Chapitre 31

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Alice arrive devant la chambre qu'on lui avait indiqué, elle prit une grande inspiration. Avant d'appuyer sur la poignée pour rentrer elle sentit une contraction très violente. Elle s'installa sur le siège à côté de la chambre le temps que ça passe.

- Ça va madame ? Demanda une infirmière.
- Juste une petite contraction rien d'inquiétant merci.
- Vous êtes à combien ?
- à mon septième mois.
- Faut vous reposez.
- Je sais bien.
- Si vous avez besoin de quoi que se soit n'hésitez !
- Merci.

Alice se releva et se décida à rentrer dans la chambre elle vit son compagnon torse nu avec un bandage. Il était endormi sûrement assommé par les antidouleurs. Elle s'installa sur la chaise à côté de lui, lui attrapa la main. Elle ne où retenir ses larmes. Elle sentit la main de Fred serrer la sienne. Elle releva la tête et vit le regard son homme posé sur elle. Elle se redressa pour l'embrasser.

- Doucement mon amour !
- Je t'ai fait mal ?
- Oui. Viens de l'autre côté ça sera le plus facile.

Fred se décala pour laisser une place à sa fiancé à côté de lui. Elle s'allongea dans ses bras. Fred posa sa main sur le ventre d'Alice le caressant, le regard dans le vide.

- A quoi tu penses ?
- à nous et au fait que je suis en arrêt donc je vais pouvoir prendre soin de vous deux.
- Tu vas surtout te reposer et laisse le temps à ta plaît de cicatriser.
- Je suis désolé !
- Désole de quoi ?
- De m'être encore mis en danger.
- C'est ton métier Fred et c'est en connaissance de cause de que je t'ai accepté dans ma vie. Tu sais je crois que ça un côté très excitant ton côté aventurier.
- C'est moche ce que vous faites madame la juge !
- Qu'est ce que je fais ?
- Fais pas l'innocente.
- Je t'aime ! Et j'ai eu peur qu'il te soit arrivé quelque chose de grave.
- Eh non comme tu peux le voir c'est du costaud.
- T'es bête.
- Bonjour monsieur Marquand ! Madame ! Ravis de vous voir avec le sourire. Bon la lame n'a touché aucun organe. Faudra juste changer le pansement tout les jours et revenir tirer les files d'ici 2-3 semaines. Vous pouvez rentrer chez vous après avoir signer les papiers. J'ai bien compris que vous ne vouliez pas rester ici. Et vous madame ça va mieux les contractions ?
- Oui merci.
- Je vous donne l'ordonnance pour l'infirmière pour les pansements.
- Ne vous inquiétez pas je sais faire j'ai l'habitude avec lui. Ça ne doit pas être plus compliqué que pour une blessure par balle.
- Non faut juste faire attention à ce que ça cicatrise bien.
- bien.

L'infirmière donna encore quelques informations puis quitta la pièce. Fred regarda Alice amusé.

- J'aime bien quand t'es jalouse comme ça.
- Je refuse de laisser une autre femme te toucher sous notre toit.
- C'est donc pour ça qu'à l'époque où je m'étais pris une balle tu avais joué la petit infirmière à passer tout les jours changer mon pansement ?
- Ça commandant C'est Parce que je ne supportais pas l'idée de ne plus vous voir pendant plusieurs mois mais j'allais pas vous le dire comme ça. Mais avoue que ça t'arrange bien que ça soit moi plutôt qu'une infirmière qui m'occupe de tes bobos ?
- Je reconnais que je préfère tes mains de fée aux mains d'inconnus. Sinon, une question comme ça, pourquoi on a perdu autant de temps avant de s'avouer qu'on s'aimait.
- Je ne sais pas mais je crois que si fallait refaire pareil je ne changerai pas grand chose parce que je suis heureuse de ce qu'on a tout les deux. Et je ne suis pas sûr que ça aurait été aussi beau si on n'avait pas traversé tout ça.
- Tu as raison.
- Ce qui est fait est fait on ne peut pas le changer de toute façon.
- Je t'aime !
- On rentre à la maison mon amour ? Faut que je passe à la crime récupérer mes affaires...
- Oui... attrape moi mon manteau je vais rentrer avec le brigadier il te déposera là bas après comme ça tu récupères ma voiture aussi.
- Ça me va. Sinon Toi tu pars en intervention sans gilet ?
- Si. Mais cette conne m'a planté en dessous.

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