Chapitre 76

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Alice observa son fils il avait l'air triste. Très vite après avoir senti le bébé il monta dans sa chambre sans un mot.

- Je peux vous la confier quelques minutes. Fit Alice en regardant Rose.
- Oh oui bien sûr Alice, il n'y pas de soucis.
- Je reviens ma puce je vais parler avec ton frère.

Alice monta les escaliers, une fois dans la chambre de Paul elle le retrouve en boule dans son lit.

- Eh mon bebe, qu'est ce qu'il y a ?
- Laisse moi !
- Qu'Est ce que j'ai fait pour que tu sois en colère contre moi ?
- Rien.
- Oh bah alors si ce n'est pas moi, ce n'est pas contre moi qu'il faut que tu t'énerves. Puis au lieu de faire ton boudeur, tu peux peut être me dire ce qui te chagrine et on pourra trouver une solution ensemble ?
- Y a pas de solutions.
- Y a toujours des solutions ou des explications. Ces derniers n'ont pas été facile mais tu as bien vu qu'en parlant on arrivait à trouver des solutions et que ça faisait du bien ?
- Pipou il avait dit qu'il viendrait me chercher.
- Mon bebe Pipou aujourd'hui il a du retourner travailler et ça l'a beaucoup fatigué. Si il n'y avait pas eu la nouvelle affaire, on serait venu te chercher tout les deux avec Louise. Mais quand on a quitté le bureau, il avait beaucoup de mal à marcher, j'ai du l'aider pour l'amener jusqu'au lit pour qu'il se repose. Tu sais quand on passe plusieurs mois allongé on perd en muscle, du coup c'est difficile de marcher et de rester debout toute la journée. Y a des jours où ça parait simple et d'autres moins. Alors faut laisser le temps à ton Pipou de se remettre un petit peu de tout ça d'accord ?
- Oui.
- Mais demain matin par contre on va t'envoyer à l'école tout les deux.
- D'accord.
- T'as fait tes devoirs ?
- Oui hier maman, aujourd'hui c'était mercredi.
- Ah oui c'est vrai. Bah tu peux aller faire un câlin à Pipou si tu veux mais tu fais doucement.
- D'accord.

Alice redescendit accompagné de son fils. Ce dernier se faufila sans attendre dans la chambre pour aller voir son Pipou.

- Je suis désolé mon grand !
- Pourquoi Pipou t'es désolé ?
- j'avais dit que je viendrais te chercher ce soir mais je n'ai pas pu.
- Oui maman elle m'a expliqué pourquoi, c'est pas grave Pipou tu sais ? Le plus important c'est que tu sois là avec nous.
- T'as raison mon grand mais je sais que ça te tenait à cœur que je vienne.
- Y aura plein d'autres jours où tu pourras le faire.
- T'es devenu si grand mon bonhomme, je suis fier de toi.

Paul ne dit rien il se blottit contre son Pipou. Les deux discutèrent de tout et de rien. Paul retrouvait le sourire petit à petit. Pendant ce temps Alice profitait des bras de son papa devant la télé avec Louise qui jouait tranquillement à côté. Les bras de son père pour la soutenir, la tenir debout faisaient parti des choses qui l'avaient aider à tenir le coup ces derniers mois.

- Je vais finir par être jalouse ! Ria Rose en rentrant dans la piece.
- Je vous le rend Rose je vais aller voir ce que trafique mon petit bonhomme avec son Pipou ça fait déjà une heure qu'ils sont là dedans.
- Je ne veux pas vous chasser, je trouve ça adorable le lien que vous avez tout les deux.
- Mais ne vous inquiétez pas, j'avais dit qu'après l'épisode j'irai les voir.
- On mange dans 20minutes à peu prêt.

A peine Alice se leva que Rose prit sa place dans les bras de Jacques. Elle s'arrêta quelques secondes à côté de Louise pour dire qu'elle revenait tout de suite puis elle se glissa dans sa chambre.

- Est ce qu'il y a une petite place pour moi par ici ?
- Évidement mon amour ! Fit Fred en lui tendant son libre.

Alice sourit et s'allongea contre son mari. Elle regarda Paul admirative et lui passa la main sur la joue.

- Qu'est ce que vous vous racontiez tout les deux ?
- Pleins de choses. Je crois que ce petit bonhomme avait besoin de raconter pleins de choses à son Pipou.
- Je racontais les vacances dans ta maison à la campagne.
- Ah Oui ? Et tu lui as dit qu'on avait redecorer ta chambre la bas ?
- Oui. J'ai tout raconté. Ada Elle est rentrée ?
- Oui, Elle est dans sa chambre.
- Je vais aller la voir.
- D'accord, on mange dans moins de 20 minutes.
- D'accord.

Paul s'éclipsa laissant ses parents seuls.

- Alors comme ça t'as commencé à retaper la maison de ta mère ?
- C'était notre projet avant tout ça non ?
- C'est vrai.
- J'avais besoin d'occuper les vacances que je ne pouvais pas passer avec toi dans des projets qu'on avait.
- Et quand je pourrais voir tout ça ?
- Quand on aura fini l'enquête mon amour. Je crois qu'on aura bien mérité quelques jours en famille à la campagne, au calme.
- Je pense surtout que tu as besoin de quelques jours pour te détendre et souffler après les derniers mois. Puis faut que tu penses à ce petit bout. Il a besoin que sa maman soit reposée et en forme.
- Et sa maman elle a besoin des bras de l'homme qu'elle aime.
- Je suis là mon amour et je te lâche plus.
- Je t'aime !

Alice de redressa pour embrasser son mari. Paul entra dans la chambre pour leur dire qu'il était temps de passer à table. Ils se levèrent dans se faire prier pour retrouver tout le monde dans la salle à manger.

- ça va Fred ? Vous avez l'air d'avoir du mal à marcher.
- Oui ça va, une journée un petit peu compliquée pour mes jambes, mais ça va merci Jacques.
- Vous devriez lever le pied un peu.
- Mon mari, Rose, fait parti de ces personnes incapables de rester en place. Il n'a pas attendu d'avoir le feu verre du médecin pour rentrer à la maison. Il c'est échappé de l'hôpital sans un mot. Dit elle en posant sa main sur l'épaule de Fred.
- Je vois...
- Et après il s'étonne d'avoir mal.
- Mama !
- Oui ma puce, je suis là ! Elle a eu son repas ?
- Non pas encore. Tu veux que je le prépare ?
- Oui je veux bien, merci papa.

Elle mangea vite fait le temps que Jacques prépare le repas de Louise puis elle donna à manger à cette dernière. Très vite elle senti la petite fatiguée elle décida d'aller la mettre au lit, la petite s'endormi sur son biberon. Alice resta un petit moment à la regarder avant de retrouver tout le monde. Les enfants étaient passé dans le salon, laissant les adultes discuter autour d'un thé.

- Qu'Est ce que vous trafiquez dans mon dos ?
- Rien mon amour, ton père m'expliquais qu'il voulait faire des travaux chez lui, un petit peu.
- Ah bon ?
- Oui j'aimerai refaire la cuisine et la salle de bain.
- ça t'as inspiré les travaux que j'ai entrepris dans la maison de maman ?
- Oui et je suis heureux que t'en es fais quelque chose à ton image. Elle serait très fière de voir ce que tu en as fait.
- Merci mon petit papa. Dit elle en se levant pour le prendre dans ses bras.
- Et elle serait très fière de la femme que tu es devenu, de ce que tu as construit.

Alice était en larmes et ne savait plus quoi dire. Elle prit un instant pour reprendre ses esprits avant d'aller demander aux grands d'aller se coucher. Elle monta à l'étage avec Paul. Elle s'allongea un petit peu avec lui pour discuter.

- Maman pourquoi tu pleures ? T'as pas à être triste Pipou il est revenu.
- Je suis pas triste mon bébé.
- Pourquoi tu pleures alors ?
- C'est parce que papy il m'a dit des choses qui m'ont touchée.
- Oh D'accord.
- Maintenant faut faire dodo mon bébé, demain y a école.
- Oui. Rose elle sera encore là demain ?
- Oui mon cœur, elle part dimanche avec papy, tu vas encore avoir plein de temps pour jouer avec elle.
- Trop bien ! Bonne nuit maman, je t'aime !
- Bonne nuit mon bébé ! Fais de beau rêve.

Alice passa dire bonne nuit à Ada et redescendit retrouver son lit. Elle était exténuée par la journée qu'elle avait eu. Et elle savait que les prochains jours aller être tout aussi épuisant. Ce qui fut le cas, heureusement elle avait retrouvé son binôme ce qui lui permit de résoudre l'enquête en moins de 48heures. C'est satisfaite qu'elle quitta la crime au côté de son mari le vendredi en début d'après midi.

- Un week-end, un vrai avec toi et les enfants enfin.
- Alors mon amour je suis désolé de te décevoir mais ça sera un week-end qu'avec moi.
- Comment ça ?
- J'ai négocié avec ton père et Rose pour qu'ils s'occupent des enfants. Et toi et moi on va dans la maison de ta mère tout les deux, rien que tout les deux. Pour se retrouver, se reposer.
- Mais.
- On part ce soir, on rentre de dimanche quand tu veux.
- Et Louise ?
- Alice...
- Je n'aime pas être séparé d'elle, surtout depuis que...
- justement ça serait un pas pour essayer de recommencer à vivre comme avant. Tu te souviens quand on c'est marié ? Tu ne voulais pas la laisser pour une nuit, tu avais peur de la lâcher mais après ça vous avez fait beaucoup de bien à l'une ou à l'autre. Alors je sais que ça va être difficile mais je sais qu'au fond de toi tu en as besoin. Alors j'ai dit on rentrerai dimanche mais si jamais c'est vraiment trop dur on ne sera pas loin, on pourra rentrer quand tu veux mais s'il te plaît essaie.
- D'accord. Mais on attend que les enfants rentrent avant de partir pour prendre le temps de leur expliquer.
- Marché conclu !

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