Chapitre 66

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Le lendemain matin, Alice réveilla tout le monde et veilla à ce que tout le monde soit prêt à temps pour partir. Quelques minutes avant le départ elle fut surprise de voir Ada venir dans la salon en disant qu'elle avait réfléchit et qu'elle voulait aussi y aller. Alice prit la jeune fille dans ses bras puis ils partirent tous jusqu'à l'hôpital. Alice entra dans un premier temps avec Louise. Elle prit place sur le fauteuil à côté du lit et attrapa la main de Fred. Louise posa sa main dessus pour faire comme sa maman.

- T'as vu mon cœur c'est papa !
- Papa !
- Oui c'est ça papa ! Bientôt il va pouvoir jouer avec toi et te faire des câlins comme quand t'étais un tout petit bébé. Puis il fera des câlins au petit bébé dans le ventre de maman aussi.

Louise écoutait avec beaucoup d'attention. Elles restèrent quelques minutes avant de ressortir. Alice fit signe à Ada que si elle voulait y aller seule elle pouvait le temps qu'elle explique à Louise qu'elle revenait vite. La jeune fille rentra le pas hésitant. Elle resta debout à côté du lit de Fred.

- Papa on a besoin de toi nous, maman elle pleure souvent la nuit, elle ne sait pas mais je l'entend. Elle fait tout pour qu'on s'inquiète pas et faire croire que tout va bien mais sans toi elle a du mal. Puis y a le nouveau bébé c'est dur de s'occuper de Louise. Puis tu me manques. Je t'aime si fort papa.

La jeune fille fondit en larmes, posant sa tête sur le torse de Fred avant de sortir de la pièce. Paul prit la place avec Alice. Il ne voulait pas y aller tout seul.

- Je peux lui dire ce que je veux maman ?
- Oui tout ce que tu veux.
- Pipou ! Je suis pas content parce que tu te réveilles pas. Moi j'ai envie que tu viennes me chercher à l'école comme avant. Et que tu mets la sirène alors que t'as pas le droit. Que tu me dis que c'est notre secret et que même à maman faut pas le dire. Puis tu verrais Loulou elle est devenu si grande. L'autre jour y avait Lucas aussi à la maison, avec Juju. Elle jouait avec lui, c'était trop drôle et avec moi elle joue au ballon et maintenant elle se met debout. Puis je vais avoir un petit frère aussi, Pipou t'entend ça un petit frère. T'es obligé de te réveiller pour.... Maman sa main elle a bougé.

Alice ne dit rien, elle avait vu le doigt de son mari bouger aussi. Il bougea une nouvelle fois, elle sortie de la chambre pour appeler une infirmière. Elle prit un temps pour expliquer à Paul qu'il fallait qu'il rentre à la maison avec papy et qu'elle l'appellerait pour lui donner des nouvelles. Jacques prit le temps de serrer sa fille dans se seras puis quitta l'hôpital. Le médecin lui demanda de rester dans le couloir un instant. Au bout de nombreuses minutes, elle pu rentrer dans la chambre. Elle ne pu retenir ses larmes en le voyant les yeux ouverts.

- Alice ? Dit il difficilement
- Mon amour, J'ai cru que jamais je ne rêverai ton si beau regard se poser sur moi. J'ai eu si peur.
- ça fait....combien..... de temps....
- 5 mois.
- Et les enfants ?
- Chutt Fred, ne parle pas trop. Les enfants ils viennent de partir, ils étaient là. Louise a tellement grandi. Tu t'en sors pas trop mal t'as raté ses premières poussées dentaires mais pas ses premiers pas. Mais il était tant que tu te réveilles parce qu'à mon avis elle ne va pas tarder.
- Et toi ?

Alice se redressa pour lui montrer son bel arrondis. Elle lui attrapa la main pour la mettre sur son ventre.

- Tu m'as laissé une petite surprise avant tout ça. J'avais prévu de te l'annoncer pour ton anniversaire mais la vie en a décidé autrement.

Fred se mit à pleurer, il était tellement ému par cette nouvelle et en même temps en colère d'être passé à côté des premiers mois de grossesses d'Alice.

- Pour Paul ?
- l'audience va avoir lieu le mois prochain.
- Je rentre quand ?
- Quand tu seras debout sur tes deux jambes pas avant.
- Mais je ne peux pas te laisser à la maison toute seule Alice.
- Tu sais ça fait 5mois que je gère très bien toute seule.
- Je suis désolé....
- Ce n'est pas un reproche Fred... t'as pas choisi d'être ici dans cet état. Alors maintenant va falloir que tu te remettes sur pied pour pouvoir revenir à la maison.
- Je pourrais voir Louise ?
- Demande au docteur.
- Bonjour Monsieur Marquand, enfin on vous voit éveillé. Madame Marquand, vous voyez ça à fini par fonctionner.
- Bonjour Lucie, C'est drôle parce qu'il C'est réveillé quand son fils lui a dit qu'il était obligé de se réveiller.
- Sacré Paul. Il doit être soulagé.
- Vous connaissez mon fils ?
- Je connais votre fille aussi, elle est craquante et je confirme elle a vos yeux. Y a le kine qui va venir vous voir. Alors j'espère que vous êtes en forme.
- Il a l'air en tout cas. Rigola Alice. Et il est déjà déterminé à vous quitter.
- Oh bah Nous on vous connaît depuis un petit moment mais vous, vous ne nous connaissez pas encore.
- Alors Lucie, est ce qu'il est aussi râleur qu'on nous l'avait dit ?
- Voici Lionel, votre Kiné et pas encore râleur mais il veut déjà nous quitter.
- Pour ca va falloir se mettre debout et réussir à marcher.

A peine le kiné avait prononcer ces mots que Fred était assis sur le bord de son lit prêt à se lever.

- Déterminé et têtu elle ne vous avait pas menti votre femme. Vous ne pouvez pas vous lever comme ça. Vos Jambes ne vont pas pouvoir vous porter.
- Je veux quand même essayer.

Lionel fit signe à Lucie de l'aider à le soutenir. Fred se força à tenir débout, c'était difficile mais il prenait sur lui. Il s'aventura même à faire quelques pas. Ce qui surpris tout le monde.

- Ça va Monsieur Marquand ?
- Oui ca va.
- Vous vous débrouillez pas mal. On va essayer avec les béquilles demain. Mais comptez pas sur un retour à la maison tout de suite quand même.
- Mais vous avez dit si je tiens sur mes deux jambes et que je peux marcher.
- Oui. Je l'ai dit. Mais vous y êtes pas encore.

Alice dans le coin de la pièce rigola en voyant son mari négocier sa sortie. Lionel et Lucie réinstallèrent Fred sur son lit et quittèrent la pièce. Alice s'allongea contre Fred instinctivement, comme elle le faisait avant son réveil.

- Tes bras qui me serrent contre toi ça m'avait manqué.
- Pas d'être allongé contre moi ?
- Non ca fait 5mois que même quand je viens te voir que quelques minutes je m'allonge comme ça.
- J'ai envie de voir les enfants.
- On peut les appeler en vidéo si tu veux.
- Oui je veux bien.

Alice attrapa son téléphone et composa le numéro de son père.

« - Oui Ma chérie ?
- Papa C'est un Appel video !
- Oh pardon. Oh mon petit Marquand ca fait plaisir de vous voir réveillé. Attendez deux secondes, non non Louise on ne monte pas les escaliers. Paul je t'ai déjà dit de fermer la barrière quand tu montes ou tu descends.
- Ça a l'air d'être une vraie chipie cette petite. Fit Fred.
- Regarde Louise dans le téléphone de Papy c'est qui ?
- Mon trésor regarde c'est maman, avec papa !
- Mama ! Fit Louise en faisant coucou.
- Oh Ma puce tu as tellement grandit. Se mit à pleurer Fred.
- Pipou ! Pipou ! Enfin t'as arrêté de faire ton gros dodo. Cria Paul en dévalant les escaliers.
- Paul la barrière...
- Oui papy.
- Mon grand j'espère que t'as été sage quand j'étais pas là.
- Oui. Avec maman on venait te voir de temps en temps et puis on parlait beaucoup. Puis y avait papy à la maison pratiquement tout le temps. Et on a vu sa nouvelle amoureuse aussi. Elle est très gentille. Y à Victor qui c'est occupé de nous aussi c'était trop bien avec lui parce qu'on faisait jamais nos devoirs de vacances. Puis t'as vu je vais avoir un petit frère. Parce que c'est bien d'avoir des sœurs mais je préfère avoir un petit frère moi. Ah oui et Juliette aussi elle est venu souvent nous voir. Lucas il grandit vite. Avec Loulou ils jouent maintenant C'est rigolo à voir. Ce midi j'ai fait la cuisine avec Mimou. Mais la elle est parti te voir.
- T'as pas eu le temps de t'ennuyer mon Paulo.
- Non. Tu rentres quand à la maison ?
- Tres vite et ta sœur elle est où ?
- Elle est la danse Pipou c'est samedi après midi.
- D'accord. Je te fais des gros bisous mon grand et tu veilles encore un peu sur ta maman le temps que je rentre ?
- Promis. Je t'aime Pipou et tu m'as beaucoup manqué.
- Je t'aime mon bonhomme ! »

Paul avait raccroché, laissant Fred toujours très ému d'avoir vu sa fille. Le souvenir qu'il avait été celui d'un petit bébé qui commence à sourire et attraper les mains, qui commence à se tourner un petit peu sur son tapis d'éveil et la c'est une jolie petite fille qui trotte dans toute la maison.

- Mon amour !
- Je suis passé à côté de tellement de choses.
- Moi aussi.... Moi aussi....
- Toi tu l'as vu tout les jours.
- Dormir souvent, éveillé beaucoup moins. Elle a grandit si vite. Elle est pas facile à suivre mais elle est plutôt sage, elle ne fait pas trop de bêtises.
- Je veux plus rien rater jamais d'eux.
- Coucou, je ne vous dérange pas au moins ? Fit Joséphine en rentrant dans la pièce.
- Non du tout, je vais vous laisser je vais aller prévenir les filles de la bonne nouvelle. Et je reviens.

Et maintenant ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant