Chapitre 35

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Tout le monde ria à l'écoute des mots d'Alice.

- Alice a raison mon coeur ! Tu as faim ?
- Oui.
- Je vais te faire à manger alors.

Lucie se leva fit à manger à Nathan puis les garçons allèrent chercher des pizzas. Pendant ce temps Fred s'était levé et avait rejoint les filles, toute la famille mangèrent dans la bonne humeur. A peine fini, Alice envoya son fils au lit. Elle lui lit une histoire profitant du moment calme pour lui faire des câlins et lui donner son doudou qu'elle avait gardé.

- J'ai cru je l'avais mis dans un carton.
- t'avais oublié que je te l'ai pris quand tu faisais les cartons justement pour pas que tu le mettes dedans.
- Ah oui je me souviens. Maman demain on ira dans le nouvel appartement ?
- Oui mon cœur, et si tout se passe bien on pourra même dormir la bas.
- Trop bien.
- Mais en attendant faut dormir, demain y a école.
- Bonne nuit maman je t'aime !
- Bonne nuit mon coeur ! Je t'aime encore plus fort !

Alice déposa un baiser sur le front de son fils avant de rejoindre les bras de son compagnon dans le salon.

- Nous on va y Aller, Nathan C'est endormi. Fit Simon.
- Si vous arrivez à tout déménager demain, la priorité c'est de monter notre lit. Parce qu'entre Fred et sa blessure et ma grossesse et tout ses petits problèmes je dors pas sur un matelas sur le sol.
- T'en fais pas Alice on gère. Ajouta Max.
- Faites attention à vous sur le chemin et dormez bien !
- On n'a pas long à faire Alice ça devrait le faire. Ria Juliette.

Ils quittèrent l'appartement laissant les amoureux tranquillement. Ils restèrent quelques minutes dans le canapé tout les deux à regarder la télé.

- Je suis épuisée... Fit Alice.
- Si on profitait de la pub pour aller dans notre chambre.
- Bonne idée mon amour ! Je vais aller dire bonne nuit à Ada et je te rejoins.

Alice passa un instant avec Ada pour lui parler et la rassurer dans ce déménagement. Puis elle alla vérifier que l'appartement était bien fermé à clé avant de rejoindre Fred.

- T'as raté un bout. Dit il en la voyant dans la chambre.
- ce n'est pas grave je vais aller prendre un bain pour me détendre.
- Tu veux que je vienne avec toi ?
- C'est pas conseillé pour ta blessure mais si tu veux venir à côté de moi pour parler je dis pas non.
- Je préfère te laisser tranquille ça te détendra plus. Après on discutera et je te ferai des calins, des papouilles si t'en as envie.
- Et si tu es toujours réveillé mon amour !
- C'est vrai.

Alice passa une heure dans l'eau chaude de son bain et la basse lumière. Elle savoura son moment toute seule avec sa fille à pouvoir lui parler sans que personne ne la surprenne, sans que personne ne l'entende. Elle aimait tellement ces instants de détente, un peu privilégié. Elle fini par retrouver les bras de son commandant qui avait lutté avec le sommeil pour la voir sortir de la salle de bain et s'allonger à côté de lui.

- J'ai cru t'entendre parler, c'était à qui ?
- A ta fille, c'était notre petit moment a nous je ne veux pas de questions. De toute façon je ne répondrais pas.
- Comme tu voudras, je respectes.
- Qu'Est ce que tu penses de Louise ? Louise Marquand ?
- J'aime bien et elle elle en pense quoi ?
- Elle aime bien aussi. Regarde.

Fred posa sa main là où Alice lui montra. Il profita des petits coups de sa fille sans dire un mot.

- Je crois qu'elle est D'accord en effet.
- Tu as presque une chambre, on t'a trouvé un prénom, tu peux presque arriver mon petit cœur on est prêt. Mais attend quand même que ton lit soit monté. Puis laisse profiter un petit peu de toi dans mon ventre. Je t'aime déjà très fort ma chérie.

Alice fini par fondre en larmes en se blottissant dans les bras de Fred.

- Bah alors mon amour ?
- Les hormones... Et la joie de me dire qu'on va avoir une merveilleuse petite fille ensemble.
- Ça fait plaisir de t'entendre dire ça.
- Ça fait du bien de le penser sincèrement.
- Je t'aime mon amour !
- J'ai mis du temps à arrêter de culpabiliser, à me dire que je n'étais pas coupable de ce déni de grossesse, que je n'y pouvais rien. J'ai pris le temps à pouvoir apprécier chacun de ces petits mouvements sans culpabiliser. Aujourd'hui, je les savoure et j'ai hâte qu'elle soit la parce que je sais que je vais l'aimer de tout mon cœur parce que je l'aime déjà d'un amour inconditionnel.
- Je le savais ça. Et tu sais pourquoi ?
- Non mais tu vas me le dire...
- Parce que tu es une femme exceptionnelle, que je t'aime et que tu as réussi à sortir le meilleur de moi en m'aimant comme tu le fais.
- Et ça, ça te suffit pour en déduire tout ça ?
- Oui. J'ai confiance en toi et en ta capacité à aimer.
- Je t'aime mon amour !
- Je t'aime encore plus ! Maintenant faut dormir madame la juge, la journée de demain risque d'être riche en émotion.
- Tu as raison mon amour.

Alice s'installa convenablement dans le lit pour être le plus à l'aise possible. Fred se blottit contre elle, passant sa main par dessus elle pour la poser sur son ventre. Alice sourit en posant sa main sur celle de Fred. Ils s'endormirent l'un contre l'autre sans grande difficulté. Lorsqu'ils se réveillèrent il était tard. Alice fit un bond pour sortir de son lit de bloquant le dos.

- Qu'Est ce qu'il t'arrive mon coeur ?
- Le réveil il n'a pas sonné... Les enfants ?
- Si, si je les ai envoyé à l'école et je suis revenu m'allonger contre toi...
- Le réveil ?
- Il a sonné mais tu ne l'as pas entendu.
- Donc je viens de me faire mal au dos pour rien ?
- Oui. Mais je vais te faire un petit massage et tu vas aller te reposer dans le nouvel appartement.
- Je me sens inutile... j'ai envie de vous aider.
- Tu crois que moi je vais être utile avec ma blessure ? Puis tu es enceinte de plus de 7 mois faut que tu arrêtes de vouloir en faire trop.  Faut que tu te reposes Alice... Surtout sur tu as des contractions régulièrement mon amour. Pense au bébé.
- Fred.

Alice se leva énervée, elle savait qu'il avait raison mais ça la mettait hors d'elle. Elle s'enferma dans la salle de bain pour prendre sa douche. Elle repassa devant Fred sans lui adresser un seul regard. Elle s'habilla comme elle pu. Puis elle fini par se retourner en faisant les yeux doux a son amoureux.

- Qu'Est ce qu'il t'arrive ?
- Tu peux m'aider à mettre mes chaussures ?
- Bah ?
- Ça me tire quand je me baisse et la je peux plus atteindre mes pieds,

Fred s'avança vers Alice il passa sa main délicatement sur sa joue et l'embrassa tendrement.

- Je suis désolé si je t'ai énervé avec mes mots mais je m'inquiète pour toi.
- C'est moi qui suit désolé je me suis emporté alors que tu as raison.
- Et si pendant que tout le monde s'agite dans cet appartement on allait tout les deux prendre du temps pour nous puis après on pourrait aller chercher les enfants à l'école.
- C'est une bonne idée. Mais pour ça j'ai besoin d'avoir des chaussures dans les pieds.
- T'es un peu ma cendrillon que je sauve de tes corvées.

Alice sourit elle laissa Fred lui mettre ses chaussures sans l'embêter. Elle le remercia en lui déposant un doux baiser. Elle en profita pour s'occuper de son pansement puis ils s'échappèrent de l'appartement pour aller manger au restaurant saluant tout le monde. Ils mangèrent tranquillement profitant d'être tout les deux. La journée passa a une vitesse folle, ils profitèrent pour faire quelques derniers achats pour la chambre de leur fille. Le soir venu ils allèrent chercher Paul à l'école. Ils étaient l'un contre l'autre à attendre devant la grille.

- Alice tu es rayonnante ! L'interpella la maman du meilleur ami de Paul.
- Merci Laure !
- Bastien m'a dit que Paul n'arrêtait pas de lui parler de sa petite sœur qui allait arrivé mais je n'ai pas eu l'occasion de te croiser depuis pour te féliciter.
- C'est tellement rare que j'arrive à venir le chercher à l'école, je rentre pas tard mais là sortie de l'école c'est compliqué.
- En tout cas si jamais tu veux que je fasse une soirée pyjama pour te soulager un petit peu tu me dis.
- C'est très gentil merci, on va attendre que mon petit bonhomme se remette de sa varicelle parfaitement. Il n'est pas contagieux mais ça l'a un peu fatigué tout ça.
- C'est normal Je me souviens Bastien il était épuisé aussi.
- Pipou tu peux porter mon sac ? Dit Paul coupant toute conversation, en s'approchant, traînant son sac derrière lui.
- Donne moi ça mon bonhomme au lieu de le traîner comme ça, tu vas l'abîmer. Répondit Fred.
- Tu veux qu'on aille un peu au parc ou tu préfères que l'on rentre à la maison mon coeur ? Le questionna Alice.
- A la maison maman. Dit il en se blottissant contre sa maman.
- Oh mon petit chat ça a été l'école ?
- Oui mais c'était dur. On rentre ?
- Oui on va y aller mon coeur.

Alice salua la maman de Bastien et donna la main à son petit bonhomme pour rentrer à la maison. Ils marchèrent un petit peu jusqu'à leur appartement. En passant la porte il vit l'appartement entièrement vide. Alice passa une tête dans chaque pièce, ouvrit chaque placard pour vérifier qu'ils n'avaient rien oublier. Puis ils allèrent dans le nouvel appartement heureux. Lorsqu'ils passèrent la porte il découvrit tout le monde dans le salon à discuter.

Et maintenant ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant