Et maintenant ?

Chapitre 79

Alice fut surprise au petit matin en entendant la voix de sa file la réveiller.

- Mama !
- Bah mon amour qu'est ce que tu fais la ?
- Surprise ! chuchota Fred dans l'oreille d'Alice. Ils se sont réveillé tôt pour nous rejoindre pour la journée.

Alice embrassa sa son mari, elle rayonnait. Elle s'avança avec sa fille vers la porte fenêtre pour regarder dehors. Louise regardait en montrant pleins de choses en laissant sortir des petits cris.

- T'as vu le petit lapin ?

Louise se colla à la vitre et ne le quitta plus des yeux, elle était en admiration. Fred les regardait ému.

- Tu restes la regarder le lapin, maman reviens.

Louise était imperturbable elle resta figé contre la vitre. Fred fini par lui parler.

- papa. Dit elle en montrant dehors.
- Oui y a le lapin.
- Tu montres le lapin à papa ma chérie.

Louise entendant la voix de sa maman dans la pièce se retourna de l'autre côté. La voyant si loin elle se décida à la rejoindre et sans réfléchir elle fit deux trois pas avant de finir sa course à quatre pattes. Alice se mit à pleurer sous l'œil ému de son mari. Elle prit sa fille dans ses bras et la félicita pour ses quelques pas.

- Ça y est tu marchés ma chipie !
- Mama !
- T'es une grande maintenant, tu vas être une vraie grande sœur.
- Tu vois elle t'a attendu pour les faire ses premiers pas et encore mieux mon amour elle les à fait pour toi.

Alice après avoir remercier une dernière fois son mari se dirigea dans le salon pour retrouver tout le monde.

- Ton père m'avait dit à quel point les travaux rendaient cette maison magnifique mais le mot est faible. Alice c'est sublime.
- Merci Rose. Je suppose qu'il n'a pas pu s'empêcher de montrer des photos d'avant.
- Il n'a pas arrêté de la journée hier. En refusant de me montrer maintenant.
- Quand Fred sera prêt Je vous montrerai les deux plus belles pièces de la maison. Les enfants on montrait leur chambre ?
- Non ils ne l'ont pas fait.
- Bah alors mes amours, vous auriez pu montrer à Rose les chambres en haut.
- On est fatigué maman !
- Ça C'est bien mon fils. Tu peux aller dormir avec Pipou un peu si tu veux, c'est vrai qu'il est tôt.

Paul ne se fit pas prier, il alla s'allonger au côté de son Pipou. Alice posa Louise parterre puis alla préparer un plateau pour son petit dej avec des boissons pour tout le monde.

- Alice ma chérie laisse moi t'aider. Fit Jacques la voyant arriver avec son lourd plateau.
- Merci papa ! Et toi ma grande Ça va ?
- Oui.
- ça n'a pas l'air. Où tu me caches quelques choses.
- Si ca va juste que je suis encore un peu fatiguée.
- Tu peux monter t'allonger si tu veux ma puce.
- Oui je vais faire ça.

Alice regarda sa fille monter dans sa chambre un peu inquiète. Elle mangea tranquillement, discutant avec Rose et son père. Puis elle fini par monter voir Ada. Elle s'allongea à côté d'elle, là prenant dans ses bras.

- Je vois bien il y a quelque chose qui ne va pas ma puce, tu veux en parler ?
- C'est Amaury.
- Qu'est ce qu'il a fait pour réussir encore à blesser ton petit cœur ?
- Il raconte à tout le monde que je suis une fille facile et qu'il n'a pas eu besoin d'insister beaucoup pour que je couche avec lui.
- Eh Bah tu sais quoi ma chérie ? Ce garçon ne te mérite pas. Il ne sait pas apprécier la personne que tu es. Tu sais y a beaucoup de garçon qui ont dit ça de moi.
- Ah bon ?
- Oui. Parce qu'au lycée et à la fac je ne savais pas me poser, j'enchaînais les garçons, je vivais à 2000 à l'heure.
- Et qu'est ce que tu répondais ?
- Je laissais parler. J'avais déjà pas assez de temps pour vivre tout ce que je voulais vivre alors si en plus fallait que je m'arrête auprès des gens qui parlent juste pour parler. N'oublie jamais que les gens qui t'aiment vraiment savent qui tu es, ce que tu vaux et ils ne peuvent pas croire à ce genre de choses.
- Tu crois ?
- J'en suis sur ma chérie. Il y aura toujours des gens pour t'inventer une vie te dire tu es comme ça alors qu'ils ne te connaissent pas.
- merci maman !
- C'est tout ce qui te tracassait ?
- Oui maman.
- Alors maintenant tu peux sortir ton plus beau sourire et descendre avec nous ?
- Je peux me reposer encore un peu ?
- Oui bien sur !
- Mama.
- Qu'Est ce que tu fais la ma chipie ?
- Elle a du profiter que tout le monde ait le regard ailleurs pour monter les escaliers.
- Viens là ma merveille.

Alice aida Louise à monter sur le lit, la petite se dirigea vers sa grande sœur pour lui faire un câlin.

- Tu vois elle aussi elle s'inquiète de ps te voir sourire.
- Oui...
- Bon ma chipie toi t'es en pleine forme mais ce n'est pas le cas de tout le monde alors on va laisser Ada se reposer un petit peu. Elle descendra jouer avec toi quand elle sera reposé. En attendant, nous on va aller réveiller papa.

Alice déposa un baiser sur la joue de sa grande fille avant d'attraper sa petite chipie pour descendre.

- Y en a une qui a profité que vous soyez plus occupé à regarder les détails des travaux pour monter.
- Rho mais t'es pas possible ma canaille, des que papy ne te regarde pas deux minutes c'est directement les escaliers.
- Ah bah ça. Tout ce qu'on me dit non quand vous regardez pas je cours le faire. Hein mon trésor ! Vous pouvez aller voir en haut, sauf la deuxième porte à droite, y a Ada qui se repose et les deux portes aux fond du couloirs sont encore en travaux.

Alice se faufila dans sa chambre avec sa fille dans ses bras et se glissa délicatement contre son mari avant de lâcher Louise.

- papa ! Cria la petite en escaladant son père, ce qui fit rire Alice.
- C'est ca rigole.
- Je pensais qu'elle allait te faire un câlin pas qu'elle allait faire sa petite canaille. Faut croire qu'elle pense que t'as assez dormi et que maintenant faut que tu t'occupes d'elle.
- Loulou chut tu fais trop de bruit. Fit Paul en râlant.

Louise alla embêter son frère, Alice sentant Paul ronchon rattrapa la petite furie avant que Paul se fâche.

- Aller debout les garçons ! Fit Alice. Sinon je libère la petite tornade qui a l'air décidé à faire que des bêtises et à embêter tout le monde. Y a le petit déjeuner sur la table mon amour ! Je vais la mettre dans sa chaise le temps que je prenne ma douche et que je m'habille je compte sur toi pour garder un œil sur elle.
- Pourquoi tu ne la laisses pas gambader vu toute l'énergie qu'elle a ?
- Parce que mon amour cette petite bourrique monte les escaliers et que je ne suis pas sur que tu sois en état de lui courir après.
- Vu comme ça !
- Aller debout.

Alice retourna dans le salon accompagné de Fred, elle posa Louise dans sa chaise haute et servit le petit déjeuner à Fred.

- Venez Rose je vais vous montrer mes deux pièces préférées de cette maison.

A peine Alice ouvrir la porte de sa chambre que rose fut éblouie par la vue qu'elle avait dehors.

- ça doit être agréable de se réveiller et de voir la nature s'éveiller.
- oh oui ! Y en a une qui apprécié tout particulièrement, le matin au réveil se coller à la vitre et regarder les petits lapins, les petits oiseaux.

Alice la guida vers la salle de bain, lui montrant tout même son velux qui donnait une vue impressionnante avec le ciel.

- Vous avez des idées exceptionnelles, cette maison est inspirante et détendante.
- Je trouve aussi, je m'y sens bien, je m'y sens chez moi. Tout paraît simple ici. C'est ma bulle hors du temps.
- Vu tout ce que vous avez traversé, c'est important d'avoir un lieu comme ça. Et je vous trouve si rayonnante aujourd'hui.
- Ce week-end m'a fait énormément de bien, appuyer sur pause. Vivre l'instant sans se soucier de l'heure. Ne pas se dire faut se coucher tôt parce que demain on a les enfants qui vont nous réveiller. Mais surtout retrouver mon mari.
- Vous avez besoin d'un moment comme ça tout les deux, Jacques n'a pas arrêté de le dire qu'il savait qu'il vous retrouverait dans un meilleur état après ce week-end.
- il me connait par coeur mon petit papa. Rose je ne veux pas vous chasser mais je vais prendre ma douche avant que ma surprise a moi n'arrive.
- Votre surprise ?
- Pour Fred vous verrez... Mais vu la surprise qu'il m'a fait ce matin, je pense que lui et moi on se complète.

Rose sourit avant de laisser Alice prendre sa douche. Elle enfila une robe et pris le temps de se maquiller. Elle sourit en se regardant dans le miroir. Ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas pris le temps de se regarder dans un miroir. Faut dire que ces derniers mois, la beauté avait été le cadet de ses soucis. Elle réapparu dans le salon, tout les regards se posèrent sur elle.

- Quoi ? Qu'est ce qu'il y a ?
- Rien, t'es juste magnifique ma chérie. Fit Jacques.

Quand à Fred, il s'était levé pour aller prendre sa femme dans ses bras. Il lui déposa un baiser sur le front avant d'aller à son tour à la douche.

- Maman ca faisait longtemps qu'on t'avait pas vu bien habillé comme ça. Je suis heureux de te voir comme ça. Ça veut dire t'es plus triste.
- Non je suis plus triste mon petit cœur, parce que vous êtes là avec moi et qu'il y a Pipou aussi.
- Maman, je t'aime !
- Moi aussi je t'aime !