Et maintenant ?

Chapitre 55

Fred rentra dans l'appartement, la tête dans le dossier que lui avait donné Khadiri avant qu'il rentre. Une fois dans le salon il leva les yeux et vit sa femme endormit.

- Ça fait longtemps qu'elle dort ?
- Une petite demie heure, mais elle était vraiment mal avant de s'endormir. Je n'ai pas compris.
- Je me doute. Ne vous inquiétez pas Victor. Je vais m'en occuper. Jacques est la ?
- Oui, en haut.
- Bien je reviens.

Fred posa le dossier sur la table et monta à l'étage. Il salua son beau père.

- Vous êtes Deja de retour ?
- Oui... Alice m'a appelé... elle vous a parlé ?
- Non Elle m'a juste dit qu'elle n'arrivait pas à en parler.
- Cette affaire la travaille beaucoup. Mais ne vous inquiétez pas Jacques, je m'en occupe.
- Elle vous parle à vous ?
- Difficilement mais un peu.
- C'est le principale qu'elle se confie au quelqu'un.
- Vous pourrez gérer Louise un petit peu cette après midi ?
- Oui bien sur.
- Merci. Je vais libérer Victor et prendre un peu de temps avec Alice.
- Merci.

Fred redescendit, il demanda à Victor d'aller à la crime bosser avec Djibril. Lui expliquant qu'Alice est épuisée et qu'elle a besoin de se reposer. Il se remit à feuilleter le dossier laissant Alice dormir un moment. Lorsque Louise se mit à pleurer, Alice se réveilla.

- Tu dois avoir faim mon petit bébé ! Oh Oui, t'as très faim même.

Elle mit sa fille au sein pour la nourrir avant de lever la tête et voir son mari le nez dans son dossier.

- Re-Bonjour vous ! Dit elle.
- Re-Bonjour vous !
- T'as fait quoi de Victor ?
- Je l'ai ligoté et enfermé.
- t'es bête.
- Je l'ai envoyé à la crime avec Djibril parce que je me suis dit que t'avais besoin de parler vu ton état au téléphone tout à l'heure.

Alice se leva et posa Louise sur son tapis d'éveil sans prendre la peine de répondre à Fred. Elle dit à Louise qu'elle allait passer un petit peu de temps avec son papy cette après midi avant de s'éclipser dans sa chambre tirer un biberon. Fred resta un peu stupéfait, il reposa son dossier avant de prévenir Jaques que la petite était dans le salon. Une fois qu'Alice ressorti de la chambre pour mettre son lait dans le frigo, Fred se leva pour aller lui parler. Elle retourna dans sa chambre sans un mot ni un regard, il la suivit à peine il passa la porte qu'il retrouva sa femme en sanglot assise parterre. Il se précipita à côté d'elle pour la serrer contre lui.

- C'est trop dur !
- Qu'est ce qu'il c'est passé avec Victor?
- Les photos de son corps inanimé remplie de bleus.
- Alice regarde moi, je suis presque sûr à 99% que c'est un feminicide et maintenant ça va être trouver des preuves qui le prouvent. C'est un député ce n'est pas une petite accusation en ce moment.
- Elle était si rayonnante, si joyeuse. Puis elle l'a rencontré, il avait des ambitions politiques et il l'a embarqué dans cette vie. Plus ça allait, moins elle venait au soirée, jusqu'à ne plus venir du tout. On a été invité à son mariage, mais c'est la dernière fois que je l'ai vu. Je lui avais dit que si jamais elle avait besoin d'aide je serai toujours là. Elle m'a écrit il y a quelques jours au palais, c'est Victor qui m'à fait passer le courrier. Elle voulait me parler, c'était urgent. Elle avait besoin de mon aide. Elle m'avait laissé son numéro pour qu'on se revoit. Je devais la voir dans quelques jours. Fred j'ai jamais pu le sentir cet homme et si j'avais forcé à l'époque pour qu'elle continu a passer du temps avec nous ça ne serait peut être pas arrivé. Si j'avais répondu plus vite a sa lettre peut être que j'aurais pu la sauver.
- Alice, mon amour tu n'es coupable de rien. Tu as fait de ton mieux tu ne pouvais pas savoir.
- Dans le rapport d'autopsie Jerome évoque des traces de bleus datant de plusieurs semaines et de nombreuses fractures qui ceux sont mal réparé.
- Bah la voilà la preuve ! Je vais demander à Khadiri une enquête de voisinage comme ci c'était pour de la violence conjugale.
- me laisse pas.
- Je ne te laisse pas, mon téléphone est là.