Et maintenant ?

Chapitre 12

Paul se faufila dans le lit pendant la nuit entre Fred et Alice. Il se blottit contre son Pipou.

- Bah alors mon bonhomme ? Tu ne dors pas ?
- J'avais envie de dormir dans tes bras.
- Viens la alors mon bonhomme mais fais attention à ta maman.

Le petit dit oui de la tête en déposant sa tête sur le torse de son pipou les doigts à la bouche. Fred lui déposa une main dans le dos, le déplaçant de l'autre côté du lit pour être sur qu'il ne dérange pas Alice dans son sommeil. Puis il se mit à observer ce petit bonhomme contre lui et sa compagne qui dormait à côté de lui, le visage si apaisé. Elle avait une main sur son ventre et l'autre sur l'épaule de Fred. Il resta à les regarder l'un et l'autre une bonne partie de la nuit. Avant de fermer les yeux au moment où il sentit Alice se réveiller. Elle l'observa un moment avant de rire.

- A quoi tu penses pour ne pas pouvoir dormir comme ça ?
- Comment tu sais ?
- Ta respiration est plus détendu lorsque tu dors.
- Et toi pourquoi tu ne dors pas ?

Alice ne dit pas un mot et attrapa la main de Fred, la déposant sur son ventre. Ils tournèrent la tête l'un vers l'autre et se regardèrent intensément.

- Et Toi Pourquoi ?
- Je réfléchissais à notre avenir à tout les deux.
- Parce que tu as des doutes mon chéri de notre avenir ?
- Non mais ça me travail le bébé qui arrive et le fait qu'on doit se cacher.
- On va trouver une solution pour tout ça. En attendant faut dormir Commandant. J'ai besoin d'un homme réveillé à mes côtés face à ta mère.
- Je t'aime mon amour, et ce petit week-end en amoureux va nous faire le plus grand bien.
- Mais y aura ta mère...
- Aller dodo madame la procureur.

Fred déposa un baiser sur le front d'Alice la serrant contre lui. Cette dernière déposa sa tête sur l'épaule de son homme. Elle regarda son fils qui dormait si paisiblement. Fred fini par s'endormir jusqu'au petit matin. La place à côté de lui était fraîche lorsqu'il ouvrit les yeux.

- Pipou tu bouges trop. Fit une petite voix en rallant.
- Pardon mon petit Paulo. Je me lève comme ça tu vas avoir le grand lit pour toi tout seul.

Fred passa sa main dans les cheveux du petit bonhomme le laissant finir sa nuit. Il se dirigea dans la cuisine pour boire son chocolat.

- Oh bonjour Jacques ! Vous n'avez pas vu votre fille par hasard ?
- Si elle m'a dit qu'elle avait une course à faire avant que vous partiez en week-end.
- Bien. Merci Jacques.
- vous m'avez l'air tout stressé mon petit Marquand. Pourtant vous partez en week-end pour vous détendre.
- Je vous rappelle que je vais la redemander en mariage Jacques. Ça me stress.
- Elle va vous dire oui, elle vous aime. Sinon par rapport à son poste ?
- Je verrai avec elle pendant le week-end mais je vous l'ai dit si il faut je renoncerai à la crime.
- Pas grand monde ferait ça.

Une voix féminine qui leur était très familière provenant de l'entrée les coupèrent dans leur conversation.

- Merci Victor à la semaine prochaine! Bien dormi mon amour ? S'exclama Alice en prenant son homme dans ses bras.
- avec toi et ton fils dans mes bras on ne pouvait pas mieux rêver. Juste le réveil qui m'a un petit peu déçu.
- Je me rattraperai... Lui chuchota Alice à l'oreille.
- Bon je vais prendre ma douche et on y va ?
- ça me va. Pour les enfants ils ne vont pas à l'école aujourd'hui j'ai prévenu le collège et l'école. Du coup tu peux les laisser dormir.
- D'accord.

Alice prit son papa dans les bras, le remerciant d'être là.

- Qu'est ce que t'as fait toi ?
- Ma demande pour redevenir juge et elle a été accepté. Je me sens soulagée.
- Le plus important c'est que tu sois heureuse.
- Maintenant va falloir l'annoncer....
- Qu'est ce qu'il va falloir annoncé ma chérie ?
- La grossesse a ta mère. Dit elle surprise.
- T'en fais pas elle va bien le prendre.
- Bon mon petit papa je te fais confiance pour les enfants.
- Tout va bien se passer, je gère et toi profite. Aller filez les amoureux !