Et maintenant ?

Chapitre 64

Alice était incapable de tenir en place. Les heures défilaient au ralenti. Son téléphone sonna c'était ses enfants qui voulaient être rassuré.

« - Maman, t'es où ?
- Je suis à l'hôpital mon bonhomme, Pipou a eu un petit accident. J'attend de savoir ce qu'il a. Toi tu vas aller a l'école et t'es sage avec tonton Victor.
- D'accord.
- Est ce que tu peux me passer tonton Victor ?
- Oui.
- Alice qu'est ce qui se passe ?
- Il C'est prit une balle, je n'en sais pas plus. Je vous avez dit que j'avais un mauvais pressentiment.
- ça va aller, c'est un battant.
- Je vous laisse Victor, le médecin arrive. Vous direz à la nounou de Louise que c'est vous qui risquez de la récupérer. Et demandez à Ada de récupérer Paul, elle fini plus tôt.
- Bien. Vous me tenez au courant.
- Promis Victor »

Elle eu à peine le temps de raccrocher que le médecin était à son niveau.

- Madame Marquand ?
- Oui c'est moi.
- Votre mari vient d'être monté en chambre, il a perdu beaucoup de sang mais on a pu retirer la balle et elle n'a touché aucun organe.
- Mais ? Je sens bien au ton de votre voix qu'il y a un mais.
- Il est dans le comas, on ne sait pas quand il va se réveiller.
- Je peux le voir ?
- Bien sur... je vous accompagne jusqu'à sa chambre.
- Merci.

Le trajet jusqu'à la chambre lui paru interminable, elle prit un moment avant de rentrer dans la chambre. Elle n'aimait pas ça, ça avait beau être arrivé de nombreuses fois, elle ne s'y habituait pas, on ne s'y habituait jamais. Elle s'avança doucement vers lui et lui saisit la main. Les larmes coulaient abondamment.

- Mon amour ! Je vais faire comment moi sans toi ? J'ai besoin de toi à mes côtés. Nos enfants ont besoin de toi. Je vais leur dire quoi moi ? Je ne sais plus vivre sans toi. T'as pas le droit de m'abandonner, faut que tu te battes pour nous. On a tellement de belles choses à vivre encore. Je le savais, je l'ai senti qu'il allait se passer quelque chose aujourd'hui, j'aurais préféré me tromper. J'aurais préféré me coucher dans tes bras et rire avec toi. Même t'engueuler parce que tu es trop aux petits soins avec moi.

Alice resta plusieurs heures au côté de Fred sans sortir de la chambre, une infirmière la sortie de ses pensées pour savoir si elle allait bien et lui conseiller d'aller manger quelque chose. Alice se dit que c'était une bonne idée elle se leva et sortie de la chambre pour se diriger vers la cafétéria. A peine elle commença à marcher dans le couloir que ses jambes la lâchèrent. Elle perdit connaissance au milieu du couloir. Tout le monde se précipita pour voir si elle allait bien.

- Ça vous arrive souvent ce genre de malaise ?
- Depuis quelques jours Oui.
- Vous mangez correctement ?
- Oui.
- Vous vous sentez plus fatiguée qu'en temps normal ?
- Un petit peu.
- On va vous faire une prise de sang pour vérifier que tout va bien.

Alice n'avait pas la force de refuser, elle suivit le médecin sans broncher. Elle sentait bien qu'il y avait quelque chose de pas normal, même si elle tenait tête à Fred, elle savait qu'il avait raison de s'inquiéter.

- Et voilà ! Vous aurez les résultats d'ici la fin d'après midi. Mais vous devriez aller manger vous n'avez pas bougé de la chambre de votre mari depuis plus de 6heures.
- Il est Deja 13 heures ! je n'avais pas prêté attention à l'heure.
- C'est normal C'est Des événements déstabilisants.
- Vous pensez qu'il a une chance de se réveiller ?
- Il n'y a pas raison qu'il ne se réveille pas, la seule interrogation qu'on a c'est quand. Ça peut durer longtemps.
- Je vois.

Alice ne dit pas un mot de plus et descendit à la cafétéria elle se força a manger quelque chose même si l'envie n'y était pas. Elle remonta dans la chambre de Fred et continua à lui parler un moment avant de se décider à rentrer, elle avait besoin de prendre l'air, de se dire que ce n'était pas vrai et de retrouver ses enfants. Elle ne prit même pas la peine d'attendre les résultats de ces analyses de sang. Une fois chez elle, les enfants n'étaient pas encore rentré de l'école. Il n'y avait que Louise et sa nounou.