte c'est une catastrophe.

Et maintenant ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant