Chapitre 48

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Alice et Paul reprirent le chemin de la maison tout heureux. Lorsqu'ils passèrent la porte ils entendirent Fred parler avec Louise pour la faire patienter.

- Je suppose qu'il était temps que je rentre ?
- Tout à fait elle n'attendait que toi.

Louise en entendant sa maman se mit a pleurer Alice la prit dans ses bras pour lui donner le sein.

- Mon bonhomme tu montres tes devoirs qu'on les fasse ensemble ! Dit elle une fois correctement installé.
- tu veux que je fasse ? Demanda Fred.
- Non ça va aller mon amour t'en fais par contre tu peux Faire à manger.
- tu perds pas le nord toi.
- Jamais ! Alors montre moi ça.
- Mais avec Loulou c'est pas trop compliqué ? Demanda Paul.
- T'en fais pas mon coeur. Alors ta poésie est ce que tu la connais ?
- Oui.
- Je t'écoute.

Paul récita sa poésie a sa maman avec un grand sourire. Fred observait la scène au loin en se disant que depuis qu'ils étaient rentrés avec Louise à la maison il ne l'avait pas vu sourire comme ça. Puis il s'engouffra dans la cuisine pour préparer un bon dîner. La soirée se continua tranquillement ils mangèrent tout les quatre profitant que Louise dormait.

- Ça va mieux Ada ?
- Oui papa !
- Elle n'a pas été trop longue la journée a la maison ?
- Non ça va j'ai révisé mon contrôle de demain.
- Tu ne veux pas un truc pour ton mal de tête.
- Je n'ai pas mal à la tête.
- Ah je pensais.
- J'ai plus faim je peux sortir de table ?
- Oui vas y ma chérie.
- Merci maman!
- Tu pouvais pas la laisser tranquille ?
- Je crois que tu t'es bien fait avoir surtout.
- Paul t'as fini ?
- Oui.
- Tu vas laver tes dents on va au dodo Demain y a école.
- D'accord.

Alice se leva sans répondre à son compagnon, elle n'avait pas envie de répondre. Elle était en colère par rapport à son attitude. Elle monta voir Ada.

- Je peux entrer ?
- Hmm
- oh non ne pleure pas ma puce !
- Pourquoi il est comme ça avec moi maman ?
- Je lui ai pas dit, du coup il s'inquiète un petit peu. C'est son côté flic.
- Pourquoi tu le défends ?
- Je ne le défends pas. Je te donne juste les faits. Je suis en colère aussi contre lui.
- Maman J'ai mal. J'ai l'impression d'être broyé de l'intérieur. Je prend sur moi pour faire comme ci tout allait bien et voilà ce que je me prend.
- Calme toi ma puce !

Alice prit sa fille dans ses bras, elle la réconforta comme elle pu.

- Tu sais mon cœur des chagrins d'amour t'en auras d'autres. Ça fait jamais mal de la même façon mais ça fait toujours mal. Puis un jour on se réveil et on n'a plus mal. Et on se remet à croire en l'amour. T'as toute la vie devant toi, t'es jeune et tu verras un jour tu rencontreras le grand amour de ta vie celui qui te fait chavirer un peu plus chaque jour. Celui qui te fait te sentir intouchable, te fais te rendre compte que la vie peut être sublime. Celui qui te comprendra en un regard, à qui ne pourra jamais te mentir parce qu'il saura tout de suite quand ça va pas.
- C'est ca Avec Papa ?
- Oui C'est exactement ça.
- Merci maman.
- Je serai toujours là pour toi, toujours.
- Je t'aime !
- Rho moi aussi je t'aime !

Alice continua à câliner sa fille un moment sans dire un mot avant d'aller vérifier que son fils était bien couché.

- Montre tes dents ! Tu les as bien brossée ?
- Oui maman regarde !
- Pas mal du tout.

Le petit garçon rigola en s'agrippant au cou de sa main tout heureux.

- Je t'aime maman !
- Je t'aime encore plus mon bébé ! Aller allonge toi maintenant faut faire dodo.
- Tu peux lire une histoire ?
- Une petite alors, parce que je pense que Louise ne va pas tarder à se réveiller.
- D'accord.

Et maintenant ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant