Chapitre 53

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Alice n'adressa même pas un regard à qui que ce soit, même pas à Fred en partant. Elle n'avait qu'une idée en tête rentrer retrouver sa fille. Une fois la porte d'entrée passé, elle déposa ses clés dans l'entrée et vit la lettre de la maison d'arrêt de Matthieu. Elle la prit et s'installa dans le salon pour l'ouvrir.

- Ça va ma chérie ? Demanda Jacques.
- Je pensais l'avoir mieux caché celle là. Dit Fred en voyant Alice lire la lettre.
- Il veut faire appel du jugement. Il veut m'enlever mon fils Fred.

Alice resta figée, elle attendait une réaction de Fred qui lui n'était pas bien sûr d'avoir bien entendu. Il attrapa la lettre et commença à la lire. Il fit les 100 pas énervé avant de remarquer qu'Alice n'avait ps bougé d'un millimètre. Il se précipita vers elle, s'agenouilla devant elle, lui attrapant les mains.

- Mon amour ! Écoute moi ! On ne va pas le laisser faire et il n'y aucune chance qu'on nous enlève Paul. Regarde moi s'il te plaît mon amour ! Je te promet qu'on va faire tout ce qu'on peut. Alice s'il te plaît.
- Isolez vous tout les deux je gère.
- Si Louise à faim n'hésitez pas à l'envoyer. On a une affaire compliqué alors chaque moment passe avec elle vont être important pour Alice.
- Bien.

Fred prit Alice part la taille et l'emmena jusqu'à leur chambre. Il savait qu'elle parlerait que quand elle se sentirait prête. Il l'aida à s'installer dans le lit et la serra contre lui. Il passa sa main sur son bras, lui murmura des mots qui se voulaient réconfortant.

- Toc. toc. toc. Désolé mais je ne sais plus quoi faire avec cette petite princesse !
- Il n'y a pas de soucis. Je vais la prendre.

Jacques s'approcha pour donner la petite à Fred. Puis il quitta la pièce.

- Mon amour, tu peux ne pas me parler si tu veux. Mais tu ne peux pas ignorer ta fille, elle a besoin de toi.

Alice prit sa fille dans ses bras pour lui donner à manger. Son regard c'était attendrit en regardant sa fille, elle semblait plus apaisée d'un coup.

- Ça C'est un beau rototo ma puce ! Je t'aime si fort mon trésor. Dit elle en serrant sa fille contre elle.

Elle lui déposa un baiser sur le front et lui murmura une berceuse pour qu'elle s'endorme. Ce qu'elle fit en étant blottit bien contre sa maman. Alice fit de même en posant la tête dans le creux du cou de son mari. Elle ne lui avait peut être pas parlé mais elle avait parlé et elle avait l'air plus apaisé. Une bonne heure s'était écoulé lorsqu'Alice réouvrit les yeux.

- Ça va mieux ?
-.....
- Alice s'il te plaît parle moi même si c'est d'autre chose, mais parle moi.
-....
- Mon amour !

Alice ne dit rien, lorsque Louise se réveilla elle se de leva pour aller la changer. Fred la suivit et resta dans l'encadrement de la porte. Il observa ce moment de complicité mère fille, ce moment qui lui paraissait hors du temps. Elle lui parlait, lui souriait comme ci de rien était. Une fois sa fille en pyjama, elle la prit dans ses bras avec le jouet que la petite tenait dans la main. Elle vit Fred et elle baissa la tête gênée. Elle prit une grande inspiration.

- Alice.... dit il.

Elle s'arrêta à son niveau, le regarda dans les yeux et posant sa main libre sur son torse. Il comprit en un regard que ce n'était pas le moment.

- Alice, je t'aime ! Je suis là pour toi et je sais que t'as pas envie d'en parler, que t'as besoin de digérer. Mais juste je veux que tu saches que je me battrai avec toi jusqu'au bout.
- Merci... je suis désolé...
- Ne sois pas désolé mon amour !

Elle fondit en larmes en se blottissant contre son mari. Il passa son bras dans son dos pour la réconforter tout en lui déposant un baiser sur le front. Avec l'autre main, il caressa la joue de sa fille.

Et maintenant ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant