Chapitre 30

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- Eh ma belle ! Ne t'en fais pas vous allez vous voir demain au collège et il viendra de temps en temps le week-end chez nous. J'ai pris le numéro de la personne chez qui il va vivre.
- Ca ne sera pas pareil !
- Mais si t'en fais pas.
- Non maman ça sera pas pareil. On pourra plus se retrouver comme on le faisait ici.
- Tu veux dire avoir vos moments tout les deux ?
- Oui.
- Je suis prête à te servir d'alibi si tu me promets que tu vas continuer à te concentrer et à avoir des bonnes notes au collèges.
- Promis.
- Alors tant que t'auras des bonnes notes et que tu respecteras les règles je t'aiderai a avoir tes moments avec ton copain. Même si tu changes de copains tant que tu me parles et que tu ne me mens pas.
- Je t'aime maman ! T'es la meilleure.
- Je t'aime mais n'oublie pas c'est donnant donnant.

Ada serra Alice fort contre elle sans ajouter un mot. Alice finit par s'assoupir en faisant des papouilles dans les cheveux de sa fille. C'est Fred qui inquiet alla vérifier que tout aller bien et il découvrit les deux endormit. Il s'approcha d'Alice lui passa la main sur la joue délicatement.

- Mon amour !
- humm... Râla Alice.
- j'adore quand tu râles comme ça. C'est prêt à manger.

Alice se redressa et vit qu'Ada dormait bien profondément. Elle la poussa légèrement pour pouvoir se relever. L'adolescente se décala sans réveiller. Alice déposa une couverture avant de suivre Fred dans la cuisine où Juliette et Paul les attendaient pour manger.

- Elle est où Ada maman ?
- Elle fait dodo mon coeur, tu sais elle est un peu triste qu'Amaury soit parti.
- Moi aussi je suis triste j'aimais bien jouer avec lui et il m'aidait pour mes devoirs.
- Il reviendra nous voir de temps en temps t'en fais pas mon bébé.
- chouette !

Ils mangèrent tous dans la bonne humeur. Alice s'occupa des boutons de Paul et le coucha avant d'aller à son tour s'allonger. Avec Fred ils se plongèrent dans le dossier tout les deux, l'un dans les bras de l'autre.

- Mais regarde moi la sur les images de vidéos de surveillances.... c'est son ex. S'exclama Alice en feuilletant le dossier.
- Mais oui t'as raison. Quand je te dis que je suis sur que son ex n'est pas innocente.
- C'est demain matin que tu vas perquisitionner chez elle ?
- Oui des la première heure.
- Tu me réveilles avant de partir ?
- Non Je préfère te laisser dormir.
- Alors je serai obligé de venir à la crime pour mon câlin du matin.
- Ça sera avec plaisir que je t'accueillerai mais pas d'interrogatoire pour toi mon amour ce n'est pas bon pour le bébé.
- Promis.
- Maintenant dodo madame la juge ! Dit il en fermant le dossier.

Il la prit dans ses bras. Alice posa la tête sur son torse. Elle s'endormit sans tarder. Fred fit de même sans  tarder. Pendant la nuit Alice se réveilla en sursaut faisant sursauter Fred aussi.

- Eh qu'est ce qu'il t'arrive mon amour ?
- C'est ta fille qui m'a donné un coup ça m'a réveillé.
- T'as pas mal au dos comme ça ?
- Si...

Fred se redressa pour aider Alice à s'installer correctement. Une fois qu'elle était positionnée sur le côté, il en profita pour lui faire un massage.

- Hmm mon amour C'est si agréable.

Il lui déposa des baisers dans le cou avant de s'allonger contre elle.

- Bonne fin de nuit mon amour !
- Bonne fin de nuit à toi aussi mon chéri !

Fred se rendormi très vite, Alice mit plus de temps, elle se caressa le ventre un moment profitant des petits coups de sa petite puce dans son ventre. Lorsque le réveil de Fred sonna, il bondit pour l'éteindre avant qu'il ne réveille sa belle. Il resta un instant à la regarder dormir paisiblement avant d'aller se préparer pour partir. Après s'être habiller et un arrêt dans la salle de bain, il prit quelques minutes pour préparer sa thermos de thé et il alla retrouver son équipe à la crime pour partir en intervention. Alice se réveilla deux heures plus tard, elle alla vérifier qu'Ada était bien levée, prête à partir au collège avant d'aller sous la douche. Elle chantonnait, elle avait bien dormi malgré sa petite frayeur au milieu de la nuit. Elle prépara le petit déjeuner de Paul et le sien qu'ils prirent tranquillement tout les deux.

- C'est comme ci on était en amoureux ! J'aime bien.
- C'est un peu pareil Oui mon bébé. Moi aussi j'aime bien passé des petits moments rien qu'avec toi. Et je te promet que quand y aura ta petite sœur je ferai tout pour essayer d'avoir des petits moments comme ça où on sera que tout les deux.
- Non mais quand y aura ma petite sœur je serais un grand j'aurai pu besoin de moment comme ça avec toi.
- Tu veux que je te dise un secret ?
- Oui ? Répondit Paul intrigué.
- T'auras toujours besoin de moments comme ça avec moi même quand tu seras grand parce que je suis ta maman et qu'on a toujours besoin de moments avec sa maman.
- Pipou aussi il a besoin de sa maman encore ?
- Oui, Pipou aussi.
- Et toi maman comme ta maman elle est dans les étoiles tu fais comment ?
- Eh Bah quand j'ai besoin de ma maman je m'éclipse toute seule et je regarde les étoiles.
- Et ca t'aide ?
- Oui beaucoup.
- j'espère que jamais tu seras dans les étoiles maman parce que je serai trop triste si t'es plus là pour me faire des câlins.
- Mon petit amour ! Tu sais que je t'aime à la folie toi ?
- Moi je t'aime encore plus qu'à la folie.

Paul se pencha pour prendre sa maman dans ses bras. Juliette arriva en les voyant tout les deux elle essaya de se faire la plus discrète possible pour ne pas interrompre ce petit moment mère fils.

- Bon aller mon petit cœur maintenant que t'as fini ta tartine c'est opération bouton.

Paul se leva de sa chaise et suivit sa maman dans la salle de bain. Ni lui ni elle ne remarqua la présence de Juliette. Ils rigolèrent tout les deux aux éclats en mettant le produit sur les boutons. Paul était fier de dire qu'il ne se grattait pas. Il fini de s'habiller tout seul. Alice retourna dans la cuisine pour débarrasser le petit déjeuner. Elle fut surprise d'y trouver Juliette.

- Je t'ai même pas entendu rentrer ! T'as bien dormi ma belle ?
- Faut dire que vous riez tellement tout les deux. Oui très bien et toi ? Et merci pour tes comprîmes j'ai pas eu de nausées ce matin depuis le temps que ça ne m'était pas arrivé.
- bien a part que Je me suis réveillée en sursaut à cause d'un coup de la puce. J'ai réveillé ton père au passage le pauvre.
- Il dort encore ?
- Non il est parti très tôt en intervention.
- Je l'admire pour la capacité à se réveiller tôt pour être au taquet des l'aube comme ça.
- Rho moi aussi. Mais il est parfois très difficile à sortir du lit.
- J'en doute pas.
- Bon je vais aller finir de me préparer et aller au palais.

Alice s'éclipsa dans la salle de bain pour se brosser les dents et se maquiller. Elle ajusta sa robe et sa veste avant de mettre ses chaussures avec un peu de difficulté et d'enfiler son manteau. Elle embrassa son fils qui était scotché devant les dessins animés puis quitta la chambre. Elle s'arrêta dans la salon où se trouvait Juliette pour lui donner quelques informations.

- Je t'ai laissé à mangé pour Paul et toi ce midi dans le frigo t'as juste à réchauffer. Ce matin il peut rester devant ses dessins animés mais après manger plus de télé. Maintenant qu'il n'a plus de fièvre il peut faire autre chose. Et si tu pouvais essayer de lui faire faire les fiches d'activités qu'il y a sur son bureau. C'est sa maîtresse qui me les a envoyé par mail pour pas qu'il revienne avec trop de retard.
- Pas de soucis Alice. Tu peux aller travailler sereinement je m'occupe du petit bonhomme.
- Merci.

Alice partit avec le taxi qui l'attendait devant l'appartement jusqu'à la crime. Elle entra dans le bureau du commandant surprise de n'y trouver personne. Elle passa une tête à côté des salles d'interrogatoire toujours aucune trace de son fiancé. Elle vit Djibril très concentré à essayer de faire avouer la femme. Elle était très frustrée de devoir rester derrière la vitre et de ne pas pouvoir passer de l'autre côté. Puis elle entendit des mots qui l'inquiéta énormément.

- Assez joue maintenant madame Bertrand. On a retrouvé l'arme du crime chez vous avec vos empreintes et le sang de votre ancien compagnon et en plus de ça mon collègue est à l'hôpital à cause de vous.

Alice mit quelques secondes avant de réagir elle se retourna vers le brigadier qui était la porte inquiète sans pouvoir dire un mot. Elle alla vérifier à la salle des archives voir si Fred n'était pas là. Djibril fini par apercevoir Alice qui déambulait dans les couloirs il écourta son interrogatoire pour aller la voir.

- Alice on ne vous a pas prévenu ?
- Prévenu de quoi ?
- J'avais pourtant prévenu Victor...
- Prévenu Victor de quoi Kadiri ?
- C'est le commandant il s'est prit un coup de couteau il a été transporté à l'hôpital.

Alice s'effondra en entendant les mots de Djibril. Ce dernier demanda à un brigadier de l'amener à l'hôpital jusqu'a la chambre du commandant. Pendant le trajet qui fut très court elle resta silencieuse. En arpentant le couloir de l'hôpital elle se voyait déjà élevé ses enfants seule et ça c'était au dessus de ses forces.

Et maintenant ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant