Et maintenant ?

Chapitre 87

Alice et Fred descendirent à la cafétéria plutôt rassuré. Ils prirent un thé et un chocolat chaud ce qui leur permirent de souffler un peu.

- Tu crois que cette conversation va être positive ? Demanda Fred.
- J'en suis sûre. J'ai hâte qu'elle rentre à la maison et que l'on puisse avancer avec elle.
- ça va vite arrivé mon amour et on va réussir à la protéger de tout ça et lui permettre d'avancer dans la vie sereinement.

Alice sourit elle se leva pour se blottir dans les bras de son mari. Elle avait besoin de le sentir contre elle.

- Toi t'es fatiguée.
- Je commence C'est vrai.
- on va rester une petite heure avec elle encore et on va rentrer se reposer.
- La nuit dernière commence à se faire sentir.
- Va falloir se coucher tôt ce soir mon amour.
- Apres un Bon bain.
- Comme tu voudras. Ce soir on se détend un petit peu.
- Merci. Je vais aller chercher le sac d'affaire pour Ada dans la voiture et on remonte ?
- Ça me va.

Alice embrassa son mari avant d'attraper son sac à main pour rejoindre sa voiture elle attrapa les affaires d'Ada puis retourna très vite  auprès de son mari afin de remonter auprès de sa fille.

- On t'a pris des affaires, on c'est dit que ça te ferait du bien de remettre des vêtements à plutôt que de traîner en blouse d'hôpital toute la journée.
- Merci maman.
- Je t'ai apporter des protections aussi pour les saignements.
- C'est D'accord pour le collège.
- C'est vrai ?
- Oui... Avec Amaury on va peut être se remettre ensemble mais je lui ai dit que j'avais besoin de temps que pour l'instant j'avais surtout besoin de me retrouver.
- Penses à toi d'abord ma puce.

L'après midi se termina sans qu'ils aient temps de la voir passer. Il était temps pour Alice et Fred de rentrer chez eux. Les deux jours qui suivirent se ressemblèrent, des allers retours entre l'hôpital et les enfants avec au milieu de tout ça de l'administratif. C'était le jour du retour d'Ada à la maison mais avant ça Alice et Fred devait régler les derniers détails du changement de collège d'Ada en allant chercher un dernier papier dans son ancien établissement ainsi que ses affaires dans son casier. Ils avaient peur de ce qu'ils pourraient découvrir. Ils prirent une grande inspiration avant de passer la grille du collège. Alice tenait fermement la main de Fred.

- Bonjour, on a rendez-vous avez le proviseur. Annonça Fred au gardien.
- Vous êtes ?
- Monsieur et Madame Marquand.
- Bien attendez la je vais le prévenir que vous êtes arrivé.

Alice et Fred se mirent sur le côté, ils étaient face à face à tenter de se rassurer.

- Ça va aller.
- J'ai peur de ce qu'on va nous dire, j'ai peur de ce qu'on va trouver dans son casier.
- Peut importe Alice le plus important c'est notre fille et qu'elle aille mieux. Ce qu'ils pourront dire ne pourra plus rien changer maintenant.
- Madame, Monsieur ! Les coupèrent le proviseur.
- Monsieur Le Roy. Dit Alice.
- Suivez moi on va monter dans mon bureau

Alice et Fred le suivirent silencieusement, ils appréhendaient un peu ce qui allait se passer.

- Je vous en prie asseyez vous ! Vous vouliez me voir pour ?
- On est venu récupérer les affaires d'Ada et chercher un certificat de radiation de votre établissement comme vu avec votre secrétaire.
- Vous déménagez ?
- Non.
- Je ne comprend pourquoi vous la changez de collège. C'est une année importante la 3ème n'importe quel chamboulement peut être source d'échec à l'examen qui l'attend.
- Pardon ? Dit Alice.
- La decision ne vient pas de nous directement mais d'Ada. Enchaîna Fred coupant Alice. Il n'y a pas à discuter, on a longuement discuter avec elle ces derniers jours et on pense que c'est ce qu'il y a de mieux.
- Permettez moi d'émettre un doute. Votre fille est très épanouie ici.
- Très épanouie. Non mais je crois rêver.
- Alice calme toi. Ce que veut dire mon épouse c'est qu'Ada n'est pas du tout heureuse ici. Alors je me répète mais il n'y a pas de discussion possible. On ne reviendra pas sur notre décision. Alors maintenant s'il vous plaît on voudrait avoir ce certificat et avoir accès à son casier pour récupérer toute ses affaires.
- J'insiste pas.
- C'est mieux oui. Ajouta Alice.