Chapitre 85

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Fred resta parler un moment avec Victor avant de le congédier et de rejoindre sa femme. Il la retrouva le regard dans le vide. Lorsqu'elle le vit elle se leva pour l'entraîner dans la salle de bain. Elle ne voulait pas prendre le risque de réveiller Louise. Elle avait eu tellement de mal à l'endormir. Elle s'appuya sur lavabo, la tête baissée. Il passa ses bras autour de sa taille.

- Madame Marquand ! Il faut se détendre, pour le bébé déjà parce que je sais que t'as eu deux, trois contractions aujourd'hui.
- C'est vrai, mais je n'arrive pas à me calmer, je me dis qu'on ne sait pas tout encore. J'ai peur de ce qu'on va découvrir. J'ai peur qu'elle n'arrive pas à se sentir mieux.
- Mon amour t'en fais pas. Je suis sur que ça va aller mieux. Il n'y a pas de raison.
- Ça te dérange pas qu'elle soit tombé enceinte ?
- Si. Mais je sais que c'est pas de notre faute, on a toujours tout fait pour qu'elle se protège et qu'elle ne fasse rien qui la mette en danger alors ça ne sert à rien de se blâmer. Maintenant on va lui parler et on verra ce qu'elle nous répond. On avisera.
- Tu as raison. Mais ça me bouffe.
- Aller viens, on va prendre une bonne douche ça va te détendre.

Alice se retourna et embrassa son mari. Ils prirent une douche bien chaude, en se câlinant, essayant l'un et l'autre de se réconforter. Ils finirent par aller s'allonger dans leur lit, faisant attention de ne pas réveiller Louise. Alice une fois qu'elle sentie Fred dormir profondément elle se releva. Elle monta dans la chambre d'Ada et ne pu s'empêcher de chercher des indices. Elle ouvrit son ordi et une fois qu'elle réussi à le déverrouiller elle tomba sur la dernière vidéo qu'Ada avait ouvert ainsi sur pleins d'autres. Elle montait en colère un peu plus à chaque vidéo. Elle ne comprenait comment autant de méchancetés, de haines pouvaient exister. Sa fille qu'elle avait tant voulu protéger depuis qu'elle était entrée dans sa vie, vivait un enfer. Et elle n'avait rien pu faire, pas pu empêcher ça.

- Mon amour faut que tu dormes...
- Tu m'as fait peur.
- Pardon je ne voulais pas.
- C'est horrible Fred...
- Qu'Est ce que t'as trouvé ?
- Elle lui a dit non, il a insisté elle a fini par dire oui. Et maintenant elle est enceinte.
- Ça on éteint mon amour ça va au commissariat demain. Donne moi le code comme ça ils gagneront du temps.
- Ma date de naissance.
- maintenant on descend et on va dormir. Penses au bébé et à mes jambes. Les escaliers deux fois dans la même journée ça commence à tirer.
- Pardon. Je vais t'aider à descendre.

Alice et Fred descendirent doucement. Ils retournèrent une nouvelle fois s'allonger dans leur lit, essayer tant bien que mal de trouver le sommeil.

- Oh non mon petit bonhomme, on fait dodo ce n'est pas le moment de s'agiter comme ça. Chuchota Alice en se caressant le ventre.
- On fait dodo c'est le mot mon amour. Lui glissa à l'oreille Fred.

Louise se mit à pleurer ce qui désespéra Alice. Elle la prit contre elle, poussant légèrement Fred. Elle chantonna une berceuse à sa fille en vint.

- Ma puce faut faire dodo, maman elle est fatiguée. S'exclama Fred.

Alice prit la tétine et le doudou pour les donner à Louise. Elle mordillait à fond la tétine.

- J'ai compris, aller viens mon petit cœur on va s'occuper de ta petite dent qui pousse.
- Manquait plus que ça.
- Je te le fais pas dire. Bouge pas je gère je reviens vite.
- Apres tu dors mon amour si il faut je la garderai avec moi la nuit pour que tu dormes.
- Merci mon amour ! J'essaie de la calmer et si dans 1 heures j'ai toujours pas réussi à la calmer tu prends le relai.

Alice s'occupa de sa fille et fini par réussir à l'endormir dans son lit. C'est soulagée qu'elle retourna s'allonger. Elle eu à peine le temps de dire à Fred que si Louise se réveillait c'était à lui d'y aller qu'elle s'était endormi d'épuisement. Lorsque son réveil sonna, Paul et Louise dormaient entre elle et Fred. Cette image de ces enfants l'un contre l'autre à dormir la fit sourire.

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