Chapitre 25

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- Ada elle est triste parce qu'Amaury va sûrement devoir partir de la maison.
- Oh...

Alice eu mal au coeur envoyant son fils afficher une petite mine triste. Après lui avoir fait un câlin elle fini par aller voir Ada. Elle toqua une fois à la porte sans réponse, puis elle recommença une nouvelle fois et fini par entrer même sans réponse.

- Je ne veux pas parler.
- Ada...
- J'ai dit quoi.
- Oh tu vas redescendre d'un ton Parce qu'il est hors de question que tu me parles comme ça. T'es triste, t'es en colère c'est normal mais moi j'y suis pour rien.
- Pfff tu comprends rien.
- Ada. On ne sait pas encore ce qui va être décidé, si ça se trouve ça ne sera pas si contraignant pour vous.
- Si il va retourner chez sa mère aux États Unis.
- y a très peu de chances.
- Comment tu peux savoir ça ?
- C'est une histoire de droit parental. Elle n'a plus aucun droit sur Amaury depuis qu'elle vit aux États-Unis.
- Si tu le dis.
- Et je te dis aussi qu'il sera toujours le bienvenu chez nous tant que toi tu le souhaiteras.
- Papa aussi il est d'accord avec ça ?
- Évidement. Tant qu'on est dans les annonces avec Papa on a trouvé un nouvel appartement à deux rues d'ici.
- Pourquoi on déménage on est bien ici ?
- Oui on est très bien ici ce n'est pas ça le problème c'est que notre famille va s'agrandir et ce petit bébé a le droit à une chambre aussi.
- C'est vrai.
- Bon Ma chérie je pense qu'Amaury ne va pas tarder à rentrer et qu'il aura besoin de toi quand l'assistante sociale va arriver, donc ça serait bien qu'on l'attende dans le salon.
- J'arrive.
- D'accord.

Alice serra sa fille dans ses bras avant de rejoindre Fred dans le salon. Il la regardait intrigué afin de savoir comment avait pu se passer la conversation avec Ada. Elle s'installa contre lui, lui attrapant la main.

- Ça va. Fini-t-elle par dire.

Fred n'ajouta rien, ils restèrent silencieux jusqu'à ce qu'Amaury arrive. Ils lui expliquèrent la situation comme il put. Amaury comprit tout de suite sans se braquer. Ada avait finit part montrer le bout de son nez dans la pièce, les yeux témoignant des larmes qu'elle venait de laisser couler. Fred fini par se lever en faisant les 100 pas.

- C'est quand elle veut, qu'elle arrive cette assistante sociale.
- Fred mon amour calme toi, s'il te plaît... Elle va arriver.

Fred ne répondant pas, Alice se leva et le prit dans ses bras pour le calmer. A peine elle le sentit légèrement se calmer quelqu'un sonna à la porte.

- Je vais ouvrir mon chéri, va t'asseoir. Dit elle.

Elle l'embrassa sur la joue avant de se diriger vers l'entrée. Elle prit une grande inspiration avant d'ouvrir la porte.

- Bonsoir ! Je me présente madame Pardot, l'assistante sociale pour Amaury Solanas.
- Bonsoir, entrez !
- Merci.

Alice se décala laissant madame Pardot rentrer dans leur appartement. Elle se présenta et saluât toute la petite famille.

- Amaury rassure toi tu vas rester quelque jour encore ici. Je suis juste venu expliquer ce qui aller se passer.
- D'accord. Répondit l'adolescent.
- ton papa avait une cousine sur Paris avec qui il c'était arrange pour que tu ailles vivre chez elle si il lui arrivait quelque chose. Tu la connais ?
- Oui elle habite à trois rues d'ici, elle venait toute les semaines manger à la maison.
- Tu l'aimes bien ?
- Oui elle est très gentille.
- Du coup tu ne vois aucun inconvénient à aller vivre avec elle ?
- Je n'aurais pas besoin de changer d'école ?
- Non tu pourras rester dans ton collège et faire le choix du lycée qui te convient le plus.
- D'accord.
- Je viendrais te chercher lundi après les cours pour t'amener la bas.

Amaury ne dit rien de plus. Alice discuta de quelque détail avec l'assistante social avant que cette dernière ne quitte l'appartement. Ada Et Amaury s'isolerent pour faire leurs devoirs quand à Paul il était dans sa chambre à jouer tranquillement. Ce qui permit à Alice et Fred de discutait de tout ce qui venait de se passer.

- Bon assez parlé de tout ça ma chérie, va falloir qu'on pense au déménagement.
- Oula... Je suis au point pour faire les cartons, les déballer et dire où tout va mais sinon je ne te serais pas d'une grande aide.
- Je sais bien mais je me disais qu'on pourrait déménager petite à petite dans la semaine et le week-end déménager le gros et y emménager d'ici 10 jours.
- Si on n'a pas d'affaire compliqué c'est plutôt une bonne idée. Mais tu remarqueras mon amour que ça fait déjà plusieurs jours qu'aucun de nos téléphones n'a sonné et c'est déjà beaucoup trop beau pour être vrai.
- C'est pas faux.
- Mais tu peux commencer quand tu veux à envoyer des affaires. Je vois bien que ma réponse t'as un peu déçu.
- Pas du tout ma chérie.
- Fred ça se voit t'étais tout joyeux et là plus rien.
- C'est vrai. Je sais pas j'ai hâte d'y être et comme on peut emménager des maintenant.
- J'ai hâte d'y être aussi et de décorer la chambre de la petite puce. Je serai plus sereine pour la suite de ma grossesse.
- Tu vois.
- Coucou tout le monde, c'est calme ici ! La voix de Juliette provenant de l'entrée les coupa dans leur conversation.
- Coucou la fille ! Tu veux bien dire à Max que je compte sur ses petits bras costaud pour nous aider à déménager.
- Bah appelle le ! Je sais pas t'as son numéro non ?
- Juliette qu'est ce qu....

Fred s'arrêta recevant un coup de coude d'Alice. Il l'a regarda et c'est un regard noir qu'il croisa. Alice se leva pour aller voir Juliette qui avait quitté l'appartement pour rejoindre celui dans lequel elle dormait.

- Toc Toc Toc ! Je peux entrer ? Dit Alice en ouvrant la porte

Juliette fit oui de la tête en souriant. Alice s'installa à coter de Juliette pour la prendre dans ses bras et la réconforter.

- Alice pourquoi faut qu'il gâche tout toujours papa avec moi ?
- Tu sais ma puce ton papa il a du mal à être une bon papa avec toi et ta sœur parce qu'il ne vous a pas vu grandir. Il fait de son mieux mais il est souvent à côté de ses pompes.
- Je sais pas j'arrive en disant que je me suis pris la tête avec Max et lui il me dit tu ne veux pas l'appeler pour le faire venir.
- Alors ton père la dessus il a vraiment pas géré mais entre nous ça serait peut être une bonne idée qu'il vienne Max non ?
- Je ne sais pas...
- tu ne peux pas te cacher éternellement. Puis pour le bébé faut que vous en parliez tout les deux. C'est une décision qui se prend à deux pas toute seule.
- J'ai peur qu'il me dise qu'il n'en veut pas.
- Et pourquoi il ne voudrait pas avoir un bébé avec la femme de sa vie ? Il t'a choisi, il c'est battu avec ton père pour t'avoir.
- T'as raison.
- Puis vous retrouver un peu loin de votre quotidien ça ne peut que vous faire du bien.
- C'est vrai... tu peux convaincre papa de l'appeler et de pas dire que je suis là.
- Tu m'en demandes beaucoup la. Tu connais la capacité de ton père à garder un secret.
- Oui c'est vrai c'est pas son fort.
- a ton père aussi va falloir que tu lui dises pour le bébé. Il n'est pas dupe, il voit bien qu'il y a quelque chose d'autre que Max.
- Il t'a dit un truc ?
- Non pas encore mais ca ne serait tarder. Moi je sais garder un secret mais ton père c'est un commandant de police ne l'oublie pas.
- Ah Bah ca pour enquêter et interroger il est doué.
- Exactement.
- Et toi Alice comment tu vas ?
- Moi ? Je suis encore un peu fatiguée mais ça va. J'ai ton père à mes côtés et c'est grâce à lui que je peux sourire aujourd'hui.
- C'est mignon. J'ai toujours su que vous finiriez ensemble tout les deux.
- Oh ca je sais. Je crois qu'au fond de moi, je l'ai toujours su. Bon aller assez parlé. J'ai faim je vais aller voir si ton père est passé derrière les fourneaux et je vais aller faire les soins à mon petit malade.
- D'accord. Je te rejoins.

Alice déposa une baiser sur la joue de la jeune femme avant de retourner chez elle. Elle ne pu s'empêcher d'embêter Fred le voyant très concentré sur son repas.

- Qu'Est ce que tu nous fais de bon ?
- Riz, saumon et une petite sauce.
- Ça sent bon en tout cas, je peux goûter ?
- Tu attendras tout à l'heure qu'on passe à table comme tout le monde.
- Allez s'il te plaît au moins la sauce.
- T'as rien d'autres à faire que m'embêter ?
- Si faut que j'aille m'occuper de mon fils.
- file Alors !
- Avant tu me fais goûter ?
- Alice....
- Fred...
- T'es pas possible. Tiens. Dit il en avançant la cuillère en bois vers la bouche de sa douce.

Alice goûta en souriant, elle lui glissa quelques mots à l'oreille et fila s'occuper de son fils. A peine elle eu quitté la cuisine qu'elle entendit le téléphone de son homme sonner. Elle leva les yeux au ciel avant d'entrer dans la chambre de Paul armée de tout ce qu'il fallait pour soigner ses boutons.

Et maintenant ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant