Chapitre 28

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Alice fit un dernier câlin à son fils avant de sortir de la pièce. Elle aperçu Amaury rentrer dans la chambre d'Ada.

- Eh oh ! Y à école demain. S'exclama Alice.
- Pardon madame Nevers.
- Tu vas dormir a coter ce soir. Ça ne te dérange pas Juliette ?
- Non du tout.

Alice passa dire bonne nuit à Ada puis elle retrouva son homme dans sa chambre qui avait le nez dans son dossier.

- Tu comptes passer la soirée en tête à tête avec l'affaire ?
- Non pourquoi ?
- Parce qu'il me semble que je vous dois un massage commandant.

Fred ferma le dossier sans réfléchir et le posa sur sa table de chevet avant de se retourner vers Alice qui riait. Il l'embrassa tendrement.

- Mais je crois que c'est moi qui devrait te faire un massage mon amour ! Tu as besoin de te détendre pour le bébé.
- Alors la tu vois je ne peux que te dire oui. J'ai très mal au dos. Et les contractions de ce midi n'ont rien arrangé.
- T'en as eu d'autres depuis ?
- Non.
- Aller viens là.

Alice s'installa dos à lui pour qu'il puisse lui masser le dos. Il lui enleva son haut, dégrafa son soutien-gorge avant de passer ses mains délicatement sur son dos.

- Tu me dis si je te fais mal ?
- T'as des mains merveilleuses. Ça me fait beaucoup de bien.
- Tant mieux !

Il ajouta des baisers dans son cou. Alice fini par se retrouver pour l'embrasser. Ils restèrent un instant tout les deux à s'échanger des baisers en s'enlaçant. Alice fini par se lever pour aller se changer et se passer de la crème. Lorsqu'elle revint dans la chambre Fred avait de nouveau le nez dans son dossier.

- T'as l'air de vivre une grande histoire avec cette affaire je vais finir par être jalouse.
- C'est toi qui m'a abandonné.
- Je suis désolé. Mais le fait d'avoir eu des contractions ce midi ça me bloque.
- Eh je t'en veux pas, c'était une boutade. Je comprend et c'est normal que ça t'inquiète.
- Je peux m'allonger contre toi quand même.
- Je ne comprend même pas pourquoi tu me demandes. Je dirai jamais non.
- Je t'aime ! Y a quoi d'intéressant dans ce dossier ?
- Pas grand chose C'est bien ca le problème.
- Il faisait quoi cet homme dans la vie ?
- Il était vendeur dans une supérette.
- Petite vie bien tranquille...
- Voilà.
-Bah bon courage !
- Tu ne manques pas de toupet toi. Je te rappelle que c'est ton affaire aussi.
- Tant que Victor n'a pas fait un point sur l'enquête avec moi je ne suis pas officiellement concernée.
- C'est facile ça.

Alice sourit en se blottissant contre lui. Elle fini par se perdre dans ses pensées.

- A Quoi tu penses ? Fini par dire Fred.
- A Paul et a ses questions...
- Il t'a posé quoi comme question ?
- Plein de question sur le fait que t'étais le papa d'Ada, de Juliette et si tu serais le papa du bébé. Il se demande pourquoi t'es pas son papa à lui.
- Oula ça travail dans sa petite tête.
- Oui...
- Si tu veux je prendrais le temps de lui parler.
- Tu vas lui dire quoi de plus que ce que je lui ai dit ?
- Je ne sais pas peut être que même si aux yeux de la loi je ne suis pas son papa, dans mon cœur c'est le cas et que je n'oublierai jamais l'émotion que j'ai ressenti quand j'ai entendu sa petite voix pour la première fois. Quand j'ai vu tes yeux se poser sur lui pour la toute première fois de sa vie. Quand je l'ai vu marcher pour la première fois. Toute ses soirées que j'ai passé à lui parler et lui chanter des berceuses au téléphone. Chaque moment de sa vie sont gravé à jamais dans ma tête et dans mon cœur.

Alice était en larme elle ne sût pas quoi lui répondre. Elle était touchée par tout ce qu'il venait de dire, elle savait à quel point Paul était important a ses yeux. Fred avait pris son visage entre ses mains, il essuya ses larmes avec ses pouces avant de l'embrasser et de lui murmurer qu'il l'aimait.

Et maintenant ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant