Chapitre 43

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Alice fut soulagée de préparer ses affaires pour rentrer. Fred arriva avec la nacelle pour installer Louise dedans. Il fut devancé pour rentrer dans la chambre par l'infirmière.

- Prête pour le retour à la maison, Madame Nevers ?
- Oui J'ai hâte de retrouver mon cocon et de créer mes petites habitudes avec ma princesse chez moi.
- Je comprend pour ce qui est de l'allaitement, tout se passe bien ?
- Je ne sais pas trop ça.
- Si vous avez la moindre questions il ne faut pas hésiter.
- Juste l'impression de ne pas avoir assez de lait. Elle réclamait pratiquement toute les heures et demi voir 2heures et maintenant c'est toute les demies heures.
- Ça n'a rien d'inquiétant mais si ça vous épuise et que vous avez peur qu'elle ne prenne pas la dose nécessaire, n'hésitez pas a tirer votre lait et lui donner des biberons. Comme ça vous aurez plus le contrôle mais je crois surtout que cette petite a envie d'être très souvent collée à sa maman. Ne prenez pas le reflex de lui donner à boire à chaque fois qu'elle vous réclame si ça ne fait pas longtemps qu'elle a réclamé.
- Merci pour vos conseils. Ça sera peut être plus simple quand on sera chez nous et pas confiné dans une seule et même pièce.
- Elle sentira moins le lait, c'est sur ! Rentrez bien.

Fred prit le sac d'Alice et descendit le mettre dans la valise avant de remonter dans la chambre. Alice avait fini d'habiller sa petite princesse et l'avait parfaitement installé dans la nacelle. Fred prit un moment pour embrasser sa compagne avant de quitter tout les trois la pièce.

- On rentre à la maison ma merveille. Dit Fred.

Il avait passé le bras autour de la taille d'Alice pour arpenter le couloir de l'hôpital jusqu'à la sortie. Il prit le temps de bien attacher la nacelle et il veilla à ce qu'Alice soit bien installer. Puis il prit place au volant, il déposa un tendre baiser sur la joue d'Alice avant de prendre la route vers la maison. Alice se retourna pour veiller sur sa fille plusieurs fois durant le trajet. Une fois garé devant l'immeuble ils se regardèrent un moment avant de prendre une grande inspiration et monter chez eux avec leur petite princesse. Paul sauta de joie en voyant sa maman passer la porte.

- Maman ! T'avais pas menti j'ai bien compté les dodos et c'est passé vite le temps sans toi à la maison même si ça m'a manqué les câlins le soir avant de faire dodo et ton lit le matin il était froid.
- Tu sais bien que je mens jamais mon bébé et maintenant je suis là et je vais pouvoir te faire plein de câlins mais d'abord faut que je donne à manger à ta petite sœur.
- D'accord. Je peux me mettre à côté de toi dans le canapé ?
- Oui.

Alice fit coucou à son papa avant de s'installer avec Louise et Paul dans le canapé. Elle put nourrir sa fille en ayant son fils blottit contre elle. Une fois qu'elle eu assez mangé, Louise s'endormit sur Alice. Fred après avoir discuté un moment avec Jacques retrouva ses trois amours endormi dans le canapé. Il profita pour aller discuter un peu avec Ada.

- Toc ! toc ! toc !
- Entre papa !
- T'es toute seule ?
- Oui je faisais mes devoirs.
- T'as l'air triste ?
- J'ai l'impression de ne plus avoir la place depuis qu'il y a le bébé. A chaque fois Paul il a été vous voir sans moi comme ci j'avais plus ma place dans la famille.
- Si ta mère t'entendait je pense qu'elle serait très triste à cause de ce que tu viens de dire.
- Pourquoi ?
- Parce que tu es notre fille et tu as une place entière dans notre famille dans nos cœurs. Jacques ne pensait pas à mal en envoyant Paul à la maternité. Tu étais au sport ou avec Amaury et Paul avait besoin des câlins de sa maman. Je suis sur que si tu avais demandé à venir aussi il t'aurait attendu. Forcément, avec Maman on va accorder beaucoup plus d'attention au bébé et beaucoup moins à vous deux mais ça ne change rien à la place que vous avez dans nos cœurs.
- Si tu le dis.
- tu sais Ada J'ai chamboulé ma vie, mes habitudes pour vous et je ne regrette en rien parce qu'Alice, Paul, ta petite sœur vous faites parti des plus belles choses que j'ai dans la vie aujourd'hui avec tes grandes sœurs aussi et Nathan. Je te le dis pas souvent mais je t'aime très fort ma fille et je suis fier de la jeune femme que tu es en train de devenir !

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