Chapitre 4

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Alice n'avait pas forcément envie d'aller à l'hôpital et de laisser ses enfants seuls après la venu de Matthieu mais elle se sentait si faible et incapable de lutter. Elle n'avait pas la moindre idée de ce qui se passait tellement elle était ailleurs. Elle entendit vaguement la voix de Victor puis vit Marquand la prendre par le bras pour l'aider à sortir de là maison jusqu'à la voiture. Elle se traîna comme elle pu ayant l'impression de ne plus avoir de force du tout.

- Ça va ? Se demanda Fred très inquiet en l'installant de la voiture.
- Je suis épuisée et vidée. J'ai chaud. Mal au ventre et au dos. Dit elle du bout des lèvres, c'était à peine audible.

Le trajet en voiture paru pour Fred interminable, il était si inquiet pour sa compagne même après l'enlèvement elle n'était pas aussi faible. Il ne cessait de lui redemander si tout aller bien, de lui lancer des regards bienveillants et de poser sa main sur sa cuisse pour lui montrer qu'il était là et qu'il ne la lâchait pas. Arrivé à l'hôpital elle fut mise dans un lit et pris en charge très rapidement perdant régulièrement conscience. Ils étaient installé dans une chambre, Alice récupérait des couleurs en mangeant et un peu de force. Le médecin demanda à s'entretenir avec Marquand en tête à tête.

- Votre compagne elle se nourrit correctement ?
- Oui on sortait de table quand elle a perdu conscience.
- Pourtant en mangeant elle a l'air de bien reprendre des forces. Elle montre de la fatigue en ce moment ?
- Oui un petit peu et là elle a subit un choc avec le retour d'une personne qu'elle ne pensait plus jamais revoir ça peut jouer.
- Ça peut être l'élément déclencheur en effet mais pas la cause. Ne vous inquiétez pas on va découvrir ce qu'elle a, on attend les résultats de sa prise de sang... Mais le soir c'est un peu plus compliqué ici.
- Je vois ça. Mais vous faites de votre mieux et déjà qu'elle aille mieux ça me rassure. Elle était vraiment à bout de forces.
- Je vous cache pas que son état m'inquiète un petit peu. Mais on va trouver ce qu'elle a. Je reviens vers vous dès que j'ai des résultats. En attendant rester prêt d'elle et n'hésitez pas à sonner si il y a un problème.
- D'accord merci.

Fred retourna dans la chambre, il s'avança prêt du lit d'Alice lui demandant si elle allait mieux. Elle répondit oui d'un sourire lui faisant signe de venir à côté d'elle. Il s'allongea dans le lit à côté de sa cher et tendre qui se blottit contre lui.

- C'est grave c'est ça ?
- Mais non ils se demandaient juste si tu mangeais bien. Et qu'ils attendaient les résultats de ta prise de sang.
- D'accord. J'allais bien c'est venu d'un coup comme ça. Je comprend pas Fred. Je me suis senti si faible je m'étais jamais senti si faible.
- Je t'avais jamais vu si faible non plus comme ci on avait aspiré ton énergie.
- C'est Un peu ca. Et Matthieu ?
- Matthieu il a fini par dire qu'il partait mais qu'il reviendrait.
- Il C'est passé quoi ?
- J'ai voulu le mettre à la porte en disant que je pouvais l'arrêter. Il m'a répondu qu'il était revenu en toute légalité... Je n'ai vraiment pas compris.
- C'est vraiment bizarre.
- Paul a fini par intervenir...
- Ah bon ?
- Oui... Il m'a impressionné ce petit bonhomme.
- Il a dit quoi ?
- il lui a dit que si il voulait venir le voir il fallait qu'il te demande qu'on ne venait pas comme ça. Et qu'il pouvait pas habiter ici parce que c'était moi ton amoureux et son papa.
- Il est merveilleux mon fils. Je suis si fière de lui.
- Moi aussi. Tu vas mieux toi ?
- Un peu mais je me sens toujours faible et j'ai mal au ventre.
- Deja t'as retrouvé des couleurs.
- J'ai peur de ce qu'on va me dire.
- On est ensemble.
- Tu nous as porte la poisse quand même.
- Je m'attendais plus à Ravalec qu'à ça. et j'aurais préféré.
- Oh moi aussi j'aurais préféré.

Alice fini par s'endormir contre son compagnon, elle était bien là dans ses bras. Elle était si fatiguée. Fred la regarda incapable de fermer l'œil. Il avait qu'une hâte c'est qu'on lui donne des nouvelles rassurantes sur l'état d'Alice. L'infirmière fini par le sortir de ses pensées en déposant un plateau pour le petit déjeuner, il réalisa alors l'heure qu'il était et qu'il n'avait toujours pas de nouvelles du médecin.

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