Chapitre 20

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Fred avait refusé qu'Alice les accompagne. Elle tournait en rond dans son bureau, au palais.

- Alice s'il vous plaît arrêtez ! Vous me donnez le tournis.
- Je m'ennuie et je déborde d'énergie.
- Aller courir je ne sais pas.
- Je suis enceinte je vous rappelle Victor.
- Aller prendre l'air.
- Oui je vais faire ça.
- Merci.
- Dites tout de suite que vous voulez que je parte Victor.
- Non Alice je veux surtout que vous arrêtiez de vous agiter comme ça.
- C'est bon j'ai compris. À plus tard.

Alice attrapa ses affaires et sortie du bureau. Elle descendit à la crime et s'installa à la place de Fred. Au moins ici personne ne se plaindra de son énergie débordante. Elle se mit à tout inspecter pour s'occuper, même à fouiller les tiroirs. Elle tomba sur un dossier qui l'interpella. Il portait le nom de son fils. Elle ne pu s'empêcher de le feuilleter. La voix de Fred se fit entendre du fin fond du couloir, elle reposa le dossier dans le tiroir qu'elle referma précipitamment. Elle était chamboulée mais elle ne pouvait pas le montrer.

- Bah mon amour qu'est ce que tu fais là ?
- Je m'ennuyais ça a énervé Victor du coup il m'a mis à la porte de mon bureau. Du coup je suis venu vous attendre ici.
- J'ai de quoi t'occuper moi. On a des aveux à obtenir avant la fin de la garde à vu du jeune homme qui vient d'être installé en salle d'interrogatoire.
- Enfin de l'action. Et toi petite puce tu restes calme.

Fred sourit en s'approchant de sa compagne. Il l'a pris dans ses bras et lui déposa un baiser sur le front.

- Je t'aime !

Alice lui rendu son sourire avant de l'embrasser tendrement. Puis elle s'échappa de son emprise pour rejoindre la salle d'interrogatoire. Fred décida dans un premier temps d'observer la scène de l'extérieur. Il était époustouflé par le calme dont elle faisait preuve. Il y a bien longtemps qu'il lui aurait mis une dérouillée.

- Vous n'allez pas avec elle commandant ?
- Non Khadiri... Regarde Comment elle est exceptionnelle. Il commence à perdre pied.
- Vous n'êtes pas objectif commandant.
- Osez me dire le contraire.
- Non C'est sur que depuis que Madame la juge est enceinte elle est encore plus époustouflante pour faire avouer les suspects.
- Oh merde Khadiri J'ai raté ce qu'elle a dit. Pour qu'il avoue.
- Il a avoué ?
- Oui à l'instant.

Fred sortie dans le couloir pour féliciter Alice.

- Y a plus qu'à le déferrer. Dit elle le voyant s'approcher d'elle.
- En moins d'une heure il a avoué. T'as ce truc en ce moment pour les faire perdre leur moyens. Je suis bouche bée.
- J'aurais aimé que tu viennes avec moi quand même. Je suis exténuée. L'interrogatoire plus le bebe ca puise toute l'énergie que j'ai.
- On récupère nos affaires et on rentre ?
- Alors la je ne dis pas non. Au contraire, j'ai hâte de m'allonger chez moi tranquillement. De profiter des enfants aussi bien et voir un peu mon père avant qu'il parte.
- Il part quand ?
- ce soir.

Fred passa son bras sur l'épaule d'Alice pour l'entraîner dans son bureau. Il lui tendit son sac puis son manteau avant de prendre le sien. Ils rentrèrent tranquillement Alice s'allongea dans le canapé avec un thé. Jacques rentra avec Paul tout excité.

- Maman t'es déjà rentrée ? S'écria Paul en allant lui faire un câlin.
- Oui avec pipou on a fini notre enquête du coup on est rentré plus tôt.
- C'est trop bien. J'aime bien quand tu rentres tôt.
- Moi aussi j'aime bien. Comme ça je peux profiter de toi mon bébé.
- Je t'aime maman !
- Je t'aime plus que tout au monde !

Paul se blottit très fort contre sa maman, s'allongeant dans le canapé à côté d'elle. La petite main sur son ventre comme à son habitude. Alice déposa sa main sur celle de son fils en souriant.

Et maintenant ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant