Alice et Fred retournèrent se coucher. Alice aida Fred qui avait du mal à marcher. A peine il fut allonger dans le lit que la petite voix de Louise se fit entendre dans le babyphone.
- Il est Deja 5 heures Elle sera bien restée dans son lit. Fit Fred.
- Je vais aller la chercher.Alice se releva pour aller chercher sa fille, elle prit le temps de la changer avant de retourner s'allonger avec Fred. Louise était bien réveillée elle était assise entre eux, avec son doudou et discutait.
- Areu areu et papa et mama ! Fit Fred en passant sa main dans les cheveux de Louise.
La petite rigola en se retournant pour se laisser tomber dans les bras de son papa.
- Mademoiselle faut faire dodo encore un peu ! Je crois que maman est un peu fatiguée encore.
Alice sourit en se blottissant contre ses deux amours et fermant les yeux. Il ne lui fallut pas longtemps pour s'endormir. Fred resta tranquillement avec Louise jusqu'à ce qu'elle s'agite trop. Ça devenait compliqué de laisser à côté d'Alice qui dormait. Il décida d'aller dans la salon avec elle pour laisser Alice se reposer tranquillement. Louise joua un petit peu avec ses jouets avant de demander à venir dans les bras de Fred. Il l'attrapa et tout deux s'endormirent. Tout le monde se réveilla sauf Fred et Louise. Jacques emmena Paul à l'école laissant Alice et Joséphine déjeuner tranquillement.
- Ça fait longtemps qu'ils sont là tout les deux à dormir ?
- 2 heures. Elle a dormi pratiquement toute la nuit dans son lit. Ils se sont isolé pour me laisser dormir un petit peu mais finalement ils avaient tout autant besoin de sommeil que moi.
- Vous aviez raison Alice. Je n'aurais pas du...
- Joséphine ne dites rien. C'est normal d'avoir eu des doutes et des inquiétudes. Je ne pensais jamais qu'elle aurait passé une nuit complète comme ça dans son lit si tôt.
- Je suis heureuse pour vous. Vous avez besoin de moi aujourd'hui ?
- Ça va aller, les nounous reprennent du service. Fred a kiné cette après midi. Y a juste à prier pour que je puisse avoir quelques jours tranquille au travail.
- Je peux aller faire les courses si vous voulez Alice. Quitte à être là j'aimerai me rendre utile.
- Si vous voulez Joséphine. Je vais vous faire une liste.La nounou de Louise entra dans l'appartement, surprise de voir Alice dans la cuisine avec Joséphine.
- Oh pardon j'aurais du sonner peut être ?
- Non ne vous inquiétez pas vous avez bien fait.
- C'est juste que d'habitude vous êtes parti emmener Paul à l'école où vous restez tranquille à vous reposez avec Louise.
- Je sais bien. Elle ne va pas tarder à se réveiller je pense. Elle n'a pas eu son biberon du matin encore.
- Elle est où ?
- Avec son papa dans le salon.
- Oh Monsieur Marquand est la ?
- Oui. La c'est moi qui m'excuse j'ai complètement oublié de vous prévenir qu'il risquait d'être dans vos pattes pendant plusieurs jours.
- Pas de soucis.
- Je vous aurez bien donné plusieurs jours mais pour l'instant il ne peut pas s'occuper de Louise tout seul. Mais à part aujourd'hui où j'ai des courses à faire vous pourrez venir que l'après midi. A part si mon boulot m'appelle.
- Bien.
- Je vous présente Joséphine la mère de Fred.
- Enchantée ! Votre papa n'est pas là ?
- Il est parti emmener Paul à l'école. Je vais aller prendre ma douche et après on va pouvoir aller faire les courses Joséphine.
- Bien.Alice se dépêcha une fois prête elle passa une tête dans le salon. Elle caressa la joue de Fred.
- Mon amour ! Chuchota-t-Elle.
- Hmm.
- Je vais aller faire des courses avec ta mère. La nounou de Louise est arrivé.
- Mama ! S'exclama Louise.
- Mon trésor tu vas être sage avec papa et nounou.Alice embrassa son mari avant de prendre Louise dans ses bras pour lui faire un câlin. Fred émergea doucement et se leva difficilement. Il eu un geste tendre pour sa femme avant de se diriger vers la salle de bain. Alice retrouva Joséphine et la nounou dans la cuisine elle confia sa fille et parti au course. La matinée défila à une vitesse folle. Il était déjà l'heure pour Alice d'envoyer Fred à sa séance de Kiné et de retrouver Sébastien.
- Je te laisse !
- Ça va aller ?
- Oui...
- Je t'aime Alice et n'oublie jamais tu es une femme forte.
- Je t'aime ! Toi n'oublie pas que tu n'es pas indestructible et que parfois certaines choses ont besoin de temps pour redevenir parfaite.
- Je sais bien. Mais j'ai déjà l'impression d'avoir raté tellement de choses.
- Le temps qu'on a perdu ne se rattrape pas mais l'avenir est à nous et pour ça il faut que tu sois en pleine forme et que tu y ailles doucement.
- Je vais essayer mais tu me connais.
- Justement c'est pour ça que je te redis qu'il faut que tu y ailles doucement.Alice embrassa une dernière fois son mari avant de se diriger dans le café au bout de la rue. Il était déjà là, elle le vit par la vitre de la véranda en se dirigeant vers la porte. Elle prit une grande inspiration et entra. Elle s'installa et commanda un thé.
- Merci d'être venu. J'avais peur que vous ne veniez pas.
- Je vous ai promis. Je n'ai qu'une parole et encore plus quand il s'agit de mes amis ou de ma famille.
- Je voulais m'excuser si j'ai été insistant.
- Ne vous excusez pas, vous vouliez des réponses. J'ai fait pareil quand mon mari c'est pris une balle mais lui il s'en est sorti. Et j'ai eu mes réponses et je sais à quel point ça m'a fait du bien et ça m'a aidé à voir la situation différemment. Alors allez y, posez moi toute vos questions...
- Est ce qu'elle a souffert ?
- Je ne sais pas bien, je sais que sa chute dans les escaliers lui a été fatale. Mais je ne sais pas combien de coups ni combien de temps son supplice a durer avant cette chute. Il l'a porté et l'a posé dans le salon pour faire croire à une agression. Mais tout est dans ce dossier.
- Merci.
- ce n'est pas le dossier complet juste les points important ceux qui vous aideront à comprendre.
- Vous avez vu son corps ?
- Je le vois encore, cette imagine ne me quittera jamais. Mais aujourd'hui ça me fait moins mal. Vous savez Claire du temps où je l'ai connu était quelqu'un qui vivait à 3000 à l'heure, la seule chose qui la faisait s'arrêter C'était de voir les gens qu'elle aimait triste. Ça l'insupportait alors elle faisait tout pour nous remotiver et nous voir sourire. Alors aujourd'hui même si c'est dur il faut avancer et vivre pour elle. Aujourd'hui je mène une vie qu'elle aurait rêvé de vivre un mari, des enfants, une maison qui sent le bonheur. Depuis qu'elle est parti je la vis encore plus fort cette vie parce que je la vis pour elle aussi, moi j'en rêvais pas de cette vie. Je me voyais pas me marier, je ne savais pas si je voulais avoir des enfants. Jeune j'étais un peu de celle qui ne s'imaginait pas se posait dans une vie bien rangée. Je m'en suis voulu d'avoir cette vie quand j'ai vu son corps sur le sol. Je m'en suis voulu parce que j'avais tout ce dont elle avait toujours rêvé alors qu'elle son compte de fée c'était transformé en cauchemar. Alors apprenez à vivre avec ce vide en vous et surtout avancez, soyez heureux non pas pour vous mais pour elle.
- Je...
- Non ne dites rien.
- Juste merci.
- Je n'ai rien fait de particulier.
- Si vous avez fait énormément.
- Je suis désolé reparler de tout ça... Fit Alice en pleurant.
- Non ne vous excusez pas.
- Je vais y aller...
- Vous voulez que je vous dépose quelque part ?
- Non ça ira. Je dois aller retrouver mon mari à sa sortie de kiné dans la rue juste la.Elle se leva, elle allait pour payer mais Sébastien l'arrêta. Il la remercia une dernière fois. Elle ne dit rien de plus et quitta le café. Elle avança doucement vers l'entrée du cabinet de kiné, les larmes coulaient encore. Elle essaya de se ressaisir en attendant son mari. Lorsqu'il sorti il vit tout de suite que ça n'allait pas du tout. Il se précipita tant bien que mal pour la prendre dans ses bras et la réconforter.
- J'ai réussi Fred mais tout est revenu.
- Je suis fier de toi mon amour et je suis sur que ça va passer, que c'est juste parce que t'as tout ravivé mais avec le temps ça passera.
- Ça fait 6mois Fred. 6mois. Et ça passe pas.
- Tu te trompes ça passe mais c'est jamais facile dans reparler les premières fois et encore moins quand on est enceinte et qu'on vient de vivre ce que tu as vécu.
- Je suis pas Si forte que tu le crois Fred. J'y arrive plus.
- Alice mon amour ! Tu es bien plus forte que tu ne le penses, regardes t'as tenu tout le monde à bout de bras pendant 5mois la ou beaucoup aurait abandonné bien vite surtout avec un petit bout dans le ventre.
- J'avais pas le choix... Pour les enfants.
- Si tu n'en avais pas eu la force tu n'aurais pas pu. Mais maintenant je suis là alors oui pas encore totalement sûr mes deux jambes mais tu n'es plus obligé de tout assumer toute seule. T'as le droit de te reposer sur moi et de souffler.
- Merci d'être là, merci d'être toi.
- Je t'aime !Il l'embrassa tendrement avant de se décoller légèrement d'elle. Ils prirent un moment pour qu'Alice se remette de ses émotions puis ils se dirigèrent vers leur voiture pour rentrer chez eux.
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Et maintenant ?
Fiksi PenggemarAlice passe du statut de juge à celui de Procureur après son enlèvement. Son mariage avec le commandant ne peut plus avoir lieu, qu'est ce que là va changer dans leur vie ?