Chapitre 34

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- Rien du tout, petit bonhomme se réveille tranquillement.
- Vu comment il ri je pense qu'il est bien réveillé.
- Aller mon bébé petit déjeuner et après carton ! File y a Juliette qui t'attend.
- Tu ne viens pas maman ?
- Moi je vais m'occuper un petit peu de ton Pipou, n'est ce pas ?

Fred essaya de faire comme ci il n'avait rien n'entendu mais la menace de faire appelle à une infirmière le fit céder. Il s'allongea sur le lit, Alice mit toute la douceur qu'elle pu pour lui changer son pansement.

- Je m'attendais à une plus grosse entaille.
- Oh bah elle déjà pas mal je trouve. C'est bon t'as fini ?
- Oui. Tu vas pouvoir arrêter de ronchonner.
- Moi ronchonner ? Je suis un patient exemplaire.
- T'es insupportable surtout.
- Je fais des efforts pourtant parce que c'est toi.
- J'imagine même pas comment tu serais si c'était quelqu'un d'autre.
- Viens là. Dit il en lui ouvrant ses bras.
- Non non commandant Marquand on a plein de cartons à faire. Ça, ça sera pour plus tard.

Alice était bien déterminé à faire le plus de cartons possible dans la journée. Elle avait hâte de pouvoir déménager. Elle fit un carton avec tout tout ce qu'ils avaient acheté pour le bébé, le tout devant l'œil admiratif de Fred qui était allongé sur le lit. Il fini par se lever pour la prendre dans ses bras.

- J'ai hâte de la voir dans tout ces petits vêtements.
- Moi aussi... Et de la tenir dans mes bras.
- Il serait temps qu'on lui trouve un petit nom à cette merveille. Dit il en caressant le ventre d'Alice.
- Va falloir qu'on y réfléchisse en attendant commandant on a plein de choses à faire.

Alice se retourna pour embrasser son compagnon, elle profita un court instant d'être contre lui.

- C'est comme ça que vous faites les cartons vous ? Les coupa Juliette.
- J'ai fini celui ci. Vous pouvez le prendre et j'aurais fait plus si ton père ne m'interrompez pas toute les deux minutes.
- Ah Bah bravo !
- Je vais faire un saut à la pharmacie j'ai fini mes compléments alimentaires hier soir, je vous laisse avancer.
- Tu penseras à ma béquille !
- Bien sur mon amour ! Toi tu vas aider ta fille.

Alice fit un clin d'œil à Juliette avant d'enfiler ses chaussures, son manteaux et sortir. Elle se dépêcha d'aller à la pharmacie. Sur le chemin elle tomba nez à nez avec Jérôme.

- Oh Alice !
- Jérôme...
- C'est drôle de se croiser ici.
- Tu vas me dire que je te croise par hasard dans mon quartier ?
- Je viens juste de visiter un appartement. Si tu as du temps ça me ferait plaisir d'avoir ton avis. On sait jamais si un jour.
- Jérôme jamais tu t'arrêtes ?
- Comment ça ?
- Arrête avec cet air d'idiot, le même que tu prenais pour me faire faire des conneries quand on avait 20ans. Mais je n'ai plus 20ans. Alors écoute moi bien.
- Oui je t'écoute.
- il est hors de questions que tu emménages dans ce quartier. Si tu fais ça je te jure que je demande une mesure d'éloignement et vu tout ce que tu as pu faire je n'aurais aucun mal à l'obtenir. Et la en plus de plus pouvoir me voir tu vas perdre ton travail. Alors j'espère que c'est bien rentré dans ta tête et qu'on va pouvoir repartir sur de bonnes bases comme des collègues sans plus. Parce que ça aussi faut que ça rentre il n'y aura plus jamais rien entre nous. C'est Fred que j'aime, c'est avec lui que je suis en train de construire une famille. Maintenant tu m'excuseras, il attend sa béquille.

Alice continua son chemin en pressant le pas pour être sûr que Jérôme ne la suive pas. Une fois qu'elle eu refermé la porte elle lâchant un cri de soulagement.

- Bah qu'est ce qu'il t'arrive Alice ? Se demanda Max.
- Rien juste croisé une personne que j'aurais préféré ne pas voir.
- Ça arrive ça.
- Oui...

Elle avança dans l'appartement posant les médicaments dans la cuisine.

- Vous en êtes où ?
- On n'a pas mal de cartons on pensait faire un tour pour en envoyer et faire un peu de places. Fit Max.
- Mais dites moi vous êtes des machines à cette vitesse on a déménagé dans deux jours. Ouh la petit bonhomme, donne moi ce doudou avant qu'on le perde.
- tiens maman !
- Merci et mon homme il fait quoi ?
- Il se débrouille comme il peut pour faire des cartons.
- Bien. Pour sa chambre Ada s'en occupera en revenant du collège.

Alice fut couper par la sonnerie de l'entrée, elle alla ouvrir d'un pas hésitant. Elle resta derrière la porte passant juste sa tête.

- Surprise ! Cria Nathan dans les bras de sa maman.

Alice fondit en larmes en voyant le petit garçon. Elle les laissa entrer sans dire un mot. Fred apparu heureux de les voir.

- Bah qu'est ce que tu fais là ma puce ?
- Une petite souris est venu me chuchoter à l'oreille que t'avais besoin de bras pour déménager.
- C'est vrai. Entre ma blessure et Alice qui est enceinte c'est compliqué sans aide.

Lucie se retourna vers Alice pour l'observer suspicieuse. Elle se mit à regarder à nouveau son père avec un regard interrogateur.

- Je voulais te l'annoncer de vive voix et depuis un mois on ne c'est pas vu ma chérie.
- Enfin Alice elle n'est pas enceinte d'un mois là.
- T'énerves pas Lucie ca ne fait qu'un mois que je sais que y a un petit bout qui grandit dans mon ventre... C'est un petit peu compliqué. Dit Alice en posant une main sur l'épaule de Lucie.
- Oui Même que maman Elle à son ventre il a grossit en une nuit. Fit Paul en arrivant dans la piece en courant.

Un silence s'installa entre tout le monde Lucie ne sachant pas quoi répondre, Fred ne sachant pas quoi ajouter. Alice fini par bouger pour attraper la béquille de Fred et la lui donner.

- Merci mon amour ! Ça va toi ? T'as l'air bizarre.
- J'ai croise Jérôme... Il veut emménager dans le quartier je l'ai envoyé chier. Dit elle a mi voix pour être sur que seul Fred l'entende.
- Je vais me le faire.
- Fred...

Simon rentra dans l'appartement surpris du silence qui régnait.

- Qu'est ce qui se passe ici ? Fit il. Oh félicitations Alice je ne savais pas.
- Fred attendait de vous voir pour l'annoncer, il voulait voir la joie dans les yeux de ses filles. Comme j'ai fait un déni de grossesse ça fait qu'un mois que je sais... ça fait bizarre de se dire que dans deux mois elle sera là avec nous.
- C'est pour ça que vous déménagez ? Demanda Lucie.
- Oui... Ma belle tu sais on ne voulait pas te cacher quoi que se soit. Répondit Alice.
- Je comprend. C'est juste que ça fait bizarre. Mais je suis heureuse pour vous et de vous voir ensemble heureux comme ça. Surtout que la dernière fois c'est un petit peu à cause de moi que ça a fini par ne pas marcher entre vous.
- Lucie ma puce jamais je ne veux que tu penses que c'est de ta faute tout ce qui a pu arriver à ce moment la. Fit Fred en prenant sa fille dans ses bras.
- Bon mon petit bonhomme tes jouets ils sont tous dans les cartons ?
- Non.
- Bah qu'est ce que t'attends alors ?

Paul ne se fit pas prier et retourna faire les cartons dans sa chambre avec Juliette. Simon et Max allèrent chercher un fourgon pour commencer à vide l'appartement de Fred. Après manger, Alice alla faire une sieste avec Nathan. Tout le monde s'agita autour d'eux en faisant attention à ne pas les réveiller. Lorsque Nathan se réveilla Lucie l'attrapa pour lui donner le goûter sans qu'il ne réveille Alice. Fred assommé par les médicaments prit la place du petit garçon à côté d'Alice. Elle sentit tout de suite sa présence et se blottit contre lui. Pendant ce temps les garçons avaient appelé des amis pour les aider à tout vider, l'appartement de Fred avait entièrement été amené dans le nouvel appartement. Ils avaient réussi à amené un maximum d'affaires et été plutôt fier d'eux. Ils s'installèrent dans la cuisine pour boire une bière, Alice fini par passer une tête dans la cuisine.

- Mais y a plus de cartons ici.
- C'est Max Et Simon ils sont trop fort. L'appartement de Pipou y a plus rien du tout. Dit Paul.
- C'est vrai ? S'étonna Alice en les regardant.
- Oui Alice. Du coup nous on dort la bas ce soir. Répondit Juliette.
- Et on vide ici demain. Rajouta Simon.
- Mais vous avez fait ça tout seul ?
- Non on a appelé quelques potes et ça a été très vite.
- demain je veux vous aider encore moi !
- Non demain mon petit bonhomme tu retournes à l'école donc la tu vas aller à la douche.
- Bon sinon il t'a pas trop dérangé mon petit bout pendant sa sieste ?
- Non du tout. En même temps je suis tellement fatiguée en ce moment. Puis disons que ton père ne me ménage pas du tout à ce prendre des coups de couteau pendant une arrestation.
- Ça a déclenché des contractions ? Se demanda Lucie.
- Exactement... Du coup on m'a prescrit du repos.

Alice se leva et ouvrit ses placard à la recherche de son paquet de chocolats. Elle s'installa autour de la table avec tout le monde, écoutant les conversations tout en dégustant ses chocolats. Ce qui amusa beaucoup Lucie.

- Alice plaît-plaît. Fit Nathan en tendant sa petite main vers le sachet.
- Seulement si maman est D'accord mon bonhomme mais je crois que tu vas bientôt manger c'est pas vraiment une bonne idée de manger ça avant. Mais promis quand t'auras mangé toute ton assiette tu auras le droit un. J'en mets un de côté un rien que pour toi mon Loulou.

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