Chapitre 27

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Fred resta sans voix en regardant Alice s'en allait avec Paul. Elle lui lança un dernier regard avant de quitter son champs de vision. Fred tourna la tête vers sa fille.

- Bon tu vas me dire ?
- Te dire quoi ?
- Me dire ce qui t'arrive et ce qui fait que j'ai du dormir sur le canapé cette nuit ?
- Si tu me promets deux trucs.
- Je t'écoute.
- Pas de réactions de papa sûr protecteur et tu dis rien à Max c'est à moi de lui en parler pas à toi.
- Tu vas le quitter C'est ca ?
- Non.
- C'est quoi alors ?
- Je...
- Tu ?
- Mais laisses moi parler.
- Je t'écoute...
- Je suis enceinte.
- C'est merveilleux ma puce ça.
- C'est vrai t'es vraiment heureux ?
- évidement mon bébé. Devenir maman c'est ce qu'il y a de plus beau quand on est heureux en couple.

Juliette se leva et se blottit en larmes dans les bras de son père. Elle avait tellement peur qu'il réagisse mal qu'elle était soulagée. La pression retombait.

- C'est pour ça que t'es parti ?
- J'ai pris peur papa. Je sais pas si je suis prête à être maman, je sais pas si Max se sent prêt.
- Ça tu ne peux pas le savoir sans lui dire.
- J'ai peur qu'il parte et qu'il me laisse toute seule avec le bébé.
- Si il fait ça je le retrouverai et je le tuerai. Je n'aurais pas le choix.
- t'es bête.
- Plus sérieusement, il t'aime et il n'y a pas de raison qu'il ne soit pas heureux.
- Tu crois ?
- J'en suis sûr.

Alice ressorti de la chambre de Paul, elle sourit en voyant Fred et Juliette l'un contre l'autre. Elle alla réveiller Ada et Amaury. Il était déjà pratiquement midi.

- oups ! Pardon ! C'est moi qui Vous réveilles tout les deux. Dit Alice en ouvrant la porte, découvrant les adolescents l'un dans les bras de l'autre endormi.

Ada ouvrit les yeux difficilement, elle dit à Alice  qu'ils arrivaient.

Alice referma la porte et retourna dans la cuisine.

- Ça fait longtemps que tu le sais toi ? Fit Fred.
- De quoi tu parles ?
- Pour Juliette ?
- Depuis qu'elle est arrivé mais ça c'est mon sixième sens. Répondit-elle en serrant Fred dans ses bras.
- J'attend mon massage maintenant mon amour.
- chose promise chose due. Tu l'auras.
- Tu l'as vraiment menacé avec un massage pour qu'on se parle ?
- t'aurais vécu la nuit que j'ai vécu tu aurais fait la même chose ma Juliette. ouille. Dit Alice en se courbant légèrement.
- Ça va mon amour ?
- Oui, Oui ! Ne t'en fais juste un petit coup bien fort. Je vais aller m'allonger un peu.

Alice s'éclipsa sans un mot de plus dans sa chambre. Une fois la bas elle se courba de douleur brutalement avant de pouvoir aller s'allonger.

- Ma petite puce je vais me reposer mais toi faut que tu restes bien au chaud encore un peu.
- T'as eu une contraction C'est ça ? Fit Fred qui l'avait suivi inquiet.
- Je crois Oui.

Il s'allongea à côté d'elle, la serrant contre lui.

- Ça va Aller. Tu vas te reposer aujourd'hui et demain on verra ce qu'il en est.
- Tu peux rester un peu avec moi ?
- Le temps que tu t'en dormes ?
- Oui s'il te plaît.
- Apres j'irais à la crime pour potasser un peu l'enquête.
- D'accord.
- Reposes toi mon amour !

Fred embrassa tendrement Alice avant de la laisser se serrer contre lui pour s'endormir. Il ne lui fallut pas longtemps pour s'endormir paisiblement. Fred sorti du lit délicatement, en évitant de réveiller Alice. Il prit une douche rapidement, glissa quelques mots à Juliette avant de filer à la crime.

- Oula commandant vous avez une petite mine !
- Khadiri pas de commentaires s'il te plaît !
- Ça va mal avec la juge ? C'est vrai que hier soir elle faisait un peu la gueule.
- Khadiri je vous ai dit pas de commentaires.
- Bien comme vous voudrez... du coup pour l'affaire on n'a pas grand chose.
- Comment Ça pas grand chose ?
- On rame du coup on attend le Mandat de perquisition pour le domicile de la victime.
- Ah Parce que vous avez l'identité ?
- Oui.
- Bah voilà vous avez quelque chose. Mais surtout te presse pas pour me donner l'information.
- Eliot Barillon, 43ans. Célibataires sans enfants il était vendeur dans une supérette.
- De la famille ?
- Un frère et sa mère.
- D'accord. Bon essayons de trouver autre chose tant que je suis là.
- Et Madame la juge Elle bosse avec Victor ?
- Madame la juge est enceinte elle a le droit à son dimanche de repos. Bon Khadiri on bosse je suis pas là demain matin en plus alors faut avancer.
- Comment ca vous n'êtes pas là ?
- J'ai un rendez-Vous avec Alice pour le bébé.
- Vous inquiétez pas avec Victor on va gérer.
- Avant de gérer demain avec Victor, on va gérer aujourd'hui ensemble Khadiri.
- Euuh oui bien sûr.

Ils se plongèrent dans le dossier, épluchèrent tout les éléments qu'ils avaient. Fred finit par jeter un coup d'œil à l'heure voyant qu'il était pratiquement 19 heures, il se décida à rentrer. Il retrouva sa petite famille dans le salon à jouer à un jeu.

- Vous avez l'air de bien vous amuser ?
- Ça fait longtemps que t'es rentrée mon cœur ?
- a l'instant. Ça va mieux toi ?
- Oui ça m'a fait du bien cette petite sieste et je suis resté calme toute la journée.
- Je suis fière de toi. Faut que tu signes quelques mandats pour Djibril. Mais on verra ça après.
- Oui. On a commandé des pizzas comme on ne savait pas quand t'allais rentrer.
- Bien. Je vais poser tout ça dans la chambre en attendant. Oh et Juliette Max arrive jeudi. Je ne lui ai pas dit que tu étais là.
- Merci. Fit Juliette.

Fred parti dans la chambre, Alice et les enfants retournèrent à leur partie. Quelques minutes plus tard, sa sonna à la porte Alice se leva pour aller récupérer et payer les pizzas. Elle les déposa sur la table basse.

- Commencez à manger je reviens, je vais chercher votre père.

Alice entra dans la chambre après avoir frappé, elle retrouva Fred assis au bord du lit perdu dans ses pensées. Elle s'installa à côté de lui, posa une main sur son épaule.

- Eh mon amour, tu penses à quoi ?
- Vous voir comme ça tous à jouer ça m'a fait bizarre. Et si je n'étais pas un bon père ?
- Arrête de dire n'importe quoi.
- Non mais regardes Juliette c'est à toi qu'elle se confie, Paul c'est jamais contre moi qu'il vient la nuit, Ada elle me parle très peu. J'ai l'impression de toujours faire tout de travers.
- Fred tu es un père merveilleux pour tes filles, pour Paul et pour Ada aussi. Et ça tu n'as pas le droit d'en douter. Tu seras un papa merveilleux avec cette petite puce qui sera bientôt parmi nous autant que moi je serai une merveilleuse maman. Tu me l'as répété assez souvent ensemble on va y arriver.
- J'ai jamais vu un petit bout grandir comme ça, j'ai toujours fuit.
- Papa ! Pardon vous reveniez pas alors je me suis permise. Je t'aime et même si tu n'étais pas toujours très présent ça ne m'a pas empêchée de devenir la femme que je suis. Sans toi, je ne serai jamais devenu ce que je suis. Alors ne doute jamais de toi, jamais.
- Viens la mon bébé !

Juliette s'installa de l'autre côté de Fred, il les prit toute les deux dans ses bras. Il avait les larmes aux yeux.

- J'ai de la chance de vous avoir à mes côtés. Je vous aime !
- C'est pas que je t'aime pas papa mais j'ai laissé trois enfants avec les pizzas donc si vous voulez manger quelque chose va falloir y aller.
- Tu as raison. Répondit Fred. Tu nous laisses un instant Juliette on arrive.
- Oui bien sur mais tardez pas trop si vous voulez avoir à manger.

Juliette déposa un baiser sur la joue de son père avant de retourner dans le salon. Une fois la porte c'était refermée derrière elle, Fred mit ses mains sur les joues d'Alice, il colla son front au sien.

- C'est toi que me rend meilleur Alice alors merci.
- Je ne te rend pas meilleur Fred, je ne te laisse juste pas te morfondre parce que l'homme que j'ai en face de moi aujourd'hui c'est celui que j'ai toujours vu derrière ta carapace d'homme casanier.
- Je t'aime !
- Je t'aime ! Et j'ai très faim.

Fred rigola avant de se lever entraînant Alice avec lui pour aller manger. Il attrapa les cartons à pizza qui rester et ils s'installèrent tout les deux dans la cuisine et mangèrent en amoureux. Une fois le repas fini. Alice s'occupa de Paul. Une fois que tout les soins fut fait, elle s'allongea à côté de lui pour lire une histoire.

- Maman ?
- Oui mon petit cœur ?
- Pipou C'est le papa de Juliette ?
- Oui.
- C'est celui d'Ada aussi ?
- Oui Et celui de Lucie.
- ça sera celui du bébé ?
- Oui.
- Pourquoi C'est pas mon papa à moi ?
- Parce que selon la loi c'est Matthieu ton papa.
- Pourquoi Ada C'est Pipou Alors ?
- Parce qu'Ada elle a plus de maman ni de papa du coup avec Pipou on l'a adoptée.
- Du coup Si Pipou il m'adopte il pourra être mon papa ?
- Oui mais toi tu aimerais qu'il t'adopte ? Parce que moi je crois qu'il aimerait beaucoup mais qu'il n'ose pas nous en parler.
- C'est vrai ?
- Oui mais pour l'instant c'est notre secret à tout les deux parce que Pipou il ne sait pas que j'ai vu le papier dans son bureau.
- T'as fouillée dans les papiers de pipou ?
- J'ai juste vu un dossier avec ton nom dessus j'ai regardé par curiosité.
- D'accord.
- Mais chuttt.
- Je t'aime maman !
- Rho moi aussi je t'aime mon bébé mais maintenant faut dormir.

Et maintenant ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant