Chapitre 56

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De son côté Alice eu beaucoup de mal à retrouver le sommeil. Elle était soulagée de savoir que l'homme qui avait gâché la vie de son amie jusqu'à la lui la prendre allait croupir en prison. Une fois sur que son mari dormait paisiblement, elle se leva pour aller regarder sa fille dormir. Cette dernière ne tarda pas à se réveiller pour manger.

- Bonjour mon trésor ! Dit elle en attrapant sa fille.

Elle s'installa pour la nourrir avant de lui changer sa couche. Jacques qui était venu vérifier que tout se passer bien.

- Coucou ma fille !
- Coucou papa !
- Ça va mieux ?
- Pas vraiment. Mais ce petit trésor m'aide à tenir le coup. Et Fred aussi, d'ailleurs si on allait retrouver papa ma puce pour finir la nuit, il est encore très tôt.
- Profite.
- Tu peux t'occuper des enfants ce matin ?
- Oui bien sur !
- J'irai les chercher.

Alice retourna dans sa chambre avec sa fille, elle se glissa contre son mari avec Louise contre elle.

- Bonjour Vous ! Dit il.
- Oh mais non nous on venait faire dodo, hein ma princesse. Pas te réveiller.
- Je peux la prendre ?
- Oui.

Fred prit Louise contre lui. Il prit Alice dans ses bras de l'autre côté d'où il avait prit Louise. La petite famille se rendormit un moment. Alice fut réveillé à nouveau lorsque Paul rentrant dans la chambre.

- Paul tu ne réveilles pas maman, ni Pipou. Dit Jacques au loin.

Paul rentra dans la chambre et s'approcha du lit. Il vit sa maman lui sourire, il se glissa contre elle pour lui faire un câlin avant de repartir voir son papy.

- J'ai rêvé où y a un petit bonhomme qui vient de se glisser dans notre lit et repartir.
- Non tu n'as pas rêvé... il est venu me faire un câlin.
- Il s'inquiète pour toi, c'est normal. Et il n'est pas le seul.

Sur ces mots Fred se leva pour aller remettre Louise dans son lit. Il en profita pour rassurer Paul et Ada avant de retourner voir Alice, qui était assise dans son lit, le nez dans le même album photo qu'elle regardait la veille. Il s'installa avec elle pour la serrer contre lui.

- C'est quoi que tu regardes ?
- Un vieille album photo.
- tu n'as pas changé.
- un petit peu quand même.
- tu veux en parler ?
- Je ne sais pas.

Elle fini par fermer l'album photo et s'allonger contre Fred, le regard dans le vide. Elle ressentait le besoin de parler mais elle ne savait pas par où commencer. Elle avait envie de savoir tout ce qui c'était passé la veille avec Fred.

- Si tu ne veux pas mon amour, ne te sens pas obligé.
- On C'est connu au collège. Puis on ne sait plus lâcher, on a décidé d'aller à la fac ensemble. Elle a rencontré son mari, elle commence à être distante, à s'éteindre et je n'ai rien vu. Avant elle était si joyeuse, j'ai fait les 400 coups avec elle. C'est avec elle que j'avais parié qu'à la fête foraine je coucherai avec Jérôme en haut de la grande roue. On faisait cap ou pas cap a longueur de temps.
- J'ai l'impression que t'étais une tout autre femme avant.
- J'ai profité de ma jeunesse comme on dit commandant. Mais je ne pense pas avoir tant que ça changer.
- Enfin je te vois mal coucher dans une grande roue aujourd'hui.
- mes folies ont changé mais elles existent toujours.
- Une plage à Bali c'est ça ?
- Tout a fait, j'attends toujours que vous m'y emmeniez Commandant.
- Bientôt, ça ne pourra que nous faire du bien.

Alice embrassa son mari avant d'être coupé par la sonnerie de son téléphone. Elle se leva et resta debout face à la fenêtre un moment sous le regard protecteur de son mari.

- L'enterrement est vendredi à Dijon. Dit elle une fois qu'elle eu raccroché.
- On va y aller ensemble mon amour, la semaine prochaine c'est les vacances de Pacques. Ils peuvent rater un jour d'école. On partira jeudi soir et on aura qu'à resté chez ton père le week-end.
- C'est une bonne idée ! On lui laissera les enfants une semaine comme était prévu.
- Ça va aller mon amour ! Dit Fred en câlinant sa femme.
- J'aurai aimé pouvoir la sauver. J'aurais jamais du la lâcher. Elle était ma meilleure amie et je n'ai rien fait pour l'aider.
- tu ne peux pas revenir en arrière, mon amour ce qui est fait et fait. Tu n'as pas à t'en vouloir de quoi que se soit. Tu ne savais pas qu'elle était en danger.
- Elle allait me le dire.
- Mais elle n'a pas pu. Je veux rencontrer son nouveau compagnon, celui avec qui elle voulait refaire sa vie.
- Je vais demander à Djibril si il peut le convoquer.
- Bien, merci.
- Si on allait prendre un petit déjeuner maintenant madame la juge ?
- C'est une très bonne idée.

Ils se levèrent et commencèrent à préparer leur petit déjeuner. Jacques les coupèrent en leur apportant des croissants.

- Merci mon petit papa !
- Avec plaisir, bon appétit les amoureux !
- Papa ?
- Oui ma puce ?
- On va rentrer jeudi à Dijon pour l'enterrement de Claire Vendredi.
- D'accord.
- On te laissera les enfants après pour les vacances.
- ça c'était déjà prévu, non ?
- Oui. Et nous on va rester le week-end pour se reposer un petit peu et changer d'air.
- Pas de soucis. Je prendrais un train jeudi matin pour préparer un petit peu la maison pour vous.
- D'accord. On prendra la route après l'école des enfants. On arrivera pas très tôt.
-Je me doute. Tu tiens le coup ma puce ?
- Je fais de mon mieux papa.
- Je suis là tu sais.
- Je sais mon petit papa.

Alice se logea dans les bras de Fred qui était à côté d'elle, elle avait besoin de lui, de sentir sa présence à côté d'elle. Le reste de la journée se passa tranquillement , ils profitèrent du soleil pour aller se balader un peu avec Louise avant d'aller chercher Paul à l'école. Ils allèrent acheter une crêpe et prirent le goûter dans le parc à côté de l'école.
Jeudi arriva très vite, trop vite pour Alice qui appréhender de dire un dernier au revoir à son amie. Elle avait les images de son corps sans vie sur le sol qui occupait beaucoup de place dans son esprit. La route jusqu'à chez son père se passa dans le silence. Les enfants étaient très sage, avant de partir Fred leur avait expliqué que leur maman était très triste parce qu'une amie à elle avait rejoint les étoiles, Paul avait posé beaucoup de questions comme à son habitude. Une fois satisfait des réponses que son Pipou lui avait apporté sa seule réaction fut courir voir sa maman qui finissait de préparer leurs affaires pour lui faire un gros câlin. Quant à Louise, elle réclama une fois a manger pendant le trajet, la voiture la berçait. Arrivé à Dijon, il fut accueilli royalement avec un dîner qui les attendait, ils n'eurent qu'à mettre les pieds sous la table. Ils mangèrent tous ensemble, très vite Alice s'éclipsa avec Louise sans un mot. Lorsque Fred monta la rejoindre, elle dormait avec la petite à côté, qui elle ne dormait pas du tout. Il la prit avant de redescendre.

- Maintenant que t'es avec moi tu t'agites dans tout les sens, t'es en pleine forme toi ! T'as pas du tout envie de dormir.
- Et Ma fille demanda Jacques ?
- Elle s'est endormi et moi j'ai retrouvé cette petite puce les yeux grands ouverts à côté qui ne faisait aucun bruit. Tu n'avais pas envie de réveiller maman mon cœur ?

Jacques assit dans son fauteuil sourit en voyant Fred complètement gagas avec sa fille dans les bras. Il s'installa dans le canapé avec sa fille contre lui et lui parla un long moment tout en observant chacune de ses réactions. Alice fini part descendre, elle s'installa à côté de lui posant sa tête sur son épaule.

- T'as vu qui c'est qui est là mon petit cœur ? C'est maman ! Je ne t'ai pas réveillée au moins ?
- Non mon amour, je me suis réveillé toute seule et comme Louise n'était plus là je suis venu voir si vous étiez là.
- Ça va ma chérie ? Demanda Jacques.
- Oui... T'as vu je t'ai mis trois biberons pour demain matin. Et y en a un quatrième pour cette nuit Fred.
- D'accord. Répondirent les deux hommes.
- Je vais la prendre mon amour, je crois qu'elle a faim vu sa petite tête prête à pleurer.

Ce qui ne rata pas, avant que Fred est eu le temps de donner Louise à Alice, cette dernière se mit à pleurer. Elle lui donna à manger puis la berça pour l'endormir. Elle profita de devoir la mettre au lit pour s'éclipser à nouveau. Elle la déposa dans son berceau avant d'aller voir Paul et Ada. Elle resta discuter un petit peu avec chacun avant de leur dire bonne nuit et d'aller s'allonger à son tour dans son lit. Fred ne tarda pas à la rejoindre, il la prit dans ses bras en étendant les pleures qu'elle tentait d'étouffer.

- Mon amour...
- C'est dur mais la vie va finir par reprendre son cours. C'est juste difficile de se dire que demain elle sera dans ce cercueil et je revois son corps sans vie, cette image ne me quitte pas.
- Ça va être un moment difficile mais je serai là et je ne te lâche pas. Tu pourras me broyer la main si tu en as besoin, te cacher dans le creux de mon cou pour pleurer si tu en as envie ou encore te serrer contre moi si pour trouver du réconfort.
- Merci d'être là, sans toi je ne sais pas si j'aurai été aussi forte.
- Je suis sur que si. Alice tu es là femme la plus forte que je connaisse. Tu ne te laisses jamais abattre. Même ces derniers jours tu as fait preuve d'une force incroyable. Face à son corps j'ai bien compris que quelque chose n'allait pas mais n'importe qui a ta place aurait fondu en larme et touche le corps pour le prendre dans ses bras en criant pour évacuer toute sa colère. Mais toi t'es resté fidèle à toi même, très professionnel et tu n'as pas laissé tes émotions t'envahir. Alors ne doute jamais de tes capacités à sauter les obstacles.

Et maintenant ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant