Chapitre 57

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Alice ne dit rien elle se blottit juste dans les bras de Fred, et dans un long silence elle fini par s'endormir. Dans la nuit Fred se leva une fois pour s'occuper de Louise. Alice elle dormait tellement profondément que rien ne pouvait la réveiller. Il descendit avec la petite pour lui chauffer son biberon et le lui donner. Il s'installa dans le salon tranquillement.

- Pipou ?
- Mon Paulo qu'est ce que tu fais debout à cette heure ?
- Je me suis réveillé et j'arrive plus à dormir.
- Tu veux me raconter ?

Paul ne répondît pas et s'installa à côté de Fred, se calant comme il pu dans ses bras.

- Tu crois maman elle va être triste encore longtemps ?
- Je ne sais pas bonhomme. Tu sais quand l'on perd une amie on est triste un temps et après on apprend à vivre avec ce chagrin et on recommence à sourire. Ta maman est une femme très forte, je suis sûr qu'elle va très vite recommencer à sourire.
- J'espère Pipou, parce que j'aime pas la voir triste.
- Moi non plus mon Paulo... Moi non plus. Allez on retourne faire dodo, Louise c'est endormie.

Fred remit la petite dans son lit et alla vérifier que Paul était bien installé dans son lit. Il s'installa un moment à côté de lui pour le câliner à attendre qu'il s'endorme. Puis il retourna auprès d'Alice.

- T'étais parti où ? Dit elle en se blottissant les yeux encore fermés.
- M'occuper de Louise. Et toi tu ne dors pas ?
- Je me suis réveillée en panique...
- T'as fait un cauchemar ?
- J'ai revu son corps au sol et tout le monde me disait que c'était moi qui l'avait tuée.
- Mon amour, ce n'est pas toi, tu n'es pas responsable.
- Je sais bien... Je t'aime !
- Je t'aime ! Allez faut dormir un petit peu il est que 4heures.
- Tu as raison.

Elle posa sa tête sur le torse de son mari et ferma les yeux pour essayer de se rendormir. Fred veilla sur elle pour le reste de la nuit. Lorsque son réveil sonna il parti à la douche et se prépara. Alice fit de même.

- Ça fait pas trop ? Fini t elle par demander à Fred.
- Non c'est juste ce qu'il faut.
- T'es sur ?
- Si je te le dis. Aller viens là ça va aller.

Alice se laissa tomber dans les bras de son mari, il l'a réconforta comme il pu puis ils descendirent.

- Alice, ma chérie tu pourras donner ça à la sœur de Claire. Dis lui que j'aurais aimé pouvoir venir mais faut quelqu'un pour s'occuper des enfants.
- Je le ferai Jacques. Répondît Fred sentant sa femme incapable de trouver ses mots.

Alice alla voir sa fille qui était dans son transat, dans le salon. Elle lui parla un instant, lui expliqua qu'elle devait partir quelques heures mais qu'elle reviendrait vite.

- Mon amour il va falloir qu'on y aille.

Alice se releva et parti avec Fred. En arrivant à l'église elle mit ses lunettes de soleil et s'agrippa au bras de Fred.

- Alice. Fit une voix qui lui était familière.
- Marion.
- C'est triste de se retrouver dans ses conditions.
- J'aurais préféré qu'on se retrouve avec elle comme avant.
- Alice je peux te parler ? Lui demanda la sœur de Claire.
- Oui bien sûr. Marion à plus tard.

Alice suivit Virginie, la sœur de Claire sans lâcher le bras de Fred.

- J'aurais aimé qu'on se parle seule à seule.
- Euuh oui pardon, je te présente Fred mon mari et aussi commandant qui m'a aidé à résoudre l'affaire aussi vite.
- Oh, pardon. Enchanté ! Je voulais te remercier mais du coup vous remercier pour..... enfin.

Alice lâcha le bras de son mari pour serrer Virginie dans ses bras, elle lui murmura à l'oreille qu'elle n'avait pas besoin de le dire. Les deux femmes restèrent l'une contre l'autre un moment à discuter.

Et maintenant ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant