Chapitre 18

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Il attrapa les clés et passa aux volants. Pendant le court trajet Alice et Fred passèrent leur temps à se regarder en souriant. Ils montèrent chez le frère de la victime pour l'interroger et essayer de savoir si il lui connaissait des ennemies. Fred comprit que les hormones en ébullition d'Alice pouvait être un sacré atout. Il l'observa sans oser dire quoi que se soit, elle se débrouiller très bien toute seule et puis il n'allait pas prendre le risque que ça se retourne encore contre lui. Ils redescendirent, Alice souffla un grand coup passant le passeport et la carte d'identité du frère qu'elle avait récupérer.

- Waouh ça fait du bien d'extérioriser un peu. Mais je pense qu'il ne nous a pas tout dit.
- Oui enfin la il a quand même dit pas mal de choses. Si il n'avait pas parlé on aurait jamais su pour ses amis et son ex.
- C'est bizarre ca d'ailleurs, on ne se coupe pas de tout le monde comme ça d'un coup sans raison.
- Et si elle avait rencontré quelqu'un d'autre qui la coupait de tout le monde ?
- C'est vrai Commandant, c'est une piste envisageable. Peut être qu'un de ses anciens amis sait quelque chose.
- Elle était peut être en train de lui échapper du coup il l'a tué pour qu'elle soit à lui éternellement.
- Dans ce cas on a très peu de temps il peut lui aussi mettre fin à ses jours.
- Sauf si il aime juste posséder.
- C'est vrai... Mais on ne va pas prendre de risque.
- T'as raison..

Ils rentrèrent à la crime pour les interrogatoires de la journée, ils n'avançaient pas vraiment. Alice rentra sans prévenir personne à la maison. A peine arrivée elle alla s'allonger avant que les enfants rentrent de l'école. Fred lui continua d'enquêter puis fini par se décider à rentrer à son tour avec le dossier.

- Mon amour, c'est encore moi. J'espère que tu vas bien je voulais juste savoir où tu étais je commence à m'inquiéter. Bisous je t'aime. Laissa Fred sur le répondeur d'Alice en passant la porte de chez lui.
- bah  mon petit Fred qu'est ce qu'il vous arrive ?
- J'essaie d'avoir Alice depuis au moins deux heures mais rien a faire. Je commence à m'inquiéter.
- Elle n'était pas au palais ?
- On était à la crime pour des interrogatoires, elle m'a dit qu'elle remontait à son bureau et depuis plus de nouvelles. Victor ne l'a pas vu de l'après midi.
- Vous ne pensez pas qu'on l'a enlevé quand même ?
- Non Jacques, je pense juste qu'elle avait besoin de se poser et qu'elle a mis son téléphone sur silencieux.
- J'espère que vous avez raison...
- Bon sinon les enfants ont fait leur devoir ?
- Oui devoir fait et les douches aussi. Paul joue avec ses dinosaures.
- Ada Et Amaury sont au sport ?
- Oui tout à fait.
- Merci Jacques pour votre aide. Je vais aller prendre une douche aussi avant de manger.
- bien J'ai commencer à préparer des pâtes bolognaises j'espère que ça vous va ?
- Parfait !

Fred se dirigea vers sa chambre et c'est avec surprise qu'il découvrit sa compagne endormi. Il retourna prévenir Jacques pour pas qu'il ne s'inquiète plus longtemps puis il s'installa un instant à côté d'elle lui caressant le bras. Alice ne pu s'empêcher de râler un peu en ouvrant les yeux.

- Tu sais que tu m'as fait peur toi ?
- Pourquoi ?
- Regardes ton téléphone...

Alice se redressa et l'attrapa, elle vit alors les 10 appels manqués accompagné de 5 messages sur le répondeur et de quelques sms. Elle se retourna vers Fred toute peinée.

- Je suis désolée... J'étais fatiguée j'ai préféré rentrer. J'ai pas pensé que mon téléphone était en silencieux.
- la prochaine fois préviens en partant ça m'évitera de m'inquiéter...
- T'as vraiment eu peur ?
- Évidement, tu sais depuis ton enlèvement j'ai du mal à ne pas penser au pire.
- Je t'aime !
- Oh moi aussi. Sinon comment tu te sens ?
- Pas mieux qu'hier... J'ai du mal toujours à me voir enceinte. Même si j'adore chaque sensation quelques secondes plus tard je me sens coupable de les sentir que maintenant.
- Mon amour, tu n'as pas à te sentir coupable de quoi que se soit.
- Fred c'est mon corps et j'ai été incapable de me rendre compte que j'avais un petit être qui se développer... Comment veux tu que je ne me sente pas coupable ?
- Dis comme ça c'est sûr... Faut que tu te dises que c'est ton corps qui a voulu te cacher, sûrement pour te protéger à sa façon. Tu étais déjà dans une situation compliqué et inconsciemment tu n'as pas voulu t'en rajouter.
- Je l'aurais appris y a 6mois avec Solanas et toute les menaces que je recevais de tout les côtés je me serai effondrée.
- Tu vois toi même tu le dis.
- Oui mais ça n'empêche que je m'en veux et que j'arrive difficilement à l'accepter.
- Tu seras une maman merveilleuse Alice et ce petit bout sera en pleine forme.
- Je ne sais pas... J'ai peur.
- Tout se passera bien, je ne te lâcherai pas. On va se marier, signer les papiers de l'adoption d'Ada et avoir une petite fille sublime.
- Et si Léa essaye de tout gâcher encore ?
- Oh ça faisait longtemps... Léa elle a disparu et on n'est pas prêt de la revoir.
- On disait ca pour Matthieu aussi et on voit le résultat... Si elle essayait de te tuer ou de me tuer ?
- Alice ca n'arrivera pas, je te le promet.
- comment tu peux me le promettre ?
- Je ferai tout ce qui est en possible pour nous protéger tous.
- Si tout ton possible c'est pas assez ?
- Alice s'il te plaît arrête de t'imaginer le pire et profite du bonheur que la vie nous apporte. On est ensemble et on a encore beaucoup de bonheur à vivre. Je me répète mais on va se marier, on va avoir un bébé... On pourrait même acheter une maison, où tout le monde pourrait avoir sa chambre et où l'on pourrait être heureux tous ensemble. Où on pourrait inviter Lucie et Juliette quand elles veulent.
- Plus besoin d'un appart pour t'échapper ?
- Je mettrai une cabane au fond du jardin que j'aménagerai et t'auras peut être le droit à une clé si t'es sage.
- Mais je suis toujours sage Commandant !
- Bah pas quand vous me faites peur comme aujourd'hui madame la juge.
- Qu'est ce que je peux faire pour me rattraper ?
- Déjà me promettre de plus jamais le faire.
- Je vais essayer. 
- Tu vas réussir comme tu vas réussir à accepter ce déni de grossesse à savourer les mois qu'il te reste.
- Pourquoi tu gâches tout comme ça ? On était bien j'y pensais plus et faut que tu ramènes ça sur le tapis. Dit elle se levant.
- Alice je dis pas ça pour te blesser je dis ça pour que tu comprennes que je crois en toi et que moi je ne te vois pas comme une horrible personne. Au contraire, je ne le répéterai jamais assez mais t'es la personne la plus merveilleuse que je connaisse.

Il se leva à son tour pour la suivre dans la salle de bain.

- Et tu sais quoi ? En plus je t'aime !
- T'es bête ! Dit elle en lui balança une serviette à la figure.

Alice commença à se faire couler un bain profitant un peu des bras de son futur mari qui essaie de la réconforter encore et encore.

- Tu vois ce petit ventre il te rend encore plus sublime, je trouve qu'il n'y a rien de plus magnifique que de voir la femme qu'on aime enceinte. Dit il en remontant légèrement son tee shirt.
- Tu dis ca pour me faire plaisir.
- non je le pense vraiment. Te voir portant notre enfant c'est plus beau cadeau que la vie puisse le faire.

Alice se retourna vers lui les yeux remplis de larmes.

- Pourquoi t'arrives tant que ça a te réjouir et pas moi ?
- Parce que pour moi le plus important à mes yeux c'est que dans trois mois je serai papa d'une merveilleuse petite qu'aura porté la femme la plus importante de ma vie.
- Mon amour ! Tu sais j'ai du mal à m'enlever l'idée que c'est pas normal de pas sentir son bébé se développer dans son ventre pendant 6mois mais chacun de tes mots le font du bien. Je sais que va falloir plus que ça pour que je les accepte mais t'es la et c'est le plus important.

Fred ne répondit pas, il prit juste le temps de l'embrasser tendrement et la serrer contre lui.

- Attend mon bain va déborder si je ne coupe pas l'eau. Dit elle en rigolant.

Elle enleva ses vêtements et se tourna vers son homme lui demandant si il voulait venir avec elle.

- Alors moi mon amour je vais aller m'occuper un petit peu des enfants et après peut être je viendrai te rejoindre. Et en gage de bonne fois je ne prend pas ma douche tout de suite comme prévu.

Fred embrassa une dernière fois Alice avant de retrouver les enfants qui venaient de finir de manger.

- J'ai mis de côté les restes pour vous et Alice.
- Merci Jacques. Je vais coucher les enfants et on mangera plus tard.

Fred attrapa son petit Paulo et le chatouilla.

- Arrête Pipou ! Tenta de dire le petit garçon entre deux rire.
- On va brosser les dents champion ?
- Oui mais laisse moi descendre sinon je vais pas pouvoir faire bien.

Fred rigola et laissa le petit garçon aller se brosser les dents. Puis il l'accompagna dans sa chambre pour lui lire une histoire.

- voila bonhomme maintenant faut dormir.
- Oui... Mais pipou ?
- Oui mon grand ?
- Elle a quoi maman ? Elle a l'air très triste.
- Ça c'est à cause du bébé dans son ventre, parfois elle est triste, parfois elle est très en colère ça dépend mais c'est rien de grave. Un tout petit rien peu la rendre triste c'est ça les mamans quand elles attendent un bébé,
- D'accord.
- Bonne nuit mon bonhomme!
- Bonne nuit pipou ! Tu feras un gros bisous à maman pour moi, je ne veux pas qu'elle fasse de cauchemar parce qu'on aura pas fait le câlin du soir.
- Promis !

Fred mit la couverture correctement sur le petit garçon puis il quitta la pièce. Il s'arrêta dire bonne nuit à Ada avant de rejoindre Alice dans le bain.

Et maintenant ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant