Et maintenant ?

Chapitre 54

Maintenant, c'est Fred qui se sentait incapable de trouver les mots pour la réconforter. Il la prit dans ses bras, restant silencieux. Il fini juste par lui murmurer un je suis là, je te lâche pas. Ils restèrent l'un contre l'autre un long moment, ceux sont les pleures de Louise qui les sortirent de cette bulle.

- Mon trésor tu dois avoir faim ! Dit Alice en se levant.
- Je vais lui chercher un biberon si tu veux.
- Ça va Aller. Il n'y en a plus qu'un.

Alice prit Louise dans ses bras et alla s'installer dans sa chambre, dans son lit pour la nourrir. Fred ne tarda pas à la rejoindre, il installa tout correctement pour qu'Alice puisse poser Louise à côté d'elle et il se glissa derrière elle pour la serrer à nouveau contre lui. Alice était tourné vers sa fille qui c'était rendormi à côté d'elle. Ils passèrent une bonne partie de la nuit comme ça, sans dire un mot. Alice fini par se retourner vers Fred qui ne dormait pas non plus. Il veillait sur elle, il était inquiet, ça se voyait dans son regard.

- Je veux retrouver l'enfoiré qui lui a fait ça.
- On va le retrouver, je te le promet et on va le retrouver ensemble.

Alice se leva et prit son téléphone, elle commença à chercher un numéro dans son répertoire.

- T'appelles qui à cette heure ?
- Victor.
- Mon amour il est 3heures du matin, tu devrais te poser et attendre une heure plus convenable. Répondît-il en se levant pour la prendre dans ses bras.
- T'as raison. Dit elle en posant son téléphone et fondant en larmes à nouveau contre son mari.
- Demain a la première heure je file à la crime et on lâche rien. En attendant, on va s'allonger et essayer de dormir un petit peu madame la juge.

Alice fit oui de la tête avant de retourner s'allonger. A peine elle fut installée que Louise se mit à pleurer. Alice se redressa pour la prendre dans ses bras. Elle mit son doigt pour voir si la petite avait faim, mais non rien. Elle essaya de lui donner sa tétine pour la calmer mais Louise la recracha aussitôt.

- Maman est là ma puce ! Dit elle en la berçant.
- Elle sent que tu ne vas pas bien.

Alice changea de position à sa fille pour la coller contre elle. La petite fini par se rendormir coller à sa maman. Alice fini elle aussi par s'endormir la tête contre son mari. Fred sentant la respiration de sa femme plus calme, fini par s'endormir aussi. Lorsqu'il se réveilla il était seul dans son lit. Il retrouva Alice dans la salle de bain à prendre le bain de Louise.

- Ça fait longtemps que t'es réveillée ?
- Deux heures et je me suis levé y a une heure. Je ne voulais pas te réveiller.
- T'aurais du. Ça va mieux toi ?
- Un petit peu. J'ai appelé Victor il va venir tout à l'heure pour bosser l'affaire ici. Mon père est parti envoyer Paul à l'école et Ada est parti au collège.
- Et voilà une petite princesse toute propre qui va allait faire un câlin à son papa.

Fred attrapa sa fille et commença à lui raconter  plein de choses. Alice qui voulait prendre une douche resta admirative face à ses deux êtres qu'elle aimait tant.  Elle était amusée de les voir comme ça. Fred fini par lui arracher un sourire. Elle se colla à lui et lui chuchota un je t'aime à l'oreille avant de lui déposer un baiser sur la joue et d'aller à la douche.

- Maman elle doit prendre sa douche et après elle va s'occuper de toi ma princesse parce que papa il doit aller au travail. Puis y a tonton Victor qui va venir passer la journée avec toi et maman. Puis y a papy aussi... Tout ce petit monde rien que pour te faire des sourires et des câlins.
- Et je crois que tu vas beaucoup manquer à ton papa aujourd'hui. Si il pouvait il resterait travailler ici, pour pouvoir te faire pleins de câlins et de sourire.
- Elle a raison ta maman mais je te donne une mission, faut que ta maman elle garde ce petit sourire qu'elle a sur le visage en ce moment.
- Ça va mieux je t'ai dit.
- Ça va mieux parce que tu vas te noyer dans le travail pour trouver le coupable, mais après Alice ?
- Mais après je ne sais pas... s'il te plaît Fred, je n'ai pas envie....
- De te laisser aller, d'être comme hier et ne pas pouvoir te concentrer pleinement à cette enquête...
- Tout a fait.
- Tu me fais peur Alice.

Alice baissa la tête, elle savait qu'il avait raison. Elle prenait sur elle pour faire comme ci de rien était, elle était prise d'une sorte d'euphorie. Elle savait que ça ne durerait pas et qu'à tout moment elle pouvait s'écrouler.

- Ça ne va pas tu m'appelles mon amour, je serai là pour t'écouter et si faut que je rentre pour te réconforter je serai là aussi. Je ne te lâche pas.

Alice récupéra sa fille et laissa Fred prendre sa douche. Elle alla finir de se préparer dans sa chambre. Elle fini par poser Louise sur son tapis d'éveil dans le salon et aller se préparer un thé. Elle sentit les bras de Fred l'encercler et ses lèvres dans son cou.

- J'y vais. Ca va Aller ?
- J'espère.
- Oh ça c'est une petite réponse que je n'aime pas du tout.
- Fred....
- Je m'inquiète.
- On en parlera ce soir.
- Je t'aime !

Il l'embrassa tendrement avant de partir à la crime. Alice se retrouva seule avec Louise elle fut traverser d'une vague de tristesse. Elle s'installa sur son ordinateur dans le canapé à côté de Louise qui s'émerveillait à regarder partout. Alice n'arrivait pas à ce concentrer. La voix de son père dans l'entrée la fit d'arrêter d'avoir des pensées négatives. Il s'arrêta derrière sa fille et lui déposa un baiser sur la tête.

- Comment tu vas ma puce ce matin ?
- Je ne sais pas trop...
- Tu veux en parler ?
- J'y arrive pas, papa.
- Quand tu seras prête et si l'envie t'en prends tu sais où me trouver. Dit il en se décollant de sa fille et s'éloignant.
- Papa ?
- Oui ?
- Je t'aime !
- Moi aussi je t'aime ma fille.
- Tu peux aller ouvrir ? Dit elle en entendant sonner à la porte.
- Bien sûr, tout de suite.

A peine Jacques ouvrit la porte que la voix de Victor retentit dans tout l'appartement.

- Je vais vous laisser.
- Merci papa !
- J'ai le rapport d'autopsie de Jer.... Oh mais qu'elle a grandit cette petite ! Elle vous ressemble tellement Alice.
- Victor ! Je ne vous ai pas appelé pour que vous vous extasiez sur ma fille. Alors ce rapport d'autopsie.
- C'est pas du jolie.
- Elle avait des ecchymoses sur tout le corps, des traces de liens serré sur les poignets elle a été torturée.
- Et le coup sur la tête ?
- ce n'est pas la cause direct de la mort.
- Comment ça ?
- Ses côtés brisées ont perforé des organes. Le coup sur la tête n'est qu'une façon d'abréger sa souffrance.
- Vous êtes en train de me dire que quelqu'un l'a torturée et l'a regardée mourrir d'une mort lente avant de l'achevée d'un coup sur la tête et de la laisser au milieu de son salon ?
- Vu la faible quantité de sang retrouver sur le sol elle est sûrement morte ailleurs.
- Demandez à la scientifique de retourner à son appartement vérifier qu'il n'y ait pas de traces de sang ailleurs.
- Ils ont Deja tout inspectés de fond en comble.
- Mais putain c'est pas possible, on ne peut pas avoir que ça.
- Le commandant est parti voir le député peut être qu'il aura plus d'informations.
- Si C'était lui.
- Le député l'assassin ?
- Pourquoi pas. La porte n'a pas été fracturée donc c'est quelqu'un qui avait les clés pour rentrer. Il a pris peur une fois qu'il a déposé le corps dans la pièce.
- Ils ont verifies si il y avait du sang dans les escaliers les couloirs de l'immeuble ? Et retourner interroger la femme de ménage elle en sait peut être plus. Et Jérôme il a une idée de ce qui a pu lui faire un tel choque à la tête ?
- pour l'instant non mais il cherche.
- Bien. Je reviens, vous faites attention à Louise.

Alice s'éclipsa dans sa chambre et fondit en larmes, les photos et le rapport d'autopsie a étudier c'était une horreur pour elle. Elle prit son téléphone dans sa poche et appela Fred.

« - Mon amour ça va ?
- J'y arrive pas Fred. C'est trop dur.
- J'arrive chez ses parents et après je rentre, ça va aller ?
- Je ne sais pas.
- Qu'est ce qu'il c'est passé ?
- Elle a été torturée Fred... Les photos....
- Mon amour calme toi, j'arrive au plus vite. Fais une pause occupe toi de Louise, détend toi !
- Je vais essayé.
- Je t'aime ! »

Lorsque Fred raccrocha, elle alla se passer de l'eau sur son visage et essuyer les traces de maquillage qui avait coulé. Puis elle retourna dans le salon, se dirigeant directement vers Louise qui ronchonnait un peu. Alice la prit dans ses bras pour la bercer un peu. Elle s'installa dans le fauteuil, le plus loin possible du dossier de l'affaire, sa fille contre elle. Victor ne comprenait pas bien, il sentait qu'elle n'était pas dans son état normal.

- Bah oui t'es fatiguée ma petite puce, si tu fais un petit dodo maintenant quand tu vas te réveiller papa il sera là mon trésor !
- Le commandant va revenir ici ?
- Oui Victor.
- Comment ça se fait ?
- Victor s'il vous plaît ne posez pas de questions.
- bien comme vous voudrez !

Il replongea son nez dans le dossier vexé. Alice fini part s'endormir avec Louise sur elle.