Et maintenant ?

Chapitre 46

Alice donna sa tétine à Louise, il était trop tôt pour la nourrir à nouveau.

- T'es en forme ma princesse, tu gigotes, tu gigotes ! Fit Fred en prenant la petite des bras d'Alice.
- Bah oui Pipou, Loulou elle gigote toujours beaucoup après sa sieste.
- Je sais bien mon petit bonhomme.

Ils restèrent un moment tout les quatre, l'un contre l'autre. Ada rentra puis s'installa avec eux pour discuter un peu de sa journée. Alice fini par s'éclipser pour nourrir Louise et tirer son lait. Ada était parti faire ses devoirs pendant que Fred et Paul était passé au fourneau. Une fois un biberon de tiré elle le lit au frais avant de bercer Louise jusqu'à ce qu'elle s'endorme, elle la mit dans son lit. Une fois dans la cuisine ou ses hommes s'activait en riant elle alluma le baby phone.

- Elle dort ?
- Oui au moins pour une bonne heure. Y a un biberon pour cette nuit ou demain matin on verra lequel tu donnes.
- Celui que tu préfères mon amour ! C'est bon Paul y a plus qu'à mettre au four et dans 20min c'est prêt.
- On mange quoi mes chéri ?
- Un gratin de courgette maman.
- Mais tu deviens un vrai petit chef.
- J'écoute les consignes de Pipou.
-tu vas chercher Ada pour mettre la table mon bonhomme ? Demanda Fred.
- Oui Pipou.

Paul se précipita à l'étage. Fred lui ne pu s'empêcher de se précipiter vers sa compagne et la serrer dans ses bras. Ils s'embrassèrent amoureusement.

- Je vous sens très entreprenant commandant.
- Pardon... Je...
- Ne t'excuse pas.
- Non mais je me disais qu'une fois les enfants couchés....
- je suis désolé mon amour.
- Ne t'excuses pas non plus je comprend, tu n'es pas prête pour l'instant.
- C'est surtout que je suis tellement fatiguée.
- je comprend.
- Mais tu pourras quand même me prendre dans tes bras, m'embrasser et laisser tes mains se balader sur moi.
- J'aime bien l'idée, je t'aime !
- Je t'aime encore plus !
- Ça ça reste à prouver madame la juge !
- J'ai une bague de fiançailles au doigt et je vous ai fait un enfant commandant.
- Oui enfin si mes souvenirs sont bon je ne suis pas le premier homme à vous demander votre main et à vous faire un enfant.
- C'est vrai mais vous êtes le seul à qui j'ai redis oui à une demande en mariage après le fiasco qu'à été notre première tentative de mariage.
- Vous marquez un point.
- Et si on se mariait à la marie juste avec deux témoins ?
- C'est ce dont tu as envie ?
- Je me dis qu'on pourrait faire ça juste nous et faire un repas après avec juste la famille pour le fêter.
- Mais ton père ?
- Mon père la dernière fois qu'on a essayé de se marier il n'est jamais arrivé à l'heure parce qu'il était bloqué dans les bouchons.
- C'est vrai... Ma mère je ne suis pas sûr qu'elle apprécierait.
- La dernière fois elle est tombé dans les pommes je ne suis pas sûr qu'elle supporterait un nouveau mariage comme ça.
- Et si...
- Oui ?
- Et si on se mariait entre nous à la mairie et qu'on faisait plus tard une sorte cérémonie entre nous pour nos proches.
- Ça c'est une bonne idée. Tu sais je ne veux pas qu'on nous gâche encore une fois notre chance de pouvoir nous marier alors j'ai envie de marier dans le plus grand des secrets.
- Si on profitait de devoir déposer les papiers à la mairie pour le changement de nom après l'adoption officiel de Paul demain pour faire publier les bans et fixer une date.
- Ça serait génial. Par contre les deux témoins on les préviendra le jour même tu veux bien ?
- Je suis d'accord sinon tout le palais et le 36 sauront au courant avant même qu'on est eu le temps de leur demander d'être nos témoins une nouvelle fois.
- Tout à fait. Nos témoins et nos enfants c'est tout ce que je veux à mes côtés.

La sonnerie du four les coupa dans leur conversation. Ils servirent les assiettes et les amenèrent à table. Les enfants avaient mis le couvert. Ils dînèrent tous ensemble dans la bonne humeur. Alice profita que Louise dorme encore pour s'occuper du coucher de ses enfants. Elle prit beaucoup de temps avec Paul qui était excité comme une puce à l'idée de ce qui l'attendait le lendemain.

- Aller mon bonhomme maintenant faut se calmer et dormir D'accord ?
- Oui maman.
- Je ne veux plus t'entendre.
- D'accord.
- A demain mon amour !
- A demain !

Alice après un dernier câlin à son fils sorti de la pièce. Elle passa une tête dans la chambre de sa fille pour vérifier qu'elle allait bien, elle la retrouva en pleure dans sa chambre. Elle s'installa à côté d'elle pour la prendre dans ses bras.

- Oh bah alors ma merveille qu'est ce qu'il t'arrive ?
- Rien maman ça va.
- Et tu pleures souvent toute les larmes de ton corps parce que ça va bien ?
- Non...
- T'as le droit de me dire que tu ne veux pas m'en parler mais tu ne peux pas me dire que ça va.
- C'est Amaury.
- Qu'Est ce qu'il y a ?
- Il m'a quitté.
- Oh mon petit chat ! C'est jamais facile les chagrins d'amour, mais dis toi que si c'est fini c'est que vous n'étiez pas fait pour faire vos vies ensemble et que y a quelqu'un d'autres qui t'attend quelque part.
- J'espère maman.
- C'est sur les premiers jours mais tu verras la douleur au cœur elle fini par s'en aller.
- Tu promets ?
- Oui je promet. Puis il faut être forte et ne pas lui montrer que ça te touche.
- C'est facile à dire ça mais plus compliqué à faire.
- Crois en mon expérience de maman, c'est pas si compliqué.
- T'as déjà eu un chagrin d'amour maman ?
- Plus d'un mon chat.
- Et comment tu as fait ?
- J'ai continué d'avancer et aujourd'hui je suis avec Fred.
- Il t'a déjà brisé le coeur ?
- Fred ça n'a pas été toujours facile lui et moi. On c'est cherché, on c'est blessé mais y a toujours cette affection entre nous, se besoin de protéger l'autre.
- comment ça ?
- Même quand il était très blessé par mon comportement il était toujours là pour veiller sur moi, pour s'assurer que je sois pas en danger et que je ne fasse pas de grosses bêtises.
- J'espère qu'un jour j'aurais une histoire comme la votre.
- Je te le souhaite ma chérie en attendant faut dormir pour pouvoir affronter le regards des autres Demain.
- T'as raison. Bonne nuit maman, je t'aime !
- Bonne nuit ma chérie et je t'aime encore plus fort.

Alice essuya une larme qui coulait sur la joue d'Ada avant de lui déposer un baiser sur le front et se relever pour aller voir son petit bébé qu'elle entendait pleurer.

- Oh t'as faim mon amour ! Bah oui ! J'ai pris plus de temps, ton frère et ta soeur ils avaient besoin de parler de plein de choses. Dit elle en prenant sa fille pour la nourrir.
- Paul ça va ?
- Il est excité comme une puce. Je pense qu'il va mettre du temps à s'endormir.
- Moi aussi.
- Toi aussi quoi ?
- Moi aussi je vais avoir du mal à m'endormir.
- T'entends ça ma puce, papa il va veiller avec toi cette nuit.
- Je suis sur que maman aussi elle hâte d'être demain.
- Oui mais moi je suis exténuée alors je ne vais avoir aucun mal à m'endormir. Puis y a deux biberons dans le frigo donc tu peux assurer la nuit entière mon amour.

Une fois que Louise eu fait son rot, Alice demanda à Fred de la mettre dans son lit. Il s'exécuta sans broncher. Lorsqu'il retourna dans la chambre il retrouva sa compagne endormie. Il s'installa a côté d'elle en passant sa main délicatement sur sa joue. Il la recouvrit d'une couverture puis ce mis à potasser son dossier. Plus tard dans la soirée Louise se réveilla ce qui le sorti de ses pensée. Alice marmonna qu'elle allait la nourrir et qu'il donnerait un biberon au prochain réveil. Il alla chercher Louise pour la mettre dans les bras d'Alice.

- Je suis désolé je me suis endormi mon amour ! Dit Alice en nourrissant Louise.
- T'en fais pas mon amour ça m'a permit de bosser un peu le dossier de l'affaire et je pense que t'as raison.
- Je t'aime ! Et toi aussi ma princesse je t'aime ! Tu t'endors mon petit chat. Je vais aller la recoucher.

Alice se leva pour ramener sa fille dans son lit puis elle retrouva les bras de son compagnon. Elle l'embrassa tendrement en passant sa main dans son cou. Ils restèrent un moment à Ce câliner, s'échanger des baiser intenses avant qu'Alice ne s'endorme. Fred lui fini de se relever dans la nuit pour donner son biberon à Louise. Il s'endormit dans la chambre de la petite après qu'elle ait fini de boire. Il fut réveiller par des petits bruits et des petits coups.

- Bonjour mademoiselle ! Mais c'est que tu as bien dormi il est 5h et je t'ai donné un biberon à minuit. Bravo mademoiselle !

Fred sourit en voyant que sa fille l'écoutait avec attention. Puis elle se mit à pleurer. Il comprit alors qu'il fallait se lever pour préparer le biberon de la demoiselle. Ce qu'il fit. Pendant que le biberon chauffait, il continuait de câliner sa fille et fut surpris en sentant deux bras l'encercler.

- Oh bah voilà maman ! Tu ne dors pas mon amour ?
- Non. Je me demandais où tu étais.
- Je me suis endormi dans sa chambre. T'as dormi dans les bras de papa, hein ma merveille et t'as bien dormi.
- Ah bon ?
- 5h.
- Bravo ma puce C'est bien ça ! Je vais profiter que tu lui donnes le biberon pour aller tirer mon lait.
- nous on va aller boire le biberon tranquillement.