Chapitre 51

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Alice se leva elle attrapa sa princesse pour la serrer dans ses bras et la poser sur tapis. Elle s'approcha de Fred pour se blottir dans ses bras et l'embrasser.

- Ça m'a manqué ça au réveil. Maintenant monsieur Marquand je vais continuer à me préparer, y a deux biberons dans le frigo. Un pour tout à l'heure et un pour la mairie au cas où. Et y a le chauffe biberon à mettre dans la voiture au cas où. T'as 10min pour récupérer tes affaires dans la chambre je veux plus te voir avant la mairie.
- Ah oui ?
- Oui Oui commandant, il parait que ça porte malheur de voir la mariée avant.
- Je t'aime ! A tout à l'heure !
- Je t'aime ! Et t'en oublie aucun, Victor vient me chercher tout à l'heure.
- Tu lui as dit ?
- Non pas encore. Et toi pour Djibril ?
- Non j'ai juste dit qu'il devait être habillé classe que je l'envoyais dans un lieu très classe.
- Bien joué.
- Ils sont prêt les enfants sinon ?
- Oui y a que Louise qu'il faut habiller j'ai préparé sa tenue sur sa commode.
- Mais tu penses à tout !
- Oui. Allez à tout à l'heure.

Elle l'embrassa une dernière fois, puis s'installa à côté de Louise pour lui faire des bisous avant de s'enfermer dans sa chambre. Au bout d'une heure Fred toqua à la porte pour lui dire qu'il partait et que Victor était dans le salon. Elle attendit d'entendre la porte se claquer pour ouvrir la porte de sa chambre à Victor.

- Waouh Alice mais ce tailleur blanc vous va à merveille ! Mais attendez vous êtes pas en train de vous marier en cachette quand même ?
- Si ! Et est ce que vous voudriez être mon témoin ?
- Evidemment que je veux. Oh non on pleure pas, vous avez du mettre du temps à faire ce maquillage en plus.
- Je suis presque prête faut qu'on aille chercher mon bouquet et c'est bon.
- Allons y alors !
- Vous pouvez regarder si Fred a pris les biberons dans le frigo et le chauffe biberon.
- Je fais ça tout de suite.
- Merci Victor.

Alice mit ses chaussures et retrouva Victor dans l'entrée.

- Attendez avant que j'oublie, les alliances.

Elle ouvrit le tiroir du meuble de l'entrée, elle attrapa l'écrin et l'ouvrit. Elle afficha un sourire radieux en voyant les deux bagues qu'ils n'avaient pas pu se passer au doigt la dernière fois. Elle referma la boîte et la donna à Victor.

- C'est bon on peut y aller ! Prochain stop le fleuriste.
- C'est parti alors madame la juge !

Alice ferma la porte à clé et se glissa dans la voiture de Victor. Ce dernier s'arrêta devant la boutique de fleur il s'occupa de récupérer le bouquet. Il le donna à Alice puis pris la route de la mairie. Alice monta les marches jusqu'à la salle qui lui avait été indiqué lors du choix de la date.

- Papa ? Mais qu'est ce que tu fais là ?
- C'était normal que je te conduise jusqu'à ton époux non ?
- Mais comment t'as su ?
- Il t'aime et il te connaît mieux que que n'importe qui. Oh non ne pleure pas ma chérie, tu vas faire couler ton maquillage.
- Bon je vous laisse on se retrouve à l'intérieur madame la juge.

Alice prit son père dans ses bras elle était si heureuse qu'il soit là.

- T'es sublime ma chérie !
- Merci... Enfin si j'avais su j'aurais mis une robe de princesse.
- Tu es encore plus sublime en costume tailleur blanc comme ça.
- Je t'aime papa !
- On y va ? Je crois qu'il t'attend avec impatience à l'intérieure.
- Je dois m'attendre à quoi à l'intérieur ?
- À une belle surprise. T'es prête ?
- Je crois.
- Faut être sur sinon on rentre ?
- Mais non je suis sûre je veux l'épouser, c'est lui papa, c'est de lui que j'ai besoin à mes côtés.
-Allons y alors.

Elle attrapa le bras de son père et se laissa guider. Alice prit une dernière inspiration avant de passer la porte. Les larmes montèrent lorsqu'elle vit sa famille dans la salle. Elle se retenu de pleurer. Elle fixa son homme au bout de l'allée et sourit en avançant. Au bout de l'allée Jacques mit un temps avant de tendre la main de sa fille à Fred.

Et maintenant ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant