Alice ne dit rien, Elle ne savait plus quoi dire elle était sonné par tout ce qu'elle venait d'apprendre. Fred n'insista pas. Il la serra contre lui pour la réconforter comme il pouvait. Elle observait Louise qui s'avançait vers eux avec son doudou.
- Mama !
- Mon trésor t'as l'air toute fatiguée ! T'as fait la folle avec nounou toute la journée toi. On va aller manger et tu pourras aller faire dodo après.
- Je vais aller préparer à manger.Alice se leva pour mettre Louise dans sa chaise haute. Elle lui donna son repas du soir en regardant Fred faire à mangé.
- Bientôt toi aussi tu pourras goûter les bons petits plats de papa.
- Mais Elle goûté Deja, hein ma princesse ? Quand maman Elle est pas la t'as le droit de goûter la sauce.
- Il fait ça papa ?
- Évidemment qu'il fait sa papa, sauf quand je mets des épices. regarde comment elle tend les mains vers la cuillère.Alice leva les yeux au ciel en riant. Fred passa son doigt sur la cuillère pour faire goûter une goutte à sa fille. Il regardait sa réaction amusé.
- T'en as de la chance chipie parce que moi je suis obligé de négocier longtemps pour avoir le droit à se privilège.
- est ce qu'il y aurait une once de jalousie madame la juge ?
- Moi ? Du tout. Je vais aller appeler les enfants pour qu'ils mettent la table.
- Vas y ma chérie.Alice appela d'en bas des escaliers. Paul descendit très vite. Il aida sa maman sans râler. Ils allaient passer à table qu'Ada n'était toujours pas descendu. Alice monta inquiète. Elle retrouva sa fille inconsciente dans la salle de bain elle appela Fred en pleure. Ce dernier monta sans réfléchir. Il appela les pompiers ainsi que Victor pour qu'il vienne garder les enfants.
- C'est un cauchemar.... Ma chérie bat toi s'il te plaît. Je t'aime si fort. Répéta Alice jusqu'à l'arrivée des pompiers.
Elle monta dans le camion avec eux. Fred resta attendre que Victor arrive avant de les rejoindre en taxi. Il retrouva Alice effondré dans la salle d'attente. Il se précipita vers elle pour la prendre dans ses bras et la rassurer.
- Elle est forte notre fille Alice, elle va s'en sortir et se relever. Parce qu'on l'aime et qu'au fond d'elle elle le sait.
- J'espère. Ouille. Dit Alice en se cambrant.
- Ça va mon amour ?
- Oui... Juste tout ce stress là c'est pas bon pour le bébé.
- Calme toi ! Lui aussi c'est un battant. C'est mon fils. Il va rester bien au chaud, ne t'en fais pas.Alice se blottit dans les bras de son mari et se laissa tomber de fatigue sous les papouilles de ce dernier.
- Monsieur et Madame Marquand ? La sortie de son sommeil la voix du médecin.
- Oui C'est nous.
- Bonsoir je suis la psychologue de l'hôpital. Je suis là pour parler avec vous et surtout essayer de comprendre ce qui a poussé votre fille à faire ce qu'elle a fait.
- Bonsoir. Répondit Fred sèchement.
- Est ce qu'il y a une raison que vous connaissez ?
- Oui. on à découvert plus tôt dans la soirée qu'elle était victime de chantages au collège. On en a parlé toute les deux. On était en train de trouver des solutions. Demain matin il était question qu'on aille porter plainte pour harcèlement puisqu'ils n'arrêtaient pas de lui envoyer des messages et de l'appeler pour qu'elle fasse ce qu'ils voulaient. Je lui ai dit qu'elle n'était pas obligé de retourner à l'école. Fred son ordinateur, j'aurais du lui prendre son ordinateur. Elle a sûrement du recevoir d'autres messages.
- ça pourrait expliquer son acte de désespoir, en effet. Quand vous dites qu'elle était victime de chantages vous pouvez m'en dire plus ?
- Ils avaient des photos d'elle dans les vestiaires de sport. Ils menaçaient de les publier si ils le faisaient pas ce qu'ils voulaient. Elle faisait leur devoir par exemple.
- Est ce que vous pensez que ça a pu aller plus loin ?
- Elle a été a de nombreuses soirées avec eux ces derniers temps, il y a des vidéos qui ont circulé d'elle bourrée. Après je n'en sais pas plus. Elle venait de commencer à se confier.
- Dernière question est ce que vous savez où elle a pu se procurer ces médicaments ?
- Je suis en pleine rééducation après une longue période de comas, j'ai des médicaments assez fort pour calmer la douleur au cas où. Intervint Fred.
- Bien. Merci d'avoir répondu à mes questions. J'ai fini docteur ils sont à vous. Dit la psychologue en se relevant vers le docteur qui était derrière elle.
- Comment elle va ?
- On lui a fait un lavage d'estomac, elle devrait plus tarder à se réveiller. Vous avez été très réactifs ce qui fait que peu de substances médicamenteuses ont eu le temps de se propager dans son corps. Elle risque de vomir souvent dans les prochaines heures c'est le temps que son corps finisse d'éliminer mais elle est hors de danger.
- Merci docteur.
- On va la garder en observation, elle va rencontrer la psychologue qui vient de vous parler et il va être décidé d'un suivi pour après
- D'accord. On peut la voir ?
- Oui mais pas longtemps elle a besoin de repos.
- Merci.Alice et Fred montèrent dans la chambre qu'on leur avait indiqué. Alice ne pu s'empêcher de se précipiter vers le lit pour serrer sa fille dans ses bras.
- Mon bébé ! Tu m'as fait tellement peur.
- Maman je suis désolé.
- Je t'aime si fort !
- Ils m'ont fait tellement de mal.
- Je sais bien ma chérie, mais c'est fini. On va trouver des solutions plus jamais tu auras vivre ça.
- Ils m'ont envoyé des messages sur Facebook partout. Y a un groupe maman avec les vidéos que t'as vu.
- T'en fais pas mon bébé, papa va envoyer ton téléphone et ton ordinateur demain à Max. Il va faire ce qu'il faut. Toi faut que tu te reposes mon bébé. J'ai eu tellement peur de ne jamais sentir ton petit cœur battre.
- Je suis désolé. J'aurais pas du. Je voulais pas vous attirer des problèmes, être un poids pour vous.
- Mon coeur, le jour où avec Fred on a décidé de te faire une place dans nos vies c'est comme pour un mariage. C'est pour le meilleur et pour le pire. Tes problèmes ne seront jamais un poids pour nous. Au contraire, on est là pour ça pour t'aider à apprendre à les résoudre et à ne pas t'en attirer.
- Ada jamais tu ne seras un poids pour nous, jamais.
- Pardon papa.
- Ne t'excuses pas ma chérie, mais maintenant faut reprendre du poil de la bête et avancer. On sera toujours là que ça soit à ton âge ou dans 10ans, 20ans. On sera les épaules sur lesquelles tu peux te reposer tout au long de ta vie. La porte à laquelle tu pourras frapper au moindre moment de doute comme Juliette et Lucie le font. Elles aussi peuvent être des oreilles et des soutiens tu sais ?
- Oui papa.
- On va devoir te laisser ma chérie, le docteur a dit que tu devais te reposer mais on revient demain matin d'accord ? Fit Alice.
- Oui...
- Tu prends soin de toi ma grande et nous on s'occupe du reste d'accord ? ajouta Fred.
- Oui. Vous rassurez Paul je veux pas qu'il s'inquiète.
- Promis ma puce et n'oublie pas avec Fred on t'aime de tout notre cœur.
- Je vous aime.Alice et Fred prirent un moment pour serrer leur fille dans leurs bras avant de sortir de la chambre. Une fois dans le couloir Alice ne pu retenir ses larmes, elle explosa en sanglots dans les bras de son mari.
- Elle est forte, Elle va s'en sortir tu vas voir. Très vite elle rayonnera de nouveau. On va l'aider du mieux qu'on peut.
- Et si elle recommence ?
- Elle ne recommencera pas. Fit la psychologue qui allait entrer dans la chambre d'Ada.
- Qu'Est ce qui vous fait dire ça ?
- C'était un Appel a l'aide, si vraiment elle avait voulu partir elle l'aurait fait à un moment ou dans un lieu où elle était sur que vous ne la retrouverez pas à temps. Pas à l'heure du repas, où elle savait que vous viendrez la chercher.
- Je l'espère.
- On ne va pas la lâcher, votre mari le dit si bien elle est forte alors si elle est soutenu et qu'elle arrive régler le problème de son collège elle ira mieux. Bon je vais aller discuter un peu avec elle. On fera un point ensemble demain matin.
- A Demain ! Fit Alice.Ils allaient se diriger vers la sorti lorsque le médecin les arrêta.
- Il y a un problème ? Se questionna Fred.
- Je viens d'avoir les résultats de ses analyses de sang.
- Et ?
- Votre fille est enceinte de trois semaines.Ni Alice, ni Fred ne trouva quoi répondre. Ils finirent par saluer le médecin en lui demandant de ne pas en parler à Ada pour l'instant. Sur le chemin de la maison, ils restèrent silencieux. Alice regardait les immeubles défilaient par la vitre du taxi. Fred ne pouvait s'empêcher de lancer des regards inquiet vers elle. Il fini par poser sa main sur sa cuisse. Alice eu comme reflex de mettre sa main sur celle de Fred. Une fois à la maison, Alice passa la porte sans un mot et monta rassurer son petit garçon. Elle resta un moment parler avec lui, en le serrant contre elle. Une fois sur qu'il dormait profondément elle retourna en bas, retrouver Louise qui ronchonnait. Elle résistait pour ne pas dormir. Alice la prit dans ses bras avec le doudou et la tétine et alla s'allonger dans sa chambre avec sa petite puce, qui sous les mots doux de sa maman s'endormit.
![](https://img.wattpad.com/cover/192848087-288-k159809.jpg)
VOUS LISEZ
Et maintenant ?
FanfictionAlice passe du statut de juge à celui de Procureur après son enlèvement. Son mariage avec le commandant ne peut plus avoir lieu, qu'est ce que là va changer dans leur vie ?